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| Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] | |
| | Auteur | Message |
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Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Lun 9 Juil - 14:09 | |
| J’essayais de réfléchir aussi vite que nous roulions Dick et moi sur ma moto. La soirée ne s’était encore une fois pas déroulé comme prévus. A croire que depuis que j’avais remis mon costume, je n’étais bonne qu’à faire des bourdes, mais cela ne durerait qu’un temps, j’en étais persuadé, enfin j’essayais d’en être convaincu. Une erreur de conduite comme je l’avais fais était excusable quand j’avais seize ans, mais pas dix ans plus tard. Nous étions rentré dans les égouts, filant à une vitesse folle pour rejoindre ma base et mon chez moi. La porte d’entré s’ouvrit automatiquement, puis se referma derrière nous. Dick n’avait pas arrêté le moteur que j’avais déjà sauté de la selle. La lumière s’était allumé, faisant découvrir à Dick ma Batgirl’s cave. Rien de plus que l’ancien sous sol de l’entrepôt que j’avais réaménagé pour me servir vraiment de base. Dans un coin se trouvait tout un tas d’appareil d’entrainement allant de barre parallèle à des appareilles de musculations en passant par les habituels sacs et mannequins de frappe. A l’opposé se trouvait de quoi s’occuper de ma moto et de mon costume avec un peu plus loin dans l’ombre l’escalier qui menait à l’étage supérieur. Au centre se trouvait le mannequin sur lequel reposait mon costume avec divers présentoir et rangement pour mes différents outils.
C’était assez difficile de décrire avec précisions mon état d’esprit. J’étais énervé, heureuse, inquiète, impatiente et curieuse. Je devais passer mes nerfs sur quelques choses pour réussir à garder mon contrôle et surtout pour ne pas montrer à Dick à quel point sa présence me troublait plus qu’elle ne le devrait.
- Delphie! Criais je, tant pis pour le secret, cela m’occuperait l’esprit.
- Oui Batgirl. La voix de Delphie n’était pour l’instant audible que dans mon casque et cela resterait comme ça jusqu’à ce que je le retire. Un bref instant je me dis que j’avais l’air un peu idiote à hurler comme ça dans le vide.
- Je veux savoir ce qui c’est passé! Continuais-je, retirant ma cape que je fixais au manequin. Je veux un diagnostiques de tout les systèmes de connections. L’historique de chaque demande enregistré, de chaque mouvement de donné, des requêtes sur tout les sites et plateformes. Je veux que tu isoles les Archives de Backup de 0 à 32. Isole aussi la plateforme S.D du réseau intranet et extranet. Aucune connexion ne disposant pas de mes accréditation vocale n’est dorénavant autorisé.
- Zéro trois point cinq sept avant fin des opérations.
- Déconnexion Batgirl. Déconnecte aussi les systèmes secondaire et tertiaire pour gagner en puissance.
- Nouvelle estimation. Zéro deux point zéro trois avant fin des opérations. Cette fois ci, la voix de Delphie sembla raisonner dans toute la maison. Une voix masculine qui ressemblait un peu à celle de Dick, avec un léger accent anglais en plus. Kara m’avait dit qu’elle n’avait pas trouvé mieux et je devais sans doute m’estimer heureuse qu’elle n’ai pas trouvé d’enregistrement de Dick.
- Merci Delphie. Murmurais je, retirant mon casque. Mes cheveux retombèrent en cascade sur mes épaules. La douleur recommençait à ce faire présente. Doucement je déposais mon casque sur le mannequin. Une grimace plus tard du à la douleur de mes cotes, je me retournais vers Dick.
- Désolé, je ne suis pas très accueillante. Dis je doucement, essayant de sourire à mon sauveur.
Je retirais rapidement la charge électrique qui se trouvait dans mon gant droit avant de l’ôter pour le ranger à son tours, bientôt suivit de mon gant gauche. Je n’avais pas l’intention de retirer tout mon uniforme, en dessous je ne portais qu’un soutien gorge de sport et un short un peu genre cycliste, tout cela laissait largement voir les différentes cicatrices et marques que je m’étais faite après l’attaque du Joker. Il ne s’était pas intéressé à moi à l’époque, je n’avais pas envie de lui montrer ça maintenant.
- Bienvenue chez moi. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Mar 31 Juil - 18:52 | |
| Dick avait donc suivi son amie, entrant dans cette "Batgirl's Cave" et il se fit la remarque qu'il devrait avoir sa propre Nightwing(s Cave quelque part dans Gotham, même si ça faisait extrêmement prétentieux. Barbara était déstabilisée, il pouvait le sentir à sa voix et à sa façon de se déplacer. Peu de gens l'auraient vu mais ils avaient eu une relation si...parfaite, qu'il avait mémorisé son comportement et il pouvait presque décrypté toutes ses émotions. Ce qu'elle ignorait peut-être cependant, c'était que lui-même était très gênée. Il avait l'impression de ne pas l'avoir vue depuis une éternité. Depuis que Bruce Wayne était revenu.
"Je n'ai pas l'habitude d'entrer dans les caves des filles, c'est...pas mal. Je me demande si toutes les femmes en cachent une, ou s'il n'y a que toi. Et Delphie a une voix tout à fait charmante."
Richard sourit. L'humour avait toujours masqué ses émotions plus profondes et de toute façon, la voix de l'intelligence artificielle ne lui paraissait pas étrangère. Il était sûr de faire rire Wally West s'il lui racontait ça. Il s'imaginait déjà en train de lui dire que son ex-petite amie avait conçu pour lui tenir compagnie un mélange entre sa propre voix et celle de son majordome. Le side-kick de Flash aurait alors tenté d'imaginer un enfant venu du futur né de l'union de Dick Grayson et d'Alfred Pennyworth qui serait entre temps devenu Alfredette et dont on aurait placé la conscience et les cordes vocales dans un robot destiné à aider Batgirl.
Mais ces hypothèses farfelues ne verraient jamais le jour puisque Nightwing ne raconterait rien. Ce détail était entre lui et Gordon. Même si West était son meilleur ami,, ça ne le regardait pas. Et le jeune homme serait hypocrite de s'en moquer car lui-même aimait auparavant entendre Oracle lui donner des conseils lors de ses missions et maintenant quand il était seul, en plein combat perdu d'avance contre des criminels diaboliques, il lui arrivait de se concentrer sur sa voix pour devenir plus fort. Pour se donner une raison de plus de vaincre. Et le plus souvent, ça fonctionnait.
Cependant, à l'instant le pupille du Chevalier Noir se sentait mal à l'aise, nu - et d'ailleurs il l'était sous son costume, enfin quasiment -, dans ce genre de situation il mettait les mains dans ses poches mais pour cette fois, il n'en n'avait pas. Il ne savait pas quoi dire, il ne savait plus quoi dire. Il savait qu'un essai d'humour mal dosé pourrait lui faire se prendre une gifle. Il savait aussi qu'elle n'aimerait peut-être pas parler de son accident et de comment elle s'en est sortie et que la discussion finirait par des reproches d'Elle à son égard, comme quoi il n'avait pas été suffisamment présent, comme quoi il ne l'avait jamais suffisamment était, comme quoi il n'aimait que lui. C'est pourquoi il n'avait qu'une envie : s'en aller. Mais il ne le pouvait pas, ce serait donner raison à la rouquine.
Enfin tous les mots sortir dans une phrase pleine d'exentrisme anglais, sans l'élégance :
"C'est marrant parce que je m'attendais avoir un poster du Joker rempli de fléchettes. Parce que moi j'en ai un depis ton...ton...enfin, tu sais...D'ailleurs, tu sais pourquoi c'est revenu ? Comment ? Pourquoi n'as-tu prévenu personne ? Qu'est-ce que te voulait ces types ? u alors c'est toi qui les as cherché ? Tu voulais annuler le miracle ?" | |
| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Mer 8 Aoû - 7:01 | |
| - C'est vrai que tu as plus as plus l'habitude d'entrer par les fenêtres de leurs chambres. Dis je un sourire en coin sur le visage.
Pas qu'il l'avait fait spécialement avec moi. Il ne s'était passé que très peu de temps entre la découverte de nos identités respectives et sa fuite ou son départ tout dépendais des points de vue. Moi je voyais un peu des deux. C'était compliqué comme situation.
- Pour Delphie, si tu pouvais garder ça pour toi, je préférais. Dis je doucement en retirant ma ceinture, que je posais sur le présentoir fait à son attention. J’en une respiration plus douloureuse, passant rapidement ma main sur mes cotes. J'espère que je n'avais rien de cassé. Non, si j'avais des cotes cassés, la douleur serait bien plus importante, je devais juste avoir une cote fêlé ou quelques choses comme ça. De toute façon je traitements serais le même : Plusieurs mètres de bandage. J'attrapais mes lunettes que j'avais laissé ici avant d'enfiler mon masque.
- Non, je n'ai pas trouvé d'image de lui assez moche pour faire ça. Dis je en riant, me retournant vers Dick pour le regarder. J'avais bien l'intention de me venger, mais tout de même j'avais passé l'âge de tirer aux fléchettes sur une photo du Joker, quand le moment serait venue, je m'occuperais de lui c'était certain et la ville en serait débarrassé. Je ferais ce que Bruce n'avait jamais eu le courage de faire. Par contre je ne sais pas si ce que disais Dick était vrai, avait il vraiment ce genre d'idiotie chez lui ? Cela ne m'étonnerait qu'à moitié.
- Une question à la fois Dick. Dis je en m'approchant de lui. Cela n'a rien d'un miracle. Commençais je en mettant les accents sur miracle. J'ai travaillé pour pouvoir de nouveau marcher. Continuais je ne m’arrêtant juste devant lui.
Comme pour Bruce je ne voulais pas trop en parler. Ce que j'avais fais ne regardait que moi, j'avais passé l'age de demander et de me justifier. Je voulais être indépendante, je voulais me débrouiller toute seule, même si là je dois avouer que c'était un peu loupé. Si Dick n’était intervenue, j'aurais sans doute été battu à mort.
- Ce que je faisais, mais mon boulot. Je poursuivais les trois, mais Delphie a eu des problèmes pour me localiser, ce qui m'a déconcentré. Du coup j'ai du évité un bus.
J'étais presque certaine que j'avais été piraté et quand je mettrais la main sur ceux qui avait réussi cet exploit, je m'arrangerais pour leurs pourrir la vie comme jamais avant. J'allais aussi devoir renforcer les défenses de Delphie. Je me retournais commençant à me diriger vers l'étage.
- Tu veux peux être boire quelques choses? Dis je alors que je montais difficilement l'escalier. Mes jambes tremblaient j'avais mal. Dès qu'il serait partie j'allais devoir aussi m'occuper de ça. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Sam 11 Aoû - 11:40 | |
| "Du pepsi, s'il te plait. Ou du coca. Bref, un soda, pas d'alcool, je pourrais être indulgent avec les criminels après."
Dick sourit en concluant sa phrase, comme il le faisait souvent. Adossé à un mur il n'avait encore jamais détourné le regard de Barbara depuis qu'il avait fini de scruter la pièce. Elle lui avait proposé à boire par politesse mais aussi pour détourner la conversation sur autre chose que ses jambes et le fameux "miracle". Il n'était pas détective, ni même mentaliste comme Sherlock, Patrick Jane ou Cal Lightman et n'avait pas l'esprit du cynique Grégory House mais il n'avait pas besoin de ce lien de parenté avec la création Doylienne pour comprendre ce que son ancienne petite amie essayait de faire. Tout simplement parce qu'il la connaissait bien et que dans les mêmes circonstances, il aurait sans doute fait de même.
Il rit en repensant à l'histoire du cadre du Joker. Grayson pensait que ça aurait vexé Babs, il était content qu'elle l'ait bien pris. Evidemment, ce n'était pas vrai il n'avait pas de photo du Joker quelque part, même si c'était une idée à creuser. En revanche, il arrivait un masque de Deathstroke qu'il pouvait passer des dizaines de minutes à observer, le regard vide avant de frapper dedans les jours où il allait vraiment mal. Ce masque symbolisait sa peur, ses échecs, sa haine, tout ce qu'il avait de mauvais en lui et même si le garder était malsain, il ne pouvait pas se permettre de s'en séparer. C'était puéril mais tout le monde a ses défauts, et si Batgirl ne partageait pas les siens, elle en avait d'autres, comme celui de n'en faire qu'à sa tête.
Du fait le jeune homme ne tarda pas à revenir à la raison principale de sa présence. Même s'il était assez vexant qu'elle ne lui en n'ait pas parlé et qu'elle ait choisi d'agir seule, ce n'est pas uniquement par problème d'égo qu'il était venu la voir, il y avait plus que ça. Pour la même raison que lui, Batman avait dû passer et faire la morale à la rouquine et s'il ne l'avait toujours pas fait alors il ne tarderait pas à rendre une petite visite à cette chauve-souris femelle. D'ailleurs, cette pensée fit penser à Dick qu'il n'avait pas parler à Bruce depuis un petit moment.
"Toujours est-il que tu fuis mes questions, que ce soit un "Miracle" ou une question de travail."
L'acrobate marqua une pause. Il savait que ce qu'il allait dire aller troubler la rousse - pas le dictionnaire - mais tant pis, il avait bien vu qu'elle avait encore des problèmes à marcher. Il se devait de la secouer mentalement, peut-être qu'elle l'écouterait.
"Batgirl...Babs arrête! Batman et moi on s'inquiétait...Pas parce qu'on doute de toi...Mais parce qu'on t'aime...Tu n'arrives pas à voir ça ?!"
[hrp : Merci et désolé à Gail Simone. La dernière réplique est tirée de Batgirl 3] | |
| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Mer 15 Aoû - 6:36 | |
| J'atteignis enfin le sommet de ce maudit escalier arrivant douloureusement à rejoindre la partie où je vivais de mon entrepôt. C'était organisé comme un grand loft tout ouvert, ou presque la salle de bain et les aisances étaient bien entendu séparé, une habitude que j'avais prise lorsque j'avais du me débrouiller en fauteuil roulant. C'était assez agréable tout cet espace. L'escalier qui menait au sous sol était juste en dessous de celui qui menait à mon bureau, là où je travaillais.
- Je dois en avoir dans un coin. Dis je sans me retourner.
Faut dire que je ne buvais plus que très rarement du soda ou même des jus. Depuis mes dépressions successives, j'avais prit le goût à l'alcool, sans virer, en tout cas plus maintenant dans l'alcoolisme et quand je travaillais je ne connaissais rien de mieux que le mauvais café. Je fouillais rapidement mon frigo, réussissant à trouver caché derrière un pack de bière et à coté d'une bouteille de Jagermeister, une vieille canette de Coca, que je posais sur le bar qui séparait la partie cuisine du salon, accompagné d'un verre. Moi et bien vue que j'allais avoir du boulot et surtout que je ne voulais pas que Dick me voit boire, déjà que la conversation promettait de ne pas être des plus agréable, je me préparais un « bon » café bien serré.
- Ne me fait pas rire Dick, j'ai mal au cote. Bruce ne m'a pas aidé quand j'en avais vraiment besoin, tu n'as pas été là non plus.
C'est vrai, où étaient ils les deux quand le Joker s'en était prit à mon père et moi ? Où était Dick quand Back Mask m'avait prise en otage et que Bruce refusait de s'attaquer à lui de peur de le tuer.
- Vous m'aimez ? Tu m'aimes ? Je crois que j'ai hurlé à ce moment là. Comment pouvait il seulement me dire ce genre de chose ? Qu'il m'aimait, il avait de drôle de façon de me le montrer.
Je n'en revenais pas. Il avait un sacré culot de me dire ça. Combien de fois était il venue me voir alors que j'étais à l’hôpital ? Combien de fois s'était il inquiété de moi ? Pendant un moment je n'avais eu des informations sur lui qu'en rencontrant des vigilantes qu'il avait honoré, pour être polie, plutôt que de m'aider moi à vivre et accepter mon état. Ou était il quand je m'étais tranché les veines un soir des déprimes ? Ou était il quand j'ai du réapprendre à me défendre ? Ou était il quand j'ai du accepter que des gamines reprennent mon rôle de Batgirl ? Ou était il quand je devais me débrouiller dans un appartement qui n'était plus fait pour quelqu'un dans mon état ?
- Tu es comme Bruce. Pire peut être car même lui a reconnue s'être mal comporté avec moi, même s'il ne le regrettait pas. Crachais je. Je sentais que je m'énervais vraiment, mes cotes me faisait mal à chaque mots.
- Tu n'as pas le droit d’apparaître en conquérant et propriétaire, de me dire comment je dois gérer ma vie et repartir t'amuser avec le reste de ton harem de vigilante.
Cela fait du bien quand ça sort, même si ce n'était vraiment pas gentil, mais pour qui se prenait il aussi ? On était plus ensemble, même si ça je le regrettais de temps en temps, je n'étais pas sa subordonné ? Il n'était pas mon père, je n'avais aucun compte à lui rendre. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Mer 15 Aoû - 12:48 | |
| Grayson se frotta les yeux derrière son masque, un tic qu'il avait quand il était énervé ou fatigué. Ce soir il était énervé ET fatigué. Fatigué, las, ou tous les autres synonymes qu'on peut trouver. Cette affaire impliquant Deathstroke et un être encore plus puissant que lui, les conséquences de sa période sous la cape de Batman, ses devoirs envers les Titans et les aides récurrentes physiques comme mentales qu'il apportait à Wally West...Il n'avait pas besoin d'une dispute ex-conjugale en plus...Les paroles de Batgirl résonnait dans sa tête comme des coups de marteaux, comme s'il venait de boire un whisky de trop alors que justement, il ne voulait que du Coca.
Elle avait raison. Nightwing n'avait pas été présent du tout pendant sa convalescence, préférant se dire qu'il aurait pu la sauver et s'en vouloir plutôt que de l'aider dans la situation qu'elle devait affronter. Pendant qu'elle jouait les Oracle pour lui et pour l'ensemble de la Bat-Familly, lui ne venait ne la voir que quand il avait besoin d'elle et il dépensait son rare temps libre à s'amuser avec des conquêtes d'un soir. Et avec Starfire qui était beaucoup plus qu'une conquête d'un soir mais ça il ne valait mieux pas qu'il le dise à Barbara. Encore une fois on revenait au problème de l'ouragan qu'était sa vie sentimentale.
Richard resta un moment silencieux, prouvant indirectement à la rouquine qu'elle avait raison. En connectant par un fil rouge les paroles de Babs et les pensées qu'il avait eu jusque maintenant, il comprit qu'il avait passé plus de temps à aider son meilleur ami super-héros qu'à soutenir sa petite amie blessée, qui avait frôlé la mort. Il n'en n'était pas fier et contrairement à Bruce il s'en voulait. Mais arriverait-il à s'excuser ? Il était bien trop fier pour ça. Surtout que lui aussi avait énormément souffert psychologiquement de la "Killing Joke" du Joker.
"Tu crois que ça m'a fait rire ce qui s'est passé ? Tu crois que je ne suis pas senti coupable de savoir que le meilleur ami de mon mentor avait été retenu prisonnier par le Joker et que ce dernier a tiré sur Toi, et que je n'ai rien pu faire ? Si j'ai fui Batgirl c'est par culpabilité. Tu aurais manifesté clairement des demandes d'aide, on n'en serait peut-être pas là à se disputerpour savoir si j'ai le droit de te donner des conseils ou pas !"
Le jeune prodige ouvrit sa canette de Coca et but la moitié s'en prendre le temps de la verser dans le verre que Gordon lui avait ramené.
"Je t'aime Barbara, plus que n'importe quoi, plus que n'importe qui, plus que j'ai déjà aimé n'importe quelle autre fille."
Sauf peut-être Starfire, il devrait les rassembler dans une même situation pour les comparer. Enfin cette idée ne regardait que lui.
"Sinon, je prendrais bien un café après mon Coca."
Il essaya de sourire. Ses paroles malgré la mise en scène n'étaient pas exemptes de sincérité, et sa voix commençait à s'affaiblir, il commençait à sangloter. Le masque de clown que s'était forgé Dick commencé à s'effondrer. Alors que le masque de Nightwing lui restait bien accroché. Dans tous les cas, il fallait sauver les apparences. Encore un choc psychologique et il allait finir par s'excuser il ne se reprenait pas. | |
| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Mer 15 Aoû - 14:22 | |
| J'espérais que cela ne l'avait pas fait rire, sinon il était bon pour finir à l’hôpital. Il m'énervait, je crois qu'il ne pouvait même pas se rendre compte à quel point chacun de ses mots m'énervait, mais d'un coté, je sentais autre chose remuer dans mes tripes et mon cœur.
- Je ne pensais pas avoir besoin de te demander pour que tu viennes me voir Dick. Dis je doucement dans un souffle.
Il m'aurait fait moins de mal en me tirant dessus à la chevrotine ou en me faisant avaler du verre pilé. Je jetais un bref coup d’œil à ma tasse de café. Pas sur que je travaille longtemps ce soir. Je la posais sur le bar, décidant d'augmenter les doses et surtout l'alcoolisation de mon sang. Je me penchais, récupérant la bouteille de vodka de mon frigo dont j'allais un bon tiers cul sec, tournant le dos à Dick. Je ne voulais pas qu'il voit à quel point ce qu'il m'avait dit me faisait du mal.
- Tu m'aimes ? Je répétais ses paroles doucement, sentant la brûlure de mes larmes sur mes joues, autant que celle de l'alcool dans ma gorge.
Il me manipulait, j'en étais certaine. S'il m'aimait, ne serait il pas venue me voir ? Venue s'occuper de moi, m'aider quand j'en avais le plus besoin. Moi j'avais été là pour l'aider, même quand j'avais décidé de quitter la ville, j'avais gardé le contact pour l'aider, pour l'aider à porter le fardeau de la cape de Batman, mais d'un coté j'avais envie de le croire.
Il était forcement sincère non ? Il n'oserait pas mentir sur ce genre de chose, quand même ? Si ? Finalement est ce que je savais vraiment de quoi il était capable ? Il n'avait fait presque que me décevoir, combien de nuit j'avais attendu en pleurant dans ma chambre d’hôpital en fixant désespéramment la fenêtre, espérant le voir magnifique dans son costume ? Il était presque tous venue Bruce, Tim, Alfred, Papa, même Bullock était venue sous couvert de monter la garde accompagné de Montoya. Combien d'autre encore était venue me voir?Mais lui non, jamais je ne l'avais vue, jamais il était venue. Dick s'était contenter de reprendre contact qu'une fois qu'Oracle avait commencé à existé et nous avions fait comme si de rien n'était. C'était facile quand il n'était pas en face de moi.
Je me retournais vers lui, mais je refusais de le regarder, fixant mes mains et surtout ma bouteille, comme si c'était la chose la plus importante du monde. Je pleurais, mais j'avais du mal à savoir si c'était de rage ou de tristesse, peut être même de désespoir. J'avalais une nouvelle gorgé, cela faisait un bien fou.
- Comment veux tu que je te crois Dick ? Dis je doucement, me laissant glisser le long du meuble pour m'asseoir sur le carrelage de la cuisine, remmenant mes jambes contre ma poitrine et passant mes bras autours de mes genoux. Je devais avoir fière allure tiens, recroquevillé comme une gamine dépressive.
Je tremblais, de rage, de désespoir et de douleur. Cette position était assez douloureuse pour mes muscles endoloris et mes os. Je sentais le froid aussi. J'avais envie qu'il parte, mais aussi qui vienne, me prenne dans ses bras et me dise encore qu'il m'aimait, mais je me connaissais, ma fierté était aussi en jeu, comme la sienne. Cela avait toujours été dur quand nous étions ensemble, après tout nous avions tout les deux nôtres petits caractères. On avait tendance déjà à s'engueuler pour pas grand chose jusqu'à ce que l'un d'entre nous, le plus souvent moi, fasse un pas et qu'on se réconcilie, mais le temps avait passé, je n'avais plus seize ans comme alors. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Jeu 16 Aoû - 6:32 | |
| Dick se frotta encore une fois les yeux, il savait comment tout cela allait finir. Elle était en train de faire un caprice parce qu'il était venu lui faire une remarque, comme une adolescente, comme une enfant unique qui voulait tout diriger sans que rien ni personne ne lui dise quoi que ce soit. Est-ce qu'elle avait osé faire la même comédie à Bruce ? Pourquoi n'était-il pas resté Batman, il en imposait en Batman, personne ne pouvait faire ce genre de truc à Batman, même Talia Al Ghul ne se serait pas laisser tomber en sanglot pour attendrir Batman. Mais avec Nightwing on pouvait tout se permettre parce que Nightwing était un acrobate classe mais qui en imposait quand même 2 à 6 fois moins que Batman.
"Tu vas..."
Le jeune prodige avait commencé à avancer vers elle avec ce début de phrase sur un ton sonnant assez paternel, peut-être même trop paternel. Il se stoppa net, dans son mouvement comme dans sa phrase. C'était complètement stupide. Il était incapable de voir la vérité en face, quoi qu'il dise il l'avait abandonnée dans un des moments les plus durs de sa vie et ce n'est pas venir lui dire "Arrêtes de faire ça tu vas te blesser" qui allait changer quelque chose, ni même le fait de lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Elle lui en voulait et il la comprenait, même si ce qu'elle était en train de faire le blessait dans son amour propre.
Depuis leur enfance, tout n'avait été qu'une série de conflits d'ego entre Robin et Batgirl. Une éternelle compétition pour déterminer qui était le meilleur. Une façon étrange de se séduire mutuellement qu'ils étaient les deux seuls à comprendre. Peut être que maintenant ils étaient trop vieux pour ces trucs là et Grayson en éternel adulescent avait été trop aveuglé par sa propre fierté pour s'en rendre compte. Peut-être qu'il était temps de stopper ce combat puéril sans fin, au moins pour ce soir.
Richard toucha son visage et se rendit compte que des larmes coulaient le long de celui-ci. Il pleurait. Il enleva son masque, se servant ensuite de son bras pour essuyer ses yeux qui brillaient encore puis il s'avança lentement vers Oracle, lui tendant une main pour l'aider à se relever, comprenant que le fait de lui faire du mal le faisait souffrir encore davantage, c'est en sanglot qu'il lâcha difficilement :
"Je...je suis désolé. Je ne pourrais pas revenir sur ce que j'ai fait ou plutôt ce que je n'ai pas fait mais je veux m'en excuser. Ca ferait cliché de te dire que j'ai changé. Je veux juste te promettre que maintenant je serais toujours là pour toi. Je suis à toi, Barbara." | |
| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Jeu 16 Aoû - 9:20 | |
| Me promettre qu'il était à moi ? Est ce que cela avait seulement un sens pour lui ? Est ce que cela avait seulement la même signification pour lui que pour moi. Dans les premiers temps où j'avais du m'adapter à mon fauteuil roulant, j'avais rêvé, imaginé ce qu'aurait été ma vie, notre vie sans tous ces devoirs de vigilants que nous avions tous les deux. Un maison, un jardin, un grand chien et deux ou trois enfants, la vie dont rêvait la majorité des américains. Je sais c’était idiot, mais j'en avais quand même rêvé.
Je relevais la tête vers lui. Ses yeux brillaient et il avait retiré son masque. Lui aussi semblait pleurer. Est ce que c'était sincère ou me menait il en bateau pour qu'on arrête de se disputer, pour que j’arrête de pleurer. Pour que lui se sente mieux et moins coupable ? Ou pour que ce soit moi qui me mette à culpabiliser. Tu réfléchis trop ma fille, Dick est peut être pas l'homme le plus délicat qu'il soit ou le plus honnête, mais il n'oserait pas aller jusque là. Je pris sa main, me relevant une grimace douloureuse sur le visage. Laissant au sol ma bouteille d'alcool.
Doucement je posais ma main sur son torse, sentant son cœur battre puissamment sous mes doigts. Je suivi doucement du bout de mes doigts le symbole de l'aigle rouge sur son torse. J'aimais cet homme, le nié ne ferait de moi qu'une affreuse mauvaise menteuse, sinon je n'aurais pas toujours été là pour lui quand il me demandait de l'aide, même s'il ne me le rendait pas. Délicatement je posais ma main sur sa joue, essuyant quelques larmes au passage, passant en douceur mon pouce sur ses lèvres avant de monter jusque sa nuque, caressant ses cheveux cours.
- Dick, je t'aime, plus qu'aucune femme ne t'aimera jamais. Dis je doucement, posant ma tête sur son torse, écoutant son cœur battre.
Combien d'autres femmes se laisseraient autant piétinée par celui qu'elles aiment ? J'étais peut être anormal pour accepter cette situation ? Je n'avais peut être aucune fierté ? Les autres filles qui voulaient Dick n'accepteraient jamais ça, mais elles, elles avaient eu le droit de profiter de Dick. Mon bras passa autours de sa taille, me rapprochant un peu plus de lui pour sentir sa chaleur se répandre dans mon corps.
- Tu es à moi Dick ? Soupirais je, mais je savais que c'était faux. Je posais mon doigts sur sa bouche avant qu'il ne puisse me répondre. Le fixant droit dans les yeux, j'essayais de lui faire comprendre de me laisser parler.
- Je ne veux pas de tes promesses Dick, je te veux toi, pour moi toute seule. Je veux que tu sois là quand j'en ai besoin, je veux être là quand tu as besoin de moi. Je veux être dans tes bras le matin et t'embrasser au sommet de la plus grand tours de Gotham la nuit. Je veux être la seule femme que tu regarde, comme tu es le seul homme dont je rêve et tellement plus encore. Je m'étais écarté de lui pendant que je parlais, finissant par lui tourner le dos en allant poser mes mains sur le plan de travaille de la cuisine.
- Tu me dis que tu m'aimes et moi aussi je t'aime, mais je ne sais pas si cela veux dire la même chose pour nous deux. Mes bras tremblaient, je pleurais tout ce qui me restais de larme dans le corps. Je me sentais malade d'avoir dit tout ça, mais c'était la vérité. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Ven 17 Aoû - 13:52 | |
| Le jeune homme soupira le plus discrètement possible lorsque Barbara s'éloigna de lui. Il avait apprécié ce moment de réconciliation plus qu'aucun autre et avait profité de chaque seconde, se retenant malgré lui de parler, souhaitant secrètement que celui-ci dure le plus longtemps possibles, sans interruptions. Il savait qu'une longue et dangereuse discussion allait suivre ce moment magique. Il souriait. Il avait gagnait une bataille. Mais au plus profond de lui il savait que la guerre était loin d'être finie, et même s'il valait mieux faire l'amour, ils devaient d'abord gagner cette guerre contre eux-mêmes, ensemble.
"Avant Barbara, je ne savais pas ce qu'aimait voulait dire. Je pouvais m'attacher, sans accepter les responsabilités de l'amour. J'ai mis du temps à le comprendre, mais j'ai la même définition que toi, maintenant. Et tu es la seule fille que j'aime."
Ca il lui avait déjà dit. Mais c'était on ne peut plus vrai. S'il devait accepter des responsabilités d'une vie de couple, alors il ne le ferait qu'avec Batgirl, prouvant encore toutes les autres n'avaient été que des roues de secours. La vie à deux, c'est de la science-fiction, pure et dure - ou une "Infinite Crisis" ou un "Flashpoint". C'est tout un univers qu'on abandonne pour en recréer un autre, nouveau, mieux sur le plan social et moral mais avec de nouvelles règles à réécrire ensemble, des nouvelles lois à respecter pour que cet univers reste stable et qu'on ne soit pas forcé de revenir dans celui qu'on avait quitté. Dick n'avait jamais pris le temps d'écrire de nouvelles règles, il n'avait jamais vraiment abandonné son univers de célibataire représenté par le personnage de Barney Stinson dans la culture populaire audiovisuelle. C'était en partie pour ça que la rouquine lui en voulait encore, c'était sans doute pour ça que ça n'avait pas marché, parce qu'il voulait s'amuser sans assumer les responsabilités qu'il avait envers elle. Il était prêt, maintenant.
"Je verrais plus d'autres filles, de toute façon je ne suis plus capable de penser à quelqu'un d'autre que toi, Barbara. Je serais toujours là pour toi, je ferais tout ce que tu veux....même te masser les pieds, si tu me le demandes. Et si je manque à mon devoir, tu n'auras qu'à venir me frapper jusqu'à ce que je n'ai même plus suffisamment de force et de souffle pour m'excuser. Héhé."
Nightwing sourit. Il concluait en essayant pour la énième fois de détendre l'atmosphère en tentant de faire de l'humour alors qu'il sentait que l'amour qu'il avait pour la jeune fille en fasse de lui commençait à prendre le pas sur sa capacité à refuser des conditions, plaçant cette dernière dans une position de force, quasiment pour la première fois de la discussion, quasiment pour la première fois de leur Histoire. Cette soirée serait vraiment sous le signe du changement pour le jeune Grayson si elle continuait comme ça, mais le prochain sujet à aborder était assez tumultueux.
"Et notre carrière de super-héros ? Personnellement, comme j'étais venu le faire initialement, je voulais juste te dire de faire attention, pas te demander d'arrêter, ce serait dommage de gâcher un tel talent. Mais ça pourrait nous amener à être séparés régulièrement. Sera-t-on capable de faire comme ça ?"
C'est vrai qu'en tant que héros aussi multi-tâche que son père adoptif le jeune prodige en plus de ses aventures solitaires avaient d'autres engagements dans beaucoup d'équipe, comme chez les Titans.
Et puis, chez les Titans, il y avait Starfire... | |
| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Ven 17 Aoû - 18:29 | |
| J'étais peut être morte face à ces gangsters finalement ? Oui pour que Dick me laisse parler sans m'interrompre il fallait aux moins que je sois sur le chemin du Paradis ou de l'Enfer. Je serais les poings alors qu'il parlait, me mordant la lèvre presque à sang. Je vivais un rêve tout en étant réveillé, il voulait vraiment que nous formions un couple ? Il voulait laisser tomber toutes les autres pour moi ? J'avais finie par gagner et obtenir ce que je voulais ? J'avais finie par m'imposer dans l'esprit de Dick et d'écarter toutes les pimbêches et greluches qui avaient voulu me le prendre ? C'était difficile d'y croire, vraiment, presque autant que de penser qu'un jours je remarcherais.
Je me retournais le regardant droit dans les yeux. Un couple, une vie à deux, même moi cela me faisait bizarre d'envisager sérieusement cela. J'en rêvais depuis si longtemps et là il me servait ça sur un plateau en argent, accompagné de son humour douteux et un peu déplacé. Je m'approchais de lui.
- Dick, si après tout ce que tu m'as dit je te retrouve avec une autre fille, je m'assurais que plus personne ne puisse profiter de toi. Dis je doucement.
Oui, on avait sans doute vue mieux comme parole après une déclaration d'amour, mais je préférais jouer carte sur table. Je n'avais plus dix sept ans comme la première fois qu'il était partie. Je passais de nouveau ma main sur son torse, continuant de le fixer dans les yeux.
- Toi comme moi, avons des obligations dans notre rôle de vigilant. Je ne peux pas te demander de quitter les Titans pour moi, comme je partirais sans hésiter avec les Birds si jamais elles ont besoin de moi. Dis en m'approchant un peu plus de lui.
Bien sur cela ne me ferait pas plaisir de voir Dick partir des jours entiers avec les Titans, mais je ne pouvais pas lui demander de s’arrêter, pas si moi aussi je voulais continuer. Cela me surprenait qu'il ne veuille pas que j’arrête, il était tellement protecteur, il avait vraiment changé alors ? Je voulais le croire, je le croyais d'ailleurs. Kara allait sans doute me dire que j'étais une idiote de le retomber dans ses bras aussi rapidement, mais je pouvais lui pardonner presque tout, même son absence.
- On peut essayer comme ça ? Qu'est ce que tu en pense ? Lui demandais je dans un souffle.
Je passais ma main sur sa joue, tout en commençant à me dresser sur la pointe des pieds. Je sentais mon cœur battre prêt à exploser, ma respiration ce faisant plus rapidement, alors que mes cotes me faisaient mal. Ma main alla s'égarer dans ses cheveux que je caressais, avant de le tirer un peu vers moi. Je me tendis au maximum, venant l'embrasser délicatement. Cela faisait si longtemps. | |
| | | Dick Grayson
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Dim 2 Sep - 7:02 | |
| Dick ne prit pas le temps de répondre, ni même d'acquiescer d'un signe de tête après la demande d'Oracle, se contentant de l'embrasser langoureusement, comme elle-même le faisait. D'ailleurs dire qu'il faisait comme elle était ridicule puisque de toute façon, il fallait être deux pour pouvoir s'embrasser. A moins de s'entraîner avec une gomme mais ceci était une autre histoire. Ne sachant pas vraiment ou placer ses mains, il les avait placé autour de Barbara et les "bougeait" plus ou moins sur l'ensemble de son corps tout en profitant du moment présent comme il ne l'avait jamais encore fait auparavant. Qu'il le veuille ou pas, la Cape l'avait profondément changé.
Il avait mûri et même si un plus jeune Nightwing aurait pensé "gagner" en embrassant la rousse, c'était Elle qui venait de gagner en s'imposant comme la seule femme de sa vie. Cependant, encore une fois, que les deux amoureux le veuillent ou pas, l'avenir ne le réservait pas que des bonnes choses, c'était même plutôt tout le contraire, et ils allaient devoir s'accrocher pour que leur Amour dur plus que 3 jours. Malgré les apparences, Gotham City n'allait pas bien, les criminels rongeaient les fondations de la ville comme une maladie qui allait bientôt la tuer. Mais les justiciers, les enfants de Batman étaient le vaccin de cette maladie.
Seulement pour être le vaccin, il fallait être une version modifiée de la bactérie, une partie de la maladie. Et ça impliquait des risques, souvent. Se rendant compte de cette tragédie, le Jeune Prodige recula, un peu. Prenant le temps de respirer, aussi. Il regarda Barbara droit dans les yeux touten caressant ses cheveux. L'insouciance, le premier ébat d'un amour idyllique renaissant s'était achevé en même temps que leur baiser. Grayson venait d'ouvrir les yeux sur une fatalité presque Shakespearienne, et même s'il en était conscient dès le départ, il avait tenté de l'oublier.
"Barbara Gordon, je t'aime. Et je veux te le dire, tous les jours."
Il contrerait cette Fatalité. Il le devait. Ils lutteraient ensembles.
"Je vais devoir rentrer. Devoirs de justiciers, tout ça, c'est vraiment embêtant. Tu sais, Bruce donne des exercices à faire sur copie, même pendant les vacances."
Encore un essai de plaisanterie cachant d'une part son besoin de réfléchir à tout ça, même si sa décision était prise et irrévocable, sa peur de l'avenir malgré tout, et une enquête qu'il devait toujours mener sur le commanditaire de l'attaque sur Ravager. Sans oublier que quelques uns des informateurs qu'il avait dans la ville lui avait expliqué qu'une guerre n'allait pas tarder à éclate. Il devait être prêt.
"Ca va ? Tu as besoin de quelque chose ? Même si en pleine nuit tu t'ennuie ou que t'as besoin de quoi que ce soit. Tu m'appelles."
Un sourire. Il attendit qu'elle réponde. Si elle ne lui demandait rien de particulier, il partirait par la fenêtre après lui avoir déposé un baiser sur le front et un "A demain".
Nightwing était devenu un homme bien. Et les démons fuiront quand cet homme partira en guerre.
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| | | Barbara gordon/ Batgirl
Localisation dans Gotham : Chez moi !!!
| Sujet: Re: Le temps n'efface pas la douleur. [Pv: Dick Grayson] Jeu 20 Sep - 16:37 | |
| La douceur de ses lèvres, le goût de sa langue, cela m'avait tellement manqué. S'il n'avait pas été le seul homme dont le parfum des lèvres s'étaient égaré sur les miennes, il était le seul et l'unique. Si c'était encore possible, mon cœur se mit à battre un peu plus vite alors que je sentais un long frisson de plaisir et de désir me parcourir l'échine quand ses mains commencèrent à se promener sur mon corps. Un bref instant je regrettais de porter encore ma combinaison, même si une triste réalité se rappela à moi. Il n'avait pas vue mon corps ravagé depuis l'attaque du Joker. Il ne devait rien savoir de mes cicatrices, de mes marques. Comment le prendrait il ? Comment lui annoncer ça? Sans même parler de la cicatrice qui restait de mon opération, sans doute la plus importante de toute.
Notre baiser fut bien trop court à mon goût, mais il n'était pas encore temps d'abuser des bonnes choses.
- Je ne me lasserais jamais de l'entendre. Dis je un sourire en coin, ma main s'égarant encore sur son visage.
Dick fit encore une petite plaisanterie, pour ça il ne changerait jamais, mais je sentais bien qu'il avait besoin de réfléchir, d'accepter cette situation nouvelle et moi aussi. Je n'avais pas prévu ce changement de situation, loin de là. Dick m'avait agréablement surprise, plus que ça même, j'avais du mal à en revenir.
- Ça ira pour ce soir Dick, ne t'en fais pas. Je suis une grande fille, je peux me débrouiller un peu toute seule. Dis je en le prenant dans mes bras pour me rassurer et sentir encore son odeur, m'en imprégner un peu plus pour qu'elle m'accompagne cette nuit. Tu sais que c'est valable pour toi aussi jeune homme, si tu as besoin je suis là pour toi.
Même si je n'en avais pas vraiment envie je le laissais partir accompagné d'un « Je t'aime » à peine audible. Je restais quelques minutes dans la cuisine, ne bougeant pas, essayant même de ne pas trop réfléchir à ce qui c'était passé.
- Delphie. Verrouillage s'il te plaît.
- Verrouillage en cours.
Je fermais, certaine que Dick ne reviendrait pas ce soir. Nous avions besoin de temporiser, de réfléchir et moi surtout de me soigner. Mes côtes me faisaient mal, mes bras et jambes aussi, l'euphorie de notre réconciliation ne suffisait plus à masquer toutes ces douleurs. Je retirais doucement ma tenue, me dirigeant vers ma salle de bain où ce trouvait tout le nécessaire pour essayer de me soigner un peu. | |
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