Sujet: Accident de la route (Pv. Ravager) Ven 16 Nov - 10:33
Tatters n'en revenait pas du changement de température. Au départ il pensait à une attaque de Freeze puis il dut se rendre à l'évidence, ce n’était rien d'autre que l'oeuvre de dame nature. Il faisait un froid de canard, et bien que le quartier le plus touché soit l'Eastside, Otisburg était tout de même sous la neige et la glace. Tatters avait amélioré son costume pour l'occasion. En fait, il était semblable, mais beaucoup plus chaud, un duvet intérieur avait été cousu et un col en fausse fourrure dépassait afin de lui garder le cou au chaud. Il avait lui-même intégré les modifications en utilisant des pièces de manteau laissé chez Rag N'Tatters. Détrompez-vous il n'avait ne pas voler du linge aux sans-abri, il avait choisi des pièces de vêtements qu'on ne pouvait mettre en vente. Certaines personnes voyaient un peu les dépôts de charité comme une poubelle pour se "sentir bien". Ils y jetaient tous leurs vieux vêtements, même ceux qui n'étaient plus du tout portables. Souvent plein de trou et de déchirure c'était aux employés des friperies de les raccommoder ou d'utiliser ce qui était encore utilisable. Dans le cas échéant, une vieille doublure de manteau d'hiver et un col de vieux manteau de semi-luxe. Tout avait été teint afin de rendre de la même couleur que son costume. Ça lui donnait un petit look bestial qu'il ne détestait pas.
Tatters avait reçu l'ordre de Ragman de couvrir les autres quartiers. Lui s'occuper d'East side beaucoup plus touchée, mais les autres zones avait également besoin de vigilance. Moses avait donc commencé par Otisburg, c'était un quartier essentiellement industriel et les employés venaient en grande majeure partie de quitter leur travail. Il était très tôt, 10 PM, mais la nuit plus présente en décembre étendait déjà son manteau noir sur tout Gotham. C'était un avantage pour les héros, ça leur laissait plus de temps pour "vivre" leur vraie vie. Par contre si c'était vrai pour les héros, c'était aussi vrai pour les criminels qui eux aussi venaient de voir leurs heures de sorties augmenter. Le Quartier d'Ottisburg était rarement la cible des criminels, mais avec les températures actuelles les vilains n'étaient pas les seuls ennemis à craindre. Effectivement toute sorte de nouveau danger venait de faire leurs apparitions. Tatters devait donc ne négliger aucune piste.
C'est d'ailleurs après avoir aidé une vieille dame, qui avait glissé sur le trottoir, à se relever qu'il entendit une cacophonie. Il partit à la course vers l'origine de tout ce bruit et arriva sur une scène plus que troublante. Un énorme accident de voiture venait de se produire impliquant 3 voitures. Les feux de circulation semblaient avoir été coupés par une des récentes pannes d'électricité et ce quiproquo avait provoqué cet accident. Le problème est que probablement jumelé à la glace sur la chaussé, les voitures devaient avoir une bonne vitesse, car elles étaient aboutit l'une dans l'autre. On pouvait voir du gaz ou de l'huile s'étaler sous le chaussé. On entendant également... les pleures d'un bébé.
Tatters fonça vers l'accident. Il y avait des gens à bord qui devaient être sortis de là. Avec toute cette essence qui coulait, il faudrait faire vite il y avait un danger d'inflammation. Criant à un passant proche qui s'approcha par curiosité, il tenta d'évaluer la situation.
APPELEZ, LES POMPIERS SVP. FAITES-VITES.
L'homme partit d'un seul pas. Il espérait qu'il irait effectivement chercher du secours et non qu'il s'était enfui à la vue de son costume.costume.
Rose Wilson/Ravager
Sujet: Re: Accident de la route (Pv. Ravager) Dim 18 Nov - 10:18
Rose avait toujours aimé l'hiver. Elle aimait l'étreinte rassurante du froid sur son costume et sa peau, le mariage des douceurs provoqué par l’évènement. Elle aimait la quiétude du vent frais qui berçait ses sensations, elle aimait le calme des rues blanches de Gotham. Elle aimait l'aspect figé que donnait la saison aux choses, elle aimait la promesse de vie que le printemps dissimulé accrochait à toutes les choses ravissement mortes qui s'offrait à elle. Elle aimait voir Blûdhaven, en plein repos, des i droits de buées au dessus de chaque civil traversant les quelques ruelles parées de la couleur de ses cheveux, qui miroitait et reflétait la beauté d'une journée. Et en cette longue première journée de pâleur sur le visage de Gotham, il lui semblait que le fief de Batman était encore plus beau durant la saison morte que Bludhaven. Mais la saison était aussi, surtout, dangereuse. De larges plaques de verglas rongeaient les routes meurtries, le gel s'infiltrait dans les cicatrices froides des immeubles et des demeures blessées par le temps, la chape de froid, apaisante pour Ravager, pouvait compliquer la circulation sanguine de quiconque mettait le nez dehors sans prendre les mesures nécessaires et une consommation d'énergie redoublée mettait à rude épreuve le confort habituel des Gothamites. Mais surtout, l'armée des sans-abris et la véritable majorité des bas-fonds, mal protegée, dormait et vivait emmitouflée dans la cape de la Grande Faucheuse, laquelle pouvait les emmener avec elle à tout moment. Bien entendu, une foule de bénévoles jeunes et fringants avaient prévus de se construire une dignité en apportant le feu, le logement et la nourriture à certains de ces pauvres hères, mais ils étaient trop nombreux, et oubliés depuis trop longtemps.
C'était donc aussi aux vigilants que revenait la tâche de protéger, prioritairement, les basses classes des basses rues. Ces ZPP ( Zones de Patrouille prioritaires ) improvisées grouillaient dèja de héros masqués, sachant d'où sortaient les maux de Pandore en été et au printemps, mais l'hiver, l'endroit devenait une véritable animalerie avec rouge-gorges, chats, et autres chauves souris, souvent arrachant becs et ongles à des pingouins et des méchants furets du bois jolis passant par ici. La rue qu'observait Rose depuis le début de la bifurcation hivernale du fleuve de ses pensées semblait elle tranquille et lavée de tout chancre. Elle était seule, à surveiller une zone aussi peu hostile que sa saison préféré. C'était bien la ..
Un crash. Le cri d'une femme qui voit ses souvenirs se morceller comme le verre du pare-brise, devant elle, si près d'elle, sur sa peau. Le feu crépitant qui brûle la chair. Un siège en mousse qui vole, devient plomb et vient frapper une tête garnie de lunettes roses. Le goutte à goutte entêtant du moteur qui se déverse sur le goudron glacé. Rose perdit toute respiration, et dut faire appel à tout son courage pour éviter les véritables lames de glace qu'une vague de frissons dorsaux et épidermiques avaient installés en elle. Son instinct ne mentait jamais. Jamais. Si bien que que les scientifiques préféraient l'appeler don de précognition. Et qu'en effet, ça cognait. L'accident réel la secoua une seconde fois. Elle avait vu tant d'horreurs dans sa courte vie , vécu tant d'atrocités et surtout, en avait tellement elle même produit, parfois avec plaisir, qu'un accident ne pouvait plus rien lui faire. En tout cas, c'est ce qu'elle croyait. Mais la violence d'une fin d'existence humaine la frappait toujours autant, et elle en eut le coeur au bord des lèvres. Là, là était la différence entre elle et son père. Le bien et le mal.
Un justicier surgit de nulle part, en haîllons, chargeant à toute vitesse tel le rhinocéros que son costume grisâtre laissait supposer derrière l'écran des larmes déformantes de Rose. Elle le reconnut rapidement, pour avoir dèja travaillé avec lui, lors de sa toute première fois à Gotham. Tatters. Le moins sponsorisé de tous les symboles. Le plus humble de tous les professionnels. Mais non pas, et de loin, le moins talentueux. Sans réfléchir outre mesure, la jeune femme à la crinière blanche se laissa tomber dans la zone de patrouille et se jeta elle aussi en avant, dans l'espoir d'arriver plus vite au lieu de l'accident. Bien entendu, ce n'était pas un endroit pour un héros. Ce n'était pas un combat pour une guerrière. Ce n'était pas une tache seyant à la fille du Terminator. Mais c'était une question de vie humaine.
Moses Fischer/Tatters
Sujet: Re: Accident de la route (Pv. Ravager) Dim 18 Nov - 11:06
Tatters n'entendait plus rien. Seulement les pleures du bébé dans la voiture centrale. C'était comme une sirène d'alarme qui retentissait dans les décombres. C'était le décompte de la catastrophe lorsque les pleures cesseraient il serait trop tard. Tatters s'avança vers la voiture centrale, mais du se résoudre à une évidence. Il faudrait, se débarrassé des autres voitures pour pouvoir y accéder. La dame qui conduisait dans la voiture du centre était inconsciente et son sang se répandait sur le chaussé glacé. Il se demandait si elle était toujours vivante ou si elle était morte sur le coup. Il devait changer ses priorités et s'occuper des deux voitures qui prenaient la centrale en sandwich. Il se demanda s'il allait avoir le temps et surtout comment il allait libérer la centrale sans des pinces de décarcération. Surtout que le temps pressait, l'huile se mêlait au sang et il devait faire vite.
C'est à ce moment qu'une aide insoupçonnée se pointa. Ravager venait de le rejoindre sur les lieux de l'accident. Il ne refuserait pas une aide en ce moment ou chaque seconde comptait. Il lui fit un petit signe de tête voulant dire : merci, j'ai vraiment besoin d'aide. Puis il se rua vers la voiture de gauche. Il y avait trois occupants. Trois hommes de forte corpulence. Probablement des travailleurs d'industrie ayant adopté le covoiturage qui venait de finir leur travail et qui retournait à la maison. Tatters n'avait pas le temps de penser, à leurs familles, s'ils en avaient. Qui les attendait probablement pour manger, des enfants dans l'attente que leur père revienne après une dure journée de labeur. Le repas chaud sur la table, qui refroidirait, qu'il ne goutterait probablement pas ce soir. À ces dames qui recevraient, un appelle ce soir de l’hôpital de Gotham qui chamboulerait leur vie. Les évènements s’enchaînant, il espérait qu'il n'y est pas de veuve dans le lot.
La vitre du côté paysagé avait explosé lors de l'impact et la voiture avait viré sur le capot du a un tonneau provoquer par la glace et un nid de poule mal placé. Tout les passager était donc coller à leur siège la tête à l'envers.Pour être honnête, le visage criblé de vitre du premier occupant n'avait rien de magnifique et la position verticale inversée faisait couler le sang de son visage plus rapidement. Tatters n'avait pas le temps de penser au dégoût, il devait agir et vite.La portière qui avait été salement endommagée refusait de s'ouvrir. Première des choses il cassa les morceaux de vitre qui était restée collée à la vitre. Sa main commença à saigner légèrement quand les éclats de verre vinrent se placer dans sa chair. Il ne fit aucun cas de la douleur, il n'avait pas le temps. Les trois hommes bien retenus par leur ceinture étaient tous assied. L'un d'eux gémissait. Moses entra à moitié par la fenêtre pour détacher le passager, toujours retenu par sa ceinture de sécurité. Quand il détacha, l'homme tomba dans le capot. Il espéra que ça n'est pas provoqué d'autres dommages. Puis il l'agrippa solidement par les épaules et entreprit de le sortir par la fenêtre. Il se doutait bien que les éclats de verre dans le fond du capot devaient entré à nouveau dans l'homme inconscient, mais le verre n'était rien comparé à l'explosion qui les guettait.
Il le tira à une distance qu'il considérait sécuritaire. Une traîné de sang suivant l'homme qui contrastait avec la neige. Il se demandait ce que les secours faisaient. Ça prenait les pompiers et des ambulanciers au plus vite, c'était de nécessité absolue. Le bébé continuait toujours à pleurer pour rappeler à Tatters le décompte. Dans toutes ses actions, il restait à l'affût d'entendre le crépitement d'une flamme. Il sentait de la chaleur dans les voitures, probablement qu'un feu était allumé quelque part. Il devait faire vite avant que tout ne s'embrase. La vie de tous ces gens comptait. Il espérait que la voiture de Ravager contiennent moins de passagers. Une fois l'homme bien placé. Il courut et s'engouffra à nouveau dans la voiture afin de sortir un autre homme de la carcasse dangereuse.
Rose Wilson/Ravager
Sujet: Re: Accident de la route (Pv. Ravager) Dim 2 Déc - 11:31
Le terrain n'était pas seulement glissant pour les voitures, et autres véhicules prévus pour le traverser. En effet, le verglas rendait la progression jusqu'à la voiture beaucoup plus risquée et obligeait Rose à courir d'une manière plus lente mais plus securisée, où elle posait à chaque pas tout ses appuis sur le sol au lieu de n'effleurer ce dernier qu'avec la pointe de son pied botté. C'était assez élégant bien que moins efficace, mais il aurait été ridicule pour un héros censé incarner la fierté de Gotham de glisser sur une bête plaque d'eau à l'état solide. Ridicule et dangereux, car chaque seconde passée à serrer les dents pour réprimer la température des membres inférieurs, chaque seconde sacrifiée pour se relever rapprochait un peu plus les accidentés de la mort. Parfois, il fallait savoir sacrifier sa dignité contre tout ce qui pouvait aider à sauver des vies et accomplir la tâche du vigilant.
Rapide et doté d'un esprit pratique certain, Tatters s'était dèja lancé à l'assaut du sinistre. Il était faste mais sa célérité n'était pas un prétexte pour sauter dans le gouffre de la précipitation, car il se montrait tout de même réfléchi et ses actes étaient aussi précis que rapides. En une poignée de secondes, les premières victimes furent mises sur le côté, eloignées du danger et les entraves qui menaçaient de les tuer furent broyées, dissolues, oubliées. Il tentait de sauver le plus de vies, avec force et sans encombrement mais il fallait l'avouer, avec efficacité. Cela étant, la jeune cinquième Ravager n'avait plus grand chose à faire devant un tel déploiement de moyens et une telle foie vindicative. Elle passa donc après Tatters, tenta de sauver ce qu'il n'avait pas le temps de sauver et, le visage impassible, rattrapa les fuyards qui voulaient très vite oublier ce cauchemar, sans penser à leur santé. Il serait idiot de risquer l'engendrement de nouveaux Jonathan Mills. Ainsi, lorsque tout ce petit monde fut rassemblé, loin de toute voitures et que les justiciers aient dégagé la voie pour permettre à la municipalité d'enlever la voiture et de réguler la circulation, les premières victimes du tueur en série verglaceux reçurent les consolations sobres mais concrètes, maladroites mais il fallait bien que quelqu'un en donne, d'une jeune fille qui n'avait jamais été consolée.
Moses Fischer/Tatters
Sujet: Re: Accident de la route (Pv. Ravager) Dim 2 Déc - 20:27
Moses n'avait pas vu tout ce qui se passait. Pendant que Ravager faisait la circulation il avait vidé la première voiture et c'était attaqué à la deuxième. Les gens étaient lourds et ce n’était vraiment pas des plus adéquat sous la neige avec la glace qui faisait glisser chacun de ses pieds. Il réussit à vider la deuxième voiture. Il prodigua les soins de bases qu'il pouvait au passager. Le bébé pleurait toujours, ses cris commençaient à s'étouffer probablement du à la fatigue de hurler comme ça. Il avait littéralement découpé entièrement sa cape pour faire des garrots ou des bandages. Il ne pouvait rien faire d'autre pour les occupants. Il se dirigea donc vers la voiture du centre. Il n'y avait effectivement rien à faire excepté attendre les secours. Tatters se pencha afin de distinguer le bébé. Il le regardait, tout en pleure.
Sa va aller petit. Regarde je suis là. Ça va, oui oui regarde-moi tu vois comment je suis bizarre avec mon petit masque. *faisait de petites grimaces*
Le bébé arrêta de pleurer. Le fait d'avoir une présence semblait le rassurer. Tatters entra un bras afin de le toucher. Par un réflexe de préhension, le bébé serra son doigt, ce qui rassura énormément Moses. Mauvaise décision par contre, car son bras resta prit dans la voiture. Mais au moins l'enfant ne pleurait plus. L'huile et l'essence continuaient à s'accumuler par chance on entendant les sirènes de secours au loin. L'homme avait dû prévenir la police et les ambulanciers. Maintenant que tout était calme et que les personnes qui pouvaient, être secouru l'était, il fallait faire quelque chose pour le danger d'explosion.
RAVAGER *le cri fit sursauté le bébé qui continua à pleurer*. Je crois qu'il y a une fuite quelque part et je sens de la chaleur. J'ai peur que ça s'enflamme. Je suis coincé ici il faut que tu trouves le foyer d'incendie et que tu l'éteignes sinon moi et mon nouvel ami là on va y passer !
Mais non regarde Tatters, petit bébé. Regarde comment je suis gentil, je ne m’en vais pas