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 Une nuit agitée (avec Eve Feynam)

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Dr Wade

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MessageSujet: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aVen 31 Aoû - 16:51

"Vous êtes sûr que je peux rentrer, Docteur Wade ?"

Les mots de cet agent de sécurité résonnaient à travers l'immense pièce, se frayant un chemin entre les différents objets, outils, carcasses et inventions parsemés dans tout le laboratoire. L'homme en uniforme était penché à la porte d'entrée et tentait d'apercevoir, à travers le ramdam dans lequel était plongé l'ancienne fonderie, le destinataire de ses paroles. Ce dernier était assis à l'un des ateliers qu'il avait aménagé voilà quelques semaines et, tout en penchant sa tête par dessus une loupe, branchait des circuits électronique. Il ne s'était apparemment pas se rendre compte que son protecteur s'adressait à lui. Le garde tenta de réitérer sa question en se penchant un peu plus, tentant tant bien que mal de ne pas mettre un seul pied à l'intérieur du bâtiment. Le dénommé Wade le lui avait interdit, pour sa propre sécurité. En effet, le grand brun d'une quarantaine d'années assis à l'autre bout de la pièce était en train de faire une opération dangereuse qui aurait pu faire sauter tout le bâtiment. A moins qu'il ne s'agisse d'une excuse pour éviter que l'agent ne voit pas l'avancement des travaux du docteur qui, au bout de la troisième répétition de l’interrogation, tourna la tête d'un air surpris et se leva en répondant :

"Bien sûr, Armando ! Rendez vous au chevet de votre fille, moi et Bill nous nous débrouillerons !"
"Merci Doc." Répondit l'intéressé en faisant un signe de la main. "Oh et si vous pouviez amener du café à Bill d'ici heure ou deux, ce serait très gentil. Le pauvre ne supporte pas le jus de chaussette que lui prépare sa femme et s'il ne bois pas de café, il risque de pioncer jusqu'à l'aube."
"Ce sera fait. Bonne nuit à vous."

Le garde quitta alors la pièce et Wade profita d'être en position debout pour s'étirer les bras et le dos. Il bâilla ensuite, se rappelant qu'il avait travaillé sur l'une de ses nouvelles inventions pendant deux jours sans dormir, ni manger. Le docteur brésilien sentit la fatigue s'emparer de lui, mais, secouant vivement la tête, il se refusait à tomber dans le bras de Morphée pour le moment. Il avait encore du pain sur la planche, entre le propulseur miniature qu'il était en train de finaliser, les cours à la fac qu'il devait préparer et les autres projets qu'il préparait. Il décida néanmoins de faire une petite pause quand il regarda l'heure sur son téléphone portable :

"Une heure du matin ? Il va falloir que je me charge encore en Guarana si je ne veux pas que mes étudiants m'engueulent demain parce que je dors en cours."

Tranquillement, mettant ses mains dans les poches de son bleu de travail, il traversa l'immense salle et se rendit au niveau d'une petite cuisine équipée. Là, il fouilla dans des placards pleins de boîtes de conserves, de paquets de barres énergétiques et d'outils qu'il avait posé là et oublié de reprendre. Il retrouva ainsi sa paire de lunettes à soudée fétiche et modifiée qu'il mit autour de son front. Il sortit ensuite un paquet de café moulu et un pot transparent contenant une drôle de poudre brune issue d'une plante brésilienne et à grand pouvoir anti fatigue : le guarana. Il approcha le tout d'une cafetière paressant archaïque à côté de tous les bijoux de technologie trainant dans l'ancienne fonderie. Le docteur de Rio saisit alors une cuillère à soupe et un filtre. Il plaça celui-ci dans la cafetière, y ajouta quelques cuillère à soupe de café et une de guarana. Enfin, il mit l'eau et alluma sa machine.

Bâillant une nouvelle fois, Wade se tourna vers son bureau à quelques pas de là. Il y vit alors quelques plans posés en désordre sur des copies de cours, un ordinateur visiblement en plein traitement de données et des fourniture se partageant le peu de place restant avec des emballages vides de barre chocolatée. Le quarantenaire frotta alors son bouc entre son pouce et son index en s'approchant du désordre. Du bout du doigt, il surligna les pages d'un vieux grimoire grand ouvert et à moitié caché par différents plans de machines. Après plusieurs dizaines de minutes, il saisit un crayon et commença à entourer différents mots. Il sortit ensuite son portable de sa poche, le porta près de sa bouche et déclara :

"Note pour le projet de bouclier anti-magie : se renseigner sur la dénommée Madame Xanadu, elle semble s'y connaître sur le sujet...Ah et acheter un taille-crayon, à moins qu'il me reste assez de rasoirs pour en faire un..."

Soudain, une odeur de café tout chaud empli l'air frais abondant dans le bâtiment. Wade sortit alors de ses réflexions et se dirigea de nouveau vers la cafetière. Il se rempli un mug à l'effigie du drapeau Brésilien et mit le reste du café dans un thermos. Il attrapa ensuite un sachet de sucres, en mit quelques uns dans le thermos et remua doucement cette dernière quand il entendit la porte d'entrée de l'usine s'ouvrir. Pensant qu'il s'agissait du second agent de sécurité de la bâtisse, il se retourna avec un large sourire...avant d'être totalement surpris par une présence...imprévue.
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MessageSujet: Re: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aVen 31 Aoû - 17:49

La fatigue gagnait l’enfant qui continuait de marcher dans le noir. Perdue, elle se nourrissait de ce qu’elle pouvait prouver mais son état commençait doucement à se dégrader depuis qu’elle avait quitté "sa maison" après le suicide de l’homme qui l’avait ramené à la vie, son père selon-lui, son créateur selon elle. C’était une nuance bien différente, car aux yeux de cette enfant-là, elle n’avait pas grandi avec lui, elle s’était juste réveiller dans son laboratoire improvisé et il lui avait raconté les souvenirs qu’elle avait oubliés. Elle n’était pas une gamine comme les autres, la technologie qui coulait dans ses veines la rendait moins vulnérable à la faim, au froid ou même à la soif mais il n’en restait pas moins qu’elle restait un savant mélange entre technologie et humain. Ainsi, elle avait malgré tout besoin de manger, de boire, de sommeil aussi, et tout cela commençait dangereusement à manquer à la petite fille qui avait, jusqu’à présent, fuit toute civilisation, tout aide. Volant ou fouillant les poubelles pour subvenir à ses besoins. Mais ce soir, elle s’était bien trop éloigner de la ville, elle s’était simplement perdue en cherchant un endroit calme où elle pourrait se terrer et dormir.

Alors qu’elle marchait dans la sombre nuit, elle s’arrêta net en entendant un craquement derrière elle, aussitôt suivit d’un grognement qui ne lui plaisait pas. Dans la sombre nuit, elle pouvait voir apparaitre devant elle les yeux luisant d’un animal, ignorant encore sa nature, sa silhouette masqué par les ténèbres, la demoiselle n’avait seulement le "plaisir" que de voir ses yeux brillant à la lueur de la lune. Elle recula d’un pas, sans oser lui tourner le dos, observant cette chose qui s’avança lentement. Babine relever, bave dégoulinant de ses crocs acérés. Le chien, errant semble-t-il, voyait en l’enfant un repas ou un danger. La gamine ne tenait pas vraiment à savoir si elle pouvait lui faire peur, son instinct de survie lui intimait de courir, de s’en aller. Et lorsque l’animal voulu bondir sur la petite, celle-ci prit ses jambes à son cou, courant le plus rapidement possible vers la lumière qu’elle suivait depuis qu’elle l’avait aperçue !
Arrivant devant la vieille porte de l’usine, elle l’avait ouverte, sans se poser de question, le chien la suivant toujours de très près, elle ne remarqua pas que les lieux était occupé, ne remarquant pas qu’il y aurait un témoin d’un étrange phénomène.

Se sentant réellement en danger, arriver à ses derniers retranchements, les doigts de sa main droite semblaient doucement fusionner alors que son bras s’allongeait et prenait le reflet d’une longue lame tranchante. Dos au mur, le chien s’était précipité vers la demoiselle qui d’un coup empala l’animal sur son bras changer en "épée". L’animal avait poussé un jappement aigu lorsque la lame le transperça, ne le tuant pas directement mais le vidant lentement de son sang. Tremblante et faible, elle se laissa doucement glisser le long du mort alors que la lame reprenait forme humaine, petit main se trouvant directement dans le corps du chien lorsqu’elle l’ôta dans un bruit de sussions à faire pâlir le plus endurcit. Son bras, sa main, était immaculé du sang de l’animal errant alors qu’enfin ses yeux se posaient sur le témoin de la scène. Son regard était étrange, son iris grise semblait presque métallique, seul témoin de sa nature pas entièrement humaine. Et pendant un instant, elle crut revoir l’homme qu’elle avait longtemps appelé "papa" sans le connaître véritablement.

Il lui était toujours étrange de ce souvenir, alors qu’elle était incapable de savoir ce qui s’était passé avant son réveil dans ce laboratoire. Connaissant son nom, son histoire, seulement parce qu’on les lui avait raconté. Détournant ses yeux sur le chien qui rendait son dernier souffle tout en déversant tout autour de lui une flaque rouge visqueuse. Dans la réaction de la petite, il n’y avait pas de véritable peur, seul l’instinct, la décision entre vivre ou mourir, il n’y avait pas de larme, pas de culpabilité, pas de plaisir non plus. Elle semblait dépourvue de toutes ces choses qu’on nommait : sentiment. Assise ainsi à terre, elle reposa une nouvelle fois encore ses iris sur l’homme présent. Incapable de dire ou de faire quelque chose, ne cachant pas ce qu’elle était, qui elle était, elle semblait analyser la situation, cherchant à savoir si elle était encore en danger ou non.
Inclinant légèrement la tête sur le côté, elle plissait des yeux, mais son regard se détourna encore une fois lorsqu’elle remarqua la présence de nourriture. Et tout semblait alors disparaitre de son champs de vision, la nourriture…


« J’ai faim »
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MessageSujet: Re: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aLun 3 Sep - 9:52

Alors là, de toutes les choses qui arriver à Wade en cette froide nuit d'Avril, le docteur était loin de se douter que celle-ci arriverait. En se dirigeant vers la porte de son labo, la thermos de café à la main, il fut surpris de découvrir une jeune fille aux habits salis et poursuivie par un chien. Jusque là, rien de bien surprenant dans une ville comme Gotham où justiciers en costume de chauve-souris, clown et autres humains à peau de crocodile errer dans les rues. En observant la demoiselle et l'air menaçant du canidé, le professeur Brésilien se dit qu'il s'agissait d'une sans-abri s'étant un peu trop approcher des bâtiments d'Ace Chemicals. Il alla alors se diriger vers un balai pour repousser le clébard trop agressif quand, tout à coup, un évènement inattendu lui coupa la chique. Le chien bondit sur l'enfant qui, comme par magie, transforma son bras en lame et transperça l'animal. Ce dernier émit un cri effroyable, mais qui cessa immédiatement quand "l'avant-bras" de la jeune fille empala sa colonne vertébrale. Le membre repris alors une forme normale avant que la demoiselle le fasse sortir du corps mutilé du chien. Pas le mouvement le plus propre à faire sur le coup, mais Wade était bien trop abasourdit pour s'en soucier.

Il resta ainsi immobile quelques instants, tentant de réfléchir à ce qui venait de se passer. Alors qu'il voyait la jeune inconnue s'asseoir contre le mur sur lequel elle était adossée, le cerveau du scientifique, comme pour ne pas paniquer, commença à emmètre différentes hypothèses. Qu'étais donc cette enfant ? Était-elle un androïde ? Un cyborg ? Un extraterrestre ? Ou encore une sorte de super-soldat ? Dans sa tête, Wade analysait les données, empêchant ainsi sa nervosité de prendre le dessus. De son côté, le regard de la jeune fille se fixa sur les restes de barres chocolatées placées sur le bureau en lançant un "j'ai faim" sans la moindre émotion, que ce soit sur le visage ou dans la voix. Instinctivement, le professeur fouilla dans la poche intérieur de son blouson rouge décoloré, en sortant un paquet de petits gâteaux. Il se rapprocha ensuite de l'enfant, se mit accroupi et lui tendit le coupe-faim en déclarant :

"Tiens, prends. C'est au raisin, c'est bon, chimique mais bon quand même."

Alors qu'il attendait que la drôle d'inconnue ne lui prenne l'encas des mains, Wade continuait de se demander qu'elle était ses origines. Elle ne pouvait être un androïde car, même si elle semblait dépourvue d'émotion, elle n'aurait pas vraiment besoin de manger de la nourriture. Une alien ? Pourquoi pas, le docteur avait déjà entendu parlé de ce justicier martien capable de changer de forme. Un cyborg ou un Super-soldat ? Ces deux conclusions était encore acceptable, même si dans le second cas, l'homme qui voulait faire d'une gamine une arme de guerre devait avoir un sacré grain. Toutefois, dans une ville comme Gotham où les psychopathes courent presque les rues, ça n'aurait rien d'étonnant. Enfin, pour le moment, il fallait peut être penser à installer son "invitée" plutôt que de la laisser par terre près de la porte. Le Brésilien y réfléchit un peu avant de se relever :

"Euh...vu ton état, j'imagine que quelques cookies ne suffisent pas." Dit-il en désignant un coin de la pièce où était installé un matelas sur le sol et un vieux fauteuil en cuire. "Je vais t'installer sur le fauteuil là-bas et te préparer un truc chaud, ça te va ? Tu veux que je t'aide à te relever ?"

A peine eut-il le temps d'avancer que Wade entendit des bruits à l'extérieur. Quelqu'un était en train de l'appeler. Il en conclut vite qu'il devait s'agir du second agent de sécurité de l'usine. Le dénommé Bill avait dû entendre le cri du chien depuis la cabine où se trouvait la barrière du parking. Connaissant le problème d'embonpoint de son garde et ne le souhaitant pas lui faire voir l'état de son labo, le docteur se précipita à la porte qu'il commença à fermer quand l'homme en uniforme, taser à la main et essoufflement à la bouche :

"Dr Wade ! Vous allez bien ? Que se passe-t-il ?"
"Rien, rien Bill." Répondit l'intéressé en entrouvrant la porte de manière à mettre le cadavre de chien et la jeune fille hors de vue de son interlocuteur. " Vous pouvez retourner à votre poste."
"Mais ce bruit que j'ai entendu."
"Ce n'est rien, un test d'une de mes nouvelles inventions, un communicateur pour chien. J'ai encore quelques problèmes avec le volume."

Devant le sourire forcé du scientifique, Bill se contenta de hausser les épaule et de faire demi-tour. Il fut alors interpellé par Wade :

"Au fait Bill. Tenez, votre thermos de café."
"Ah merci." Répondit l'homme en récupérant le dit objet. "Je vous la rendrais tout à l'heure."
"Je vous en pris gardez là, j'en ai plein d'autre."

Nouveau rictus du professeur et nouveau départ du garde. Le docteur se retourna alors en fermant la porte. Il soupira un bon coup, réalisant qu'il venait d'éviter une situation embarrassante. Il se souvint ensuite de sa fausse excuse et saisit son téléphone portable. Il pianota dessus pour ne pas oublier de se renseigner sur la possibilité de faire un traducteur instantané anglais/chien. Il rangea ensuite son portable dans sa poche et regarda en direction du cadavre du chien et de la jeune fille. Il fit un large sourire à l'enfant et se frotta les mains en déclarant :

"Bon, ce chien va pouvoir me permettre de tester ma serpière-robot et mon ramasseur d'ordure automatique. Sinon jeune fille, tu préfère le corned-beef ou les haricots rouges ? Ou les deux peut être ? Au fait, je suis le Docteur Wade et toi ? Comment t'appelles-tu ?"
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Eve Feynman

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MessageSujet: Re: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aLun 17 Sep - 16:03

Le corps de l’animal gisait là, quelque soubresaut faisait bouger légèrement ses pattes arrière alors qu’il se vidait lentement de son sang. Et au centre de cette scène gore se trouvait Eve, à l’allure innocente et enfantine derrière ses longues mèches de cheveux sales, sa petite robe abimée, poussiéreuse. Son air presque misérable et étrange. Son regard était froid, comme la marbre, son geste pour elle n’avait rien de choquant, il n’était le résultat d’un simple choix de survie. C’était le chien, ou elle. Implacable décision, elle ne se rendait absolument pas compte que son geste n’était pas celui de la petite fille qu’elle tentait pourtant d’apparaître et d’être aux yeux de tous. Alors qu’elle se plaignait de sa faim, le témoin de la scène s’était approché d’elle, se mettant à sa hauteur en s’accroupissant, lui tendant alors une collation. Elle regarda le paquet, observant l’homme un instant. Elle se souvenait encore des conseils de son "défunt" créateur et père : ne parle pas aux inconnus. Malgré tout, son estomac réclamait ce maigre repas :

"Tiens, prends. C'est au raisin, c'est bon, chimique mais bon quand même."

Attrapant le paquet, elle murmura un bref merci avant de s’attaquer à l’ouverture de celui-ci. Et durant cet instant, le témoin n’existait plus, extirpant la friandise biscuiter de son sachet, elle en croqua un morceau qu’elle mâcha longuement. Elle avait lu dans divers livres que mâcher était un mécanisme important pour une bonne digestion. Et cela avait été un réflexe de plus, programmer pour faire ce qu’il y avait de meilleur pour elle, c’était presque ainsi qu’elle l’aurait définit si elle en avait réellement été capable. Grignotant les pâtisseries industrielles, elle semblait avoir complètement détaché son attention du chien mort et de l’homme jusqu’à ce que celui-ci lui désigne un coin de la pièce où se trouvaient un matelas et un vieux fauteuil. La scène était presque effrayante mais l’enfant ne retenait que la possibilité d’avoir un véritable toit au-dessus de sa tête et surtout, un véritable repas. Acquiesçant simplement à chacune de ses questions ( la bouche trop pleine de ces biscuits pour pouvoir prendre la parole ), elle sursauta cependant, manquant presque d’avaler de travers ce qu’elle avait dans la bouche. Le "docteur" s’était précipité vers la porte de l’entrée, là où se trouvait à présent quelqu’un d’autre.

C’est sans se douter que ce que le témoin essayait de faire c’était de la protéger d’une certaine manière ( ou alors de garder égoïstement sa découverte ). Se relevant d’elle-même, elle se dirigeait vers le matelas et le fauteuil qu’il avait désigné alors qu’il discutait avec quelqu’un au pas de la porte. Derrière elle, ses chaussures alors qu’un pan de sa robe laissait des traces de sang, imprimant la semelle de sa chaussure sur le sol, et quelque goutte que le tissus avait absorbé et laissait à présent retomber. C’est sur le fauteuil qu’elle jeta son dévolu, s’installant dessus, balançant légèrement des pieds en attendant le retour de l’adulte. Et lorsqu’il referma la porte, elle reposa ses yeux vert sur celui-ci. Le suivant du regard, il était devenu son unique attraction du moment, son allure avait eu l’art de la mettre directement en confiance, à l’aise, peut-être était-ce parce qu’il lui rappelait inévitablement de l’homme qui se disait être son père.


"Bon, ce chien va pouvoir me permettre de tester ma serpière-robot et mon ramasseur d'ordure automatique. Sinon jeune fille, tu préfères le corned-beef ou les haricots rouges ? Ou les deux peut-être ? Au fait, je suis le Docteur Wade et toi ? Comment t'appelles-tu ?"

Inclinant la tête sur le côté en regardant le corps du chien, elle essayait d’imaginer à quoi pouvait ressembler les machines dont parlaient l’homme, toujours d’un naturel très curieux. Analysant chacune des questions que le "docteur Wade" lui avait poser, elle répondit à chacune d’entre elle dans l’ordre.

« Les deux…Et je m’appelle Eve… »

Elle fixa l’homme, longuement, il était donc docteur, comme son père. Elle se demanda alors si celui-ci ne le connaissait pas. Malgré son étrange capacité à ne rien ressentir d’émotionnel, elle pensait presque naïvement que tous les docteurs pouvaient se connaitre, comme un genre de guilde ou de secte.

« Mon papa aussi était un docteur… »

Avait-elle fini par lâcher en le regardant, son regard semblait essayé de déceler quelque chose, peut-être un froncement de sourcil, une trace de vérité ou de mensonge dans ses prochaines paroles. Malgré tout, elle se détourna rapidement de son observation pour regarder l’endroit dans lequel elle se trouvait. Il lui rappelait un peu la grande cave qui servait de laboratoire pour son père. Là où elle avait "vu le jour" si on pouvait dire cela ainsi. Là où elle s’était simplement réveiller au son des bip’s régulier.
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MessageSujet: Re: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aVen 21 Sep - 18:03

En se retournant, le Docteur découvrit que la jeune fille s'était elle-même déplacé jusqu'au fauteuil où il avait l'habitude de rêvasser et imaginer ses nouvelles inventions. D'ailleurs ce meuble en cuir, bien que relativement neuf, commençait à prendre sa la trace de son corps las. Espérant que ça ne gêne pas son invitée, Wade sortit de nouveau son téléphone portable de sa poche. Il lui fallait faire venir ses robots nettoyeurs pour se débarrasser du cadavre du chien et, comme pour tous les mobiles modernes, il avait une applications pour ça... ou plutôt, il avait créer une application pour ça. Il pianota rapidement et avec facilité sur son engin, faisant bien attention de ne pas enclencher l'un des gadgets qu'il avait mis à l'intérieur. En quelques secondes à peine, deux machines s'allumèrent à l'autre bout de la pièce dans une symphonie de bips et de diodes clignotantes. Il sourit ensuite à la prénommée Eve et lui dit :

"Bien Eve, enchanté de te connaitre. Assied toi et regard le spectacle de deux machines tentant de se débattre pour tenter de nettoyer ce bordel pendant que je te prépare le vrai repas d'un scientifique : une soupe de haricots avec corned beef sur toast. Crois-moi, c'est meilleur qu'il n'y parait."

Tout en se frottant les mains, Wallace se dirigea ensuite vers la partie kitchenette de son labo. Il croisa alors ses deux robots nettoyeurs, l'un en forme de cube d'un mètre cube et l'autre semblable à un pac-man sur chenilles. Pendant que ce dernier s'affairait à gober la carcasse du canidé, l'autre tentait tant bien que mal d'aspirer la flaque de sang qui se répandait sur le sol. En parlant de sang, le Brésilien remarqua que son invitée avait le bras couvert d'hémoglobine. Pour éviter qu'elle en mette partout sur elle et sur le fauteuil, qui pourtant était déjà parsemés de taches de café et d'huile moteur, il lui montra une serviette posée aux pieds de la jeune fille en déclarant :

"Tiens si tu veux te laver les mains avant de manger, essuie-les avec cette serviette. Elle est un peu humide, mais c'est parce qu'elle est imprégné d'un liquide nettoyant que je test en ce moment. T'en fais pas, pour l'instant, elle ne m'a fait de trou dans la peau."

Retirant les outils et vieilles boites de conserves vides de son plan de travail, le docteur ouvrit un placard. Il en sortit une boîte de haricots, paquet de pain de mie un peu rassis, mais garantit sans moisissures, et un sachet de corned beef sous vide. Ensuite, il alluma sa plaque électrique, rinça rapidement une des casseroles empilées dans l'évier et la posa dessus. Puis, il nettoya un tournevis encore neuf et se servit de lui pour ouvrir la boîte de haricot qu'il vida dans la casserole, ne manquant pas de remuer régulièrement. Dans le même temps, il ouvrit le sachet de viande, en coupa des tranche qu'il disposa dans une assiette. Il sortit ensuite deux tranche de pain de mie qu'il fit toaster dans son toasteur, qu'il avait vidé des plans "rangés" à l'intérieur. Continuant de cuisiner, il entendit la jeune fille lui parler de son père à l'imparfait. Serait-il mort ? En tout cas, il était docteur, mais vu l'état du corps d'Eve, Wade se demanda rapidement qu'elle était la spécialité de ce fameux papa :

"Dis-moi jeune fille." Lança-t-il en s'occupant de sa nourriture. "Ton père était docteur en quoi ? Il s'occupait de gens ou de machines ? D'ailleurs, pourquoi parles-tu de lui au passé ?"

Certes, il ne fallait pas être devin pour voir que la demoiselle avait vécu un enfer. Et puis, la transformation de son bras était plus qu'intrigante. Quelqu'un s'était servit d'elle pour des expériences ? Avaient-elles eut lieu à Gotham ? Avec la proportions de fou traînant dans le coin, Wallace en vint à se demander si la jeune fille avait un jour était traitée comme un être humain. Tout en écoutant les réponse de son interlocutrice avec attention, le brésilien ne cessait de se demander comment quelqu'un avait pu faire ça à une enfant. Bien sûr, il voulait savoir ce qu'elle pouvait faire d'autre, mais il préféré d'abord bâtir une relation saine avec cette gamine avant de laisser aller sa curiosité scientifique. Une fois qu'il avait terminé sa mixture, il prit une assiette et en déposa une bonne moitié de la casserole à l'intérieur. Il s'occupa ensuite de récupérer le pain toaster et posa les tranches de corned beef dessus. Le docteur s'étonna alors de belle présentation qu'il avait réussit à faire. Ce n'était pas du trois étoile, mais ça en valait bien une. Il saisit alors l'assiette avec des gants thermos-protecteur et la posa, avec des couvert, sur une petite table à roulette. Il avança ensuite le tout à Eve en déclarant :

"Mademoiselle est servie. Attention c'est chaud."

Il s'étira ensuite, la fatigue de ses multiples nuit blanches commençant à peser sur les muscles et les articulations. Il laissa la jeune fille se dépêtrer avec sa préparation avant de lui demander de nouveau :

"Au fait, c'est ton papa qui fait que tu pouvais transformer ton bras ?"
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MessageSujet: Re: Une nuit agitée (avec Eve Feynam)   Une nuit agitée (avec Eve Feynam) Mininew-3561a9aJeu 1 Nov - 19:02

Les yeux de la petite se posèrent sur les machines, s’afférant à leur tâche respective. Son regard se perdant dans le vide et la contemplation, même si il était toujours diriger vers les machines, sont expression était inanimé, ressemblant beaucoup plus à une poupée ou un robot qu’autre chose. Ses souvenirs lui renvoyait les hurlements de sa prétendue mère, elle avait tout essayé pourtant pour ressembler à sa petite fille mais rien n’y avait fait, elle l’avait tout simplement traité de machine.
Et pourtant, en observant les véritables machines à l’œuvre, elle se disait que la déduction de cette femme désespérée n’était en rien véridique. Après tout, elle connaissait les nuances, alors que les machines ignoraient ce concept. Il y avait beaucoup de chose que la demoiselle ne connaissait, ne comprenait pas mais elle pouvait faire la différence entre elle et ces inventions. Plonger dans un tout autre monde, elle semblait complètement déconnecter, jusqu’à ce que la voix du "Docteur" ne la réveille subitement, clignant des yeux, elle tourna les yeux et la tête vers lui. Il lui désignait une serviette, non loin d’elle, se détournant de lui pour prendre les tissus humides, il lui expliquait que c’était pour laver ses mains si elle le souhaitait. Ce n’est qu’en cet instant précis qu’elle fit attention à la couleur poussiéreuse de sa peau. Tournant sa main gauche dans chaque sens avant de la frotter du tissu, elle laissa cet étrange liquide faire son travail, retrouvant rapidement la couleur naturelle de ses doigts, de ses paumes. Elle reposa celui-ci à l’exact endroit où elle l’avait pris, se retournant à nouveau vers son hôte.

Enregistrant chaque question, elle y répondit lentement, sans pourtant réfléchir à ce qu’elle disait, elle donnait chacune des réponses dans l’ordre où les questions lui avaient été posé :

« C’était un physicien, il s’occupait de moi, mais il est mort. »

En réalité, elle se rendait compte à quel point elle ignorait tout de l’homme qui disait être son père depuis sa naissance et aussi celui qui avait permis sa renaissance. Il n’avait fait que lui raconter les souvenirs qu’elle était censé avoir, jamais il n’avait réellement parlé de qui il était lui…Elle savait que c’était un physicien, mais ignorait complètement l’origine de ses travaux à la base. Elle ne pouvait qu’émettre des possibilités, des hypothèses.
Et alors que l’odeur de la nourriture emplissait la pièce, Eve posa ses mains dans le creux de son ventre, se crispant légèrement lorsque son estomac commençait à se tordre d’impatience. Tant et si bien qu’à peine eut elle le plat sous ses yeux qu’elle en avait déjà attraper les couvert, avalant tout rond la première bouché avant même qu’elle puisse entendre et enregistrer l’avertissement du Docteur concernant la chaleur du plat. Mais elle ne semblait pas se plaindre, ayant bien trop faim pour pouvoir véritablement faire attention à la température de sa nourriture. C’est ainsi qu’elle engouffra plusieurs grosse fourchette dans sa bouche, avalant en mâchant à peine. Elle ne calma ses ardeurs quand d’autre question lui furent posée.

Avalant ce qu’elle avait en bouche, elle garda la fourchette dans l’assiette, fronçant les sourcils :

« Oui mais ce n’est pas vraiment ce qu’il souhaitait… C’est un effet secondaire pour lui…»

Elle se remit à manger, lentement cette fois, replongeant dans le peu de souvenir qu’elle possédait. C’était étrange d’avoir une vie qui pour elle débutait dans une cave alors que la majorité des gens qu’elle avait pu croiser ou connaitre arrivait à ce souvenir de leur enfance. Une étrange sentiment montait en elle, son poing se crispèrent sur sa fourchette, incapable de comprendre ce qu’elle ressentait, incapable même de le décrire, c’était juste très désagréable.
La machoire crispée, elle ajouta à ses paroles :

« Il voulait refaire vivre sa fille… »

Elle avait pourtant obéis à chacune de ses exigences, elle avait dit oui à chacune de ses demandes, elle avait été une bonne petite fille mais cela n’avait pas suffi il avait préféré l’abandonner sans lui expliquer ce monde…Sans lui dire pourquoi…Son poignet se décrispa soudainement, reprenant le rythme de son alimentation. Elle reprit la parole au bout de trois bouchés de plus.

« il a échoué »

Conclu-t-elle froidement.
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