RPG +16 ans |
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| Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] | |
| | Auteur | Message |
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The Joker
| Sujet: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Ven 23 Nov - 8:39 | |
| Tout le petit monde s'affairait dans les allées du supermarché "Gotham Market", une entreprise spécialisé dans le secteur d'alimentation bon marché. Aujourd'hui, j'ai eu envie d'aller saluer les pauvres, entre eux et moi c'est une histoire d'amour. Comprenez, asticoter les riches à quelque chose de savoureux, la peur qui transfigure leur visage et suivie d'une seconde nuance en bouche, celle de l'incompréhension et de la perte de repères. Ils ne comprennent jamais comment leur statut d'huile, essentielles selon eux, ne les préservent pas de ce genre de situations mortellement embarrassantes. Je me souviens de ma première véritable rencontre avec monsieur "je ris quand je me brûle". J'avais kidnappé quelque notable et les avait suspendu au dessus d'un brasero. Je me souviens comme si c'était hier, de l'avoir vu débarquer en trombe, mâchoire et poings serrés et m'aboyer son "pourquoi ?". Mes aïeux! La tête qu'il fit quand je lui simplement "pour jeter de l'huile sur le feu !" Doux Jésus ! L'écarquillement de ses yeux n'eut d'égal que mon éclat de rire. Mais je m'égare. Je disais donc, que si la persécution des riches était un véritable caviar en bouche, comme tout produit noble, il faut la consommer avec modération. Alors que tourmenter les pauvres c'est plus comme de la cuisine traditionnelle. C'est brut de décoffrage, sans véritable surprise mais toujours régalade. La tête qu'ils font ! Leur terreur dégage une seconde bouche pleine de thématique Jobienne : la vie n'est déjà pas facile pour eux, pas toujours facile de joindre les deux bouts, spécialement lorsque je les découpe en deux. Pourquoi faut-il que le sort s'acharne sur ces pauvres bougres ? C'est un peu comme un bon plat de pâtes, ou encore quelques frites (et j'ai déjà essayer d'en plonger quelques uns dans de l'huile chaude) : peu importe combien on en a déjà mangé, on ne s'en lasse jamais.
Je fais mine d'essuyer de mon doigt, une larme qui coulerait de mon oeil dans un simulacre de nostalgie et je me dirige dans les rayons. Personne ne semble me reconnaître, je porte un costume discret et un Borsalino. Mes errances me mènent au rayon des boissons. Les jus de fruits se trouvent à côté des bières et autre drogues alcoolisés pour les jeunes. Au loin, il me semble entendre quelques cris. Quelqu'un est peut être en train de braquer la supérette. Fort bien, je peux rester discret. Je tends la main vers un jus d'orange, quand je me penche, un petit garçonnet me reconnaît. Son visage se transforme et je le vois du coin de l'oeil, tirer sur la jupe de sa mère, totalement aphone. La bonne femme qui se trouvait au téléphone, agacée lui demande sans rien dire ce qu'il y a, et le bout-de-choux me pointe du doigt. Au début, elle ne percute pas. Il lui faut bien cinq secondes pour qu'elle enregistre en face de qui elle se trouve. Son visage à elle aussi se transforme. Ses yeux brillent, et des larmes commencent à apparaître. Elle lâche son téléphone, prend son enfant dans ses bras en me fixant du regard comme pour demander mon approbation, et devant mon absence de réaction, elle se met à courir avec le lardon dans ses bras. Je m'en retourne à mes petites affaires de boissons, satisfait de mon petit effet. Mais, finalement, quelqu'un m'interrompt. Je me retourne, pour dévisager le sot et découvre qu'il s'agit d'un célèbre malfrat d'une autre ville. " Dis donc, mon brave. Tu connais le point commun entre toi et moi ?" lui demandé-je J'attrape une autre boisson, avec mon jus d'orange toujours dans une main et me retourne vers lui avec les deux.- Spoiler:
"Nous avons tous les deux des noms de boisson. Quoique le tien est quand même pour les bonnes femmes ou les tapettes. Le captain, c'est parce que tu es alcoolo-dépendant ? Alors mon gars, qu'est-ce que tu viens faire dans ma ville ?" | |
| | | Cpt. Boomerang
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Ven 23 Nov - 9:12 | |
| Il fallait bien manger, c’est pourquoi je m’étais rendu au Gotham Market. Je n’avais pas l’intention de rien faire de mal, juste faire mon épicerie. Mon traditionnel imperméable était bien fermé j’avais mis une casquette au lieu de ma tuque et des lunettes fumées. Comme j’adore toujours mes favoris, j’avais juste rajouté une fausse barbe pour compléter mon rôle. Certes j’avais l’air d’un clochard qui venait faire son épicerie, mais pour être honnête dans une ville comme Gotham on avait son lot de style bizarre. Les gens ne me dévisageaient même plus. Je me promenais donc dans les rangées sans trop chercher quoi que ce soit. C’était une belle petite journée où je me plaisais à juste être un citoyen ordinaire. Je trimballais certes toujours un peu d’attirails boomerang avec moi, mais tout était dissimulé sous l’imperméable. Au détour d’un coin, un petit garçon ne cessait de me défigurer. Je n’avais pas peur d’être reconnu, mais son regard me pesait et je n’avais aucune envie qu’il continue. Je me saisis d’une canne de petit poids et lui lança. Résultat, l’enfant, la mère crient et bougent plus rapidement. Je me dis qu’un gérant viendrait probablement me voir prochainement, mais ça valait le coup. Son petit regard d’arrogant m’énervait. Je pris la canne et la rajouta dans mon panier, après tout elle m’avait servi d’arme et ne coûtait presque rien. Je continuai donc mon marché en attendant un employé qui ne vint finalement pas. Probablement que la dame avait préféré payer et partir, à Gotham moins on fait de vague et mieux c’est. Au détour de la rangée des boissons, j’ai eu droit à un bizarre de scènes. Après l’avoir bien étudié, je reconnus le Joker sous son « déguisement ». Je ne l’avais jamais rencontré en personne, mais je ne m’en portais pas plus mal. Il paraît que c’était un cinglé incroyable, rien à voir avec The Tops qui était un vrai fou… J’avais été infecté par sa toxine qui donnait un aperçu de sa folie, j’en gardais peu de souvenirs par contre. Mais le voyant tout seul comme ça au détour d’une rangé je le trouvais très, « normal ». Me remémorant toutes les paroles d’Harley sur son monsieur J je décidai d’aller me présenter. Après tout avoir des contacts ici ne me ferait pas trop de tort. J’enlevai mes lunettes ma casquette et ma fausse barbe. Mon imperméable était toujours fermé. Salut, le clown il y a longtemps t’a pas donné signe de vie. - Citation :
- " Dis donc, mon brave. Tu connais le point commun entre toi et moi ?" lui demandé-je
J'attrape une autre boisson, avec mon jus d'orange toujours dans une main et me retourne vers lui avec les deux.
"Nous avons tous les deux des noms de boisson. Quoique le tien est quand même pour les bonnes femmes ou les tapettes. Le captain, c'est parce que tu es alcoolodépendant ? Alors mon gars, qu'est-ce que tu viens faire dans ma ville ?" Je souris par politesse. Puis je répondis : ouais j’adore que les femmes boivent mon jus… pour ce qui est des tapettes on dira qu’il s’agit d’un effet collatéral. Je lui fis un sourire pour signaler ma blague grivoise et j'entrepris de répondre à sa prochaine question. Je suis chez moi maintenant. Je bosse avec ta copine à l'occasion et je prends des contrats de Calculator pour arrondir les fins de mois. Tu as été à l’ombre bien longtemps pour ignorer mon arrivée. J’ai également des choses à régler avec certains « héros » de cette ville. Tu pourrais même me donner des tuyaux d’ailleurs, c’est avec un Robin que j’ai des misères, apparemment t’as une technique des plus habile pour t’en débarrasser. Tu leur ouvres le crâne à coup de pied de biche à ce qu’on dit. Donc tu es de retour en ville. C'est Harley qui sera contente. | |
| | | The Joker
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Ven 30 Nov - 12:11 | |
| En bon chercheur en criminalitologie que je suis, j'aime à me tenir au courant des travaux conduits par mes éminents confrères. Le nom de Captain Boomerang m'est donc familier et je visualise virtuellement son curriculum vitae empreint d'une médiocrité. Mais la science n'avance que par les échecs, et le brave Digger représente ce genre de chercheurs de seconde zone. Oui, il me plaît de considérer de temps à autres mes petites blagues dans la perspective de la recherche scientifique. Doctor ès criminalité, et de me penser en véritable fer de lance de ce mouvement, car comme d'habitude, je me dois d'occuper le devant de la scène. J'écoute donc le trait d'esprit de mon collègue, phénomène de mimétisme dans l'hommage renvoyant à une hiérarchisation : en singeant mon humour caractéristique l'homme cherche à me flatter. Je ne peux cependant pas m'empêcher d'éprouver et d'afficher une moue profondément ennuyée devant la vulgarité sans charme de son petit mot d'humour. C'est à peine si je ne fais pas mine de me manucurer. En entendant la profonde et sourde bêtise de mon interlocuteur mêlée à l'obscène machisme de ses propos, il m'est difficile de me convaincre que je fais face à un baron du crime d'une ville voisine. Ce mec, bourru comme il est, on dirait plus un canadien qu'un warlord américain. Son apparat militariste, son parler ... Il ne peut pas être un génie du crime ! Quoique si l'on mesure le méchant à l'aune du héros qui le combat, je dois dire que comparé à Flash il doit sans doute constituer un des cerveaux les plus raffinés qui soit. Mais ici, je ne le prendrai même pas comme homme de main. Alala, Harley a toujours été idiote, bavant des muscles saillants. Quel dommage, une petite si prometteuse, il faudrait que j'aille la trouver tantôt et lui expliquer deux trois choses..
" Dis donc mon tout bon, tu es à la ville maintenant et plus dans ta campagne de bouseux, il te faudrait des manières et je peux t'en donner. Par exemple, tu comptes faire quoi avec ce bout de bois ? C'est la chauve-souris qu'on chasse, pas kangourou-man."
Je parle d'une voix sèche, mes mains me démangent, quelques flashs s'imposent à moi. Je me vois lui faire fondre le visage à l'acide ou lui trancher la gorge avec le tesson de la bouteille de Boomerang, ou encore courir en sautillant dans le magasin, poussant le caddie chargé de son cadavre. Mais alors que la tension commençait à monter, il énonce une échauffourée avec le Rouge-Gorge. Je suis pris d'un petit spasme incongru. Quelque chose se meut en moi, se délie. Mon ventre se contracte alors que mes poumons exhalent une poussée d'air qui se comprime alors que j'essaie de la retenir. On pourrait croire qu'il s'agit d'une quinte de toux sourde, mais que nenni. C'est quelque chose que j'ai appris à reconnaître, quelque chose que je chéris par dessus tout. Au départ, je dois dire que ça m'a un peu décontenancé en cette situation, mais sans remord je m'y abandonne pleinement.
"HAHAHAHA !" j'éclate d'un rire franc.
Le pauvre, des démêlés avec Robin. Un grand gaillard comme lui ayant maille à partir avec un garnement. C'est tout simplement hilarant. En me faisant rire, le bouseux épargne sa vie et mentalement je raye tout ce que j'ai pu tenir sur lui au préalable dans cette courte entrevue. Il a tout à fait l'étoffe d'un homme de main. Je me vois déjà l'envoyer au casse-pipe dans un numéro sensationnel : L'australopithèquelien contre le boy wonder. De quoi passer d'excellentes veillées dominicales enneigées. Je lui attrape la joue, la lui pince à la manière des grand-mères
" Ah mon brave ! T'es quelqu'un toi ! Allez, raconte tes soucis à tonton Joker, je te sens tout tristounet et tu dois savoir combien il m'importe que les gens aient le sourire aux lèvres." Soudain, dans un geste élancé, je me mets à courir dans le magasin. Mes enjambées sont plutôt grandes, mes brans branlant me donnent un air de pantin désarticulé. Au détour d'un virage, je tombe sur un enfant que je heurte sciemment de plein fouet. La plupart des clients ont déserté, mais ce petit bout-de-choux semble perdu, comme un navet qu'un client aurait abandonné hors du rayon des fruits et légumes. Le garçon tombe. Je lui piétine le genoux. Il crie, pleure. Je ricane. J'attends que Cap' arrive et je lui lance : " Ensemble, tout devient possible ! Regarde, imagine que cet enfant est celui qui te tourmente tant et laisse ta créativité s'exprimer !" Je lève les bras au ciel dans une théâtralité de circonstance. J'invite le grand guerrier à dépasser ses craintes sur un homme de bois personnifié dans ce petit être innocent. Furieux ? Non, simplement fou, un peu. | |
| | | Cpt. Boomerang
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Sam 1 Déc - 9:31 | |
| J'en viens à une conclusion assez rapidement. Le Joker n'avait pas subi de mauvaise presse. Il est tout simplement cinglé. Sérieusement c'était ridicule, même pour lui. Ça n'avait aucun sens, un grand rire et courrier comme une poupée de chiffons. Ce n’était pas drôle et surtout très stupide. On avait toujours venté l'intelligence du Joker malgré sa folie, fallait se rendre à l'évidence que c'était quelqu'un de plutôt stupide et de pas réfléchi. Il disparut au détour d'une allée. Je le suivis par réflexe et surtout pour voir jusqu'où il allait amener ses conneries.
Les gens avaient quitté, dans la panique. J'ai vu les allées se vider et surtout j'ai entendu les cris de panique. Je ne pourrai pas rester longtemps. Le Joker était dans les parages, il y avait fort à parier que le Batman se pointerait bientôt. Même en plein jour dans une épicerie se combat, il ne voulait pas le voir. Encore moins y participer du côté d'un cinglé comme le Joker. En tournant l'allée, je retrouvai le Joker qui tenait un enfant dans ses bras. Le petit semblait complètement terrifié. Il était littéralement paralysé par la peur. Je devais dire que je l'étais moi même un peu. Il n'allait tout de même pas buter un enfant ici comme ça.
Joker qu'est-ce que tu fou avec le gamin. Lâche-le c'est ridicule, il n'y aucun mérite n’a se que tu fais en ce moment. Terrorisé un super marché tu es descendu bien bas. Même ce cocké de Mirror Master ne ferait pas un truc aussi débile.
Je pris un boomerang par réflexe. Je n’allais pas commencer à jouer aux héros? Merde, je détestais quand une situation comme celle-là se produisait. Le gamin devait avoir maximum 5 ans... qu'est-ce que je vais faire? Dans le fond, je m'en fiche qu'il bute ce gamin j'en aie rien à ciré. Mais pourquoi ça me dérange? Parce qu'il n'y a aucun intérêt à le tuer probablement, aucun. Il ne valait rien cet enfant. C'était une vie perdue, mais qui n'améliorait en rien celle du Joker ou la sienne... non ce n’était pas correct. | |
| | | The Joker
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Sam 1 Déc - 10:47 | |
| Je vois dans le regard bovin de Boomerang qu'il rumine la situation. Ce doit être difficile pour lui, de suivre ce que je suis en train de faire. Son cou épais se contracte, ses veines semblent se grossir comme s'il était en proie à une intense concentration afin de mobiliser toutes ses capacités intellectuelles. Enfin, c'est ce qu'il me semble, donc pour être tout à fait honnête je ne me fierai pas à mes propres perceptions biaisées par mon humeur, qui est plutôt vache à ce moment précis.
"Boomy, boomy, boomy" Je fais sonner très distinctement ces trois mots sur un ton las, tout en secouant résolument la tête en signe de dénégation. "Je dois t'avouer que je te pensais un peu plus burné avec ton look de crocodile-dundee, et un peuy moins Castafiore. Ce que je fais avec ce gosse ?" A ces mots, mes doigts se crispent sur la gorge blême de l'enfant. Je sens les pulsations de son coeur, j'ai son pouls, sa vie entre mes doigts mais je commence à me sentir furieux. "Tu vas pas me dire que tu fais parti de ses diva qui rechignent à tuer et se donnent des principes comme les encapés ? Vieux ... Nous sommes des tueurs, nous aimons ça. Nous tuons pour le plaisir, alors go ahead and make my day." Ma poigne se resserre encore sur la gorge du sacripant, mais quelque chose dans le regard imbécile de mon ami me dit qu'il ne compte pas le faire.
"Bon s'il te faut une raison ... Tu m'as dit que ma petite Harley chérie t'avait soumis à ma toxine pas vrai ? Tu sais donc ce que ça fait ? Bien. Tu sais aussi que Harley n'est qu'une potiche, une petite écervelée. Tu crois que je le confie mes concoctions les plus subtiles et mortelles ? Non hein ! T'es un meneur toi aussi, tu donnes pas tes précieux boomerang aux gars que t'emploient, d'ailleurs ils sauraient pas s'en servir comme toi tu sais si bien le faire."
Je marque une courte pause durant laquelle mon regard se teinte de toute la folie sanguinaire dont je suis capable. Un regard à t'en décorner la chauve-souris, ou à le faire grogner comme il ne grogne qu'avec moi. Le genre de regard où l'idée d'enfreindre son précieux code ne fait plus que lui caresser suavement l'esprit, mais où elle lui empoigne généreusement le coeur et se met à le branler avec avidité. C'est le moment de voir si Captain Boomerang peut se targuer d'avoir une force morale aussi solide et inébranlable que celle du chevalier noir.
" Quand je t'ai pincé la joue mon vieux tout à l'heure. Devine ce qu'il y avait sur mes mains ? Et devine ce que ça va te faire hein ? hein ? hein ? Tu la vois venir la bonne blague ? Allez mon grand, tue cet enfant et épargne toi une mort ridiculement drôle."
Bien sûr, il doit connaître ma réputation. Il doit savoir que même s'il se mettait à me foutre copieusement sur la gueule, je ne cracherai rien d'autre que mes dents. Ca le fait enrager ça l'encorné, alors un mec comme Boomerang qui doit sans doute craindre pour sa vie. J'entendrai presque ses genoux greloter, mais bon, moi et mes perceptions ... | |
| | | Cpt. Boomerang
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Dim 2 Déc - 9:46 | |
| Voilà qui facilitait les choses. Ce n’était pas comme si je n’avais tué personne, puis le code d'honneur de Cpt. Cold et de ces rogues ne s'appliquait plus à lui maintenant. C'était bien connu les rogues disaient toujours: On ne tue pas les femmes et les enfants. Mais c'était une situation exceptionnelle. J'avais ma vie dans la balance et puis de toute façon ce gamin deviendrait un jour un homme. C'était un peu comme une attaque préventive. Puis après tout en tuant les pères, je bousille tout de même la vie des enfants, même avec ce code stupide il mourrait un peu quand même. J'avais quand même tué mon père de main froide. Alors pourquoi je me posais autant de questions auprès de cet enfant?
J'essayais de me convaincre, mais j'étais toujours incapable de lancer mon boomerang. Putain de merde... Toutes ces années chez les rogues m'avait donner une foutue conscience. Je n’étais pas capable, cette enfant était plus qu'innocente, c'était de la barbarie. Je ne suis pas un barbare je suis un professionnel, nom de dieu. Ah et puis merde, j'étais déjà mort une fois, alors une fois de plus ne dérangerait pas. Ce vieux clown avait du ressort, mais je ne pouvais pas reculer cette fois.
Je pris le boomerang que j'avais en main. C'était un boomerang éclair, il allait à la vitesse d'une balle de fusil. J'avais même déjà réussi a atteindre the Flash avec ce boomerang. Tout ce dont j'avais besoin c'était qu'il lâche l'enfant pour que celui-ci se sauve. Le reste j'en ferais mon affaire. Je devais gagner assez de temps pour que la police ou les ambulanciers arrivent. Il devait bien avoir des stocks d'antitoxine après tout c'était pas la première attaque du Joker.
Le boomerang vola et après deux tours il disparut dans la vitesse, la cible le Joker, et je ne ratais jamais ma cible. | |
| | | The Joker
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Dim 2 Déc - 15:10 | |
| Je vois que mon petit speech motivant à un effet déstabilisant pour le petit cerveau de Digger. Ses prunelles reflètent un puissant conflit moral : vivre et tuer ou épargner et mourir, that is the question, comme dirait Willie. Alors que ses veines grossissaient au point d'être sur le point d'exploser, je vois mon Boommy s'armer d'un de ses boomerang, réfléchir un instant et le lancer. L'engin disparaît, faisant sans doute un détour pour prendre à revers. La position dans laquelle le gosse et moi nous trouvons exclu une volonté d'honorer ma proposition. Le petit, par définition, est trop petit pour être dans la trajectoire de l'arme et il lui eut été plus facile de le viser directement sans chichi, le gosse n'aurait pas pu éviter. Le gredin décide donc de me faire la peau, à moi, de me refroidir. Quel ignoble petit con celui-la. Il a du se dire que les secours auraient un antidote à mon poison, ça se voit qu'il est nouveau en ville, parce que je place très haut le fait d'éviter le comique de répétition. Mes produits sont à chaque fois, des nouvelles compositions et il faut généralement plusieurs jours et des tas de morts pour que mon ennemi fétiche trouve un antidote décent, qui n'épargne pas quelques séquelles. Alors que dire des chances de survie du docker ? Nulles.
Le problème, mais compte tenu de sa prestance de super-criminelle comparable à la distinction d'un poivrot faisant couler le vin plastifié dans son gosier de bon matin on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un mauvais jugement, c'est que je connais ce genre d'armes. Je pourrais même écrire une anthologie "les phallus de bois convexes en usage à Gotham". Bah ouais, Batarang, ça vient pas de la racine Kalachnikov. S'il pense m'avoir avec cet arme d'un autre âge, il me coupe l'herbe sous le pied en se mettant le doigt dans l'oeil avant que je n'y plonge le mien, mais pour le lui y arracher.
D'un geste désinvolte, je fais mine de trébucher et de m'étendre sur le sol comme une crêpe. Ce faisant, je relâche tout naturellement le gamin qui profite de sa liberté pour filer droit en avant, courant et pleurant vers les jupes de sa mère qui l'a depuis longtemps abandonné. Des vies elle n'en a qu'une, mais elle peut refaire des gosses. En tant normal j'adore ce genre de raisonnements proches de ma logique, ça me parle. Mais là, j'suis quand même occupé à lutter contre un bourru. D'ailleurs, je sens un courant-d'air puissant passer au dessus de ma tête, le boomerang à n'en pas douter. Je ricane sournoisement, car je sais ce qui va se passer. Je disais quatre lignes plus haute, que le bambin joufflu filait droit devant et devinez dans quelle trajectoire ? Bingo bongo, celle du projectile qui lui éclate le crâne dans un craquement sinistre et sec.
Je me relève tranquille, m'époussète avant d'applaudir.
"HAHAHAHA, Bravo ! HAHAHAHAH !" Que je lâche en bon français. J'en pleure de rire. La tête qu'Harkness se paye, ça vaut tout l'or du monde. J'essuie délicatement une larme qui pointe sur le coin de mon oeil. J'applaudis encore un bon coup.
" Tu sais ce que c'est le plus drôle ? C'est que y'avait rien sur mes mains. Donc ça t'aurait rien fait ! HAHAHAHA ! T'as tout perdu Boomy. Tu m'as raté, t'as tué le gosse et t'étais pas en danger. HAHAHAHA"
Evidement, ce coup-ci, Boomerang risque d'être grognon, il faut que je me prépare parce que je n'ai aucune envie de me faire casser la gueule. Les dentistes ça coûte un bras, et si je décime tous pour m'exonérer des frais je ne retrouverai jamais mon précieux sourire, ravageur.
"Bon trêves de plaisanteries, si si, je t'assure, ça m'arrive d'être sérieux par moment. Oh, jamais bien longs hein, mais ça m'arrive quand même." De mon petit doigt je me cure les dents mettant l'accent sur le détachement que j'affiche. "Tu vois mon grand, c'est que t'as éclaté le tête d'un gosse là, gratuitement et en plus t'as été vu avec moi. Donc le grand oiseau nocturne va sans doute te vouloir du mal. J'sais pas pourquoi, mais il aime pas trop qu'on bute des gosses. Il a un truc spécial avec ça. T'aurais dû le voir après que j'ai fracassé le crâne de son mignon. Il était colère ! Alors m'est avis que les prochains moi de vont pas être très jouasses, tu vas pas trop t'éclater. Enfin, tu vas sans doute te faire éclater, mais tu vois la différence et là où je veux en venir."
Je me tais quelques instants, prenant une tête exagérément attristée, pour laisser à Digger le soin d'apprécier le poids de la bat-épée de batmoclès qui se trouve au dessus de sa tête. Puis je lui fais une proposition
"Mais tu sais, si tu veux Tonton Joker peut t'aider. Nous pourrions en discuter un peu plus loin, parce que m'est avis qu'il va pas tarder. Et tu sais pas si tu l'as jamais rencontré, mais c'est pas le rouge-gorge ou ton petit ami en collant rouge. Lui, quand il est comme nous, il tape où ça fait mal. Alors t'en dis quoi ? On bouge un peu, où tu préfères être le dindon de la farce dans un plan à trois ? Parce que t'as buté un gosse Boomy, et les gosses raffolent des clowns, t'as tué un de mes fans, je vais pas laisser passer ça, surtout s'il se pointe."
Bien évidemment, je me prépare à un éventuel refus, j'ai deux-trois tours dans mon sac qu'il risque de sentir passer si l'envie lui prenait de refuser mon hospitalité. On est à Gotham et c'est moi le patron ! | |
| | | Cpt. Boomerang
| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] Dim 2 Déc - 15:32 | |
| Le boomerang me revient dans la main comme il est dû. Dégoulinant du sang du gamin, je le garde en main. Je n'ai aucune peine et aucune rage. Ce boomerang n'était pas destiné au gamin c'est le Clown qui a préféré s'en servir pour tuer l'enfant. Pas moi. L'enfant est mort et je sais que je n'y suis pour rien. Je le laisse faire son laïus peu intéressé par ces sautes d'humeur et ses folies de dingue, c'est en m'approchant de lui tranquillement, sans aucune intention de violence qu'il commence à m'intéresser. Mais avant je vais clarifier un petit quelque chose avec lui. Je prend mon Boomerang toujours dégoulinant de sang et l'essuya sur ses vêtements.
Je ne suis pas un crétin, ce sang versé n'est pas de mon fait, mais du tien. C'est toi qui es salut de l'enfant, pas moi. Je voulais simplement clarifier ce détail. Je ne me sens aucunement responsable de la mort de cette petite perte.
Je remets mon boomerang dans son "fourreau" . Non sérieusement je me sentais comme un forgerons qui avait fabriqué et que quelqu'un avait pris pour tuer une autre personne. Je ne suis pas responsable des actes de tout le monde et j'étais bien à l'aise avec ça. Je n'avais déjà aucun remords pour les gens que je tuais, je n’en aurais certainement pas pour les gens que je ne tuais pas. Certes j'avais lancé le boomerang, mais le plan n'était pas de moi, c'était un piège. Malin comme piège il fallait l'avoué.
Ton Batman je n’en aie rien à battre pour être honnête. J'ai connu beaucoup plus dangereux par chez moi. Je n’aime pas trop ton attitude et je ne te le cacherai pas, mais ton offre peut être tentante. Si tu veux que je bosse pour toi, c'est de l'argent que tu devras allongé pas ton corps et tes menaces. Je suis de la vieille école moi, si tu fais quelque chose bien, ne le fais jamais gratuitement. Sinon, très heureux de t'avoir vue, je m'arrangerai avec mes propres problèmes.
Je restais quand même vigilant guettant tout signe le moindrement hostile. Si je devais lui coller un boomerang électrique dans la tronche pour le mettre K.O. Je le ferai. Pour le gosse qui gisait mort proche, c'était du collatéral. Il y en avait tous les jours dans cette ville de malade. | |
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| Sujet: Re: Les courses, c'est mon dada [Privé, Cpt Boomerang] | |
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