Nom : Vertigo
Prénom : Werner
Âge : 39 ans
Sexe : Masculin
Nationalité : Vlatavan, double nationalité américaine
Groupe : Criminel
Alias : Comte Vertigo, White Knight
Affiliation : (je me permet de ne mettre que les affiliations que je trouve cohérente pour le forum)
Suicide Squad
Injustice Society
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Statut : Célibataire
Profession : Rentier, criminel.
Description physique : Werner est, comme son père, un blond aux yeux bleus musculeux et d'une bonne taille. De ses un mètre quatre-vingt, il peut se vanter de pouvoir au sens propre du terme toiser son monde et d'observer avec ses yeux tantôt pétillants de vie tantôt las de celle-ci un monde qui s'éloigne d'année en année de sa conception de perfection. Toujours dans un costume impeccable et de la dernière mode, il perd des heures entières au matin à choisir ses vêtements et les assortir, il ne se détache cependant jamais de sa chevalière frappée des armoiries des Vertigo, sauf lorsque vient le temps de mettre son costume de criminel. Habitué des boutiques de luxes de la ville, il porte toujours une épingle à cravate et des boutons de manchettes assortis, ne peut se résoudre à s'habiller avec des costumes de seconde main et jette ceux qui montrent la moindre usure. Chaussures toujours impeccablement cirées et impérativement sur-mesures, Werner est un farouche opposant au prêt-à-porter.
Son costume est composé d'un masque vert, d'une paire de gant noir, d'une cape de la même couleur, lisse sur le dessus et en cuir à l'intérieur qui recouvre une combinaison noire, verte et d'un autre vert à reflet jaune. Ces couleurs ne sont pas anodines, le jaune et le noir sont les couleurs des Vertigos tandis que le vert et le noir sont les couleurs de Vlatava. Son torse est frappé d'un symbole qui le représente lui et son "effet Vertigo". Celui-ci est à la fois esthétique, puisqu'il prend une partie des attributs de son rang et pratique puisqu'il lui permet de résister à des coups de couteaux violents.
Description psychologique : Werner Vertigo est maniaco-depressif et ne vit pas un seul mois sans souffrir d'une période mélancolique ou maniaque. Il est hantée par la révolution sociale qui l'a repoussé de ses terres, de la guerre civile qu'il avait enclenché malgré lui, de cette vie d'errance et les meurtres dont il porte la responsabilité. Mais d'un autre coté, il se réjouit de cette vengeance incroyable et de son don, cet handicap maudit que le destin avait transformé en bénédiction; il savait que les morts qu'il laissait derrière lui étaient des coupables des malheurs de cette planète, qu'ils le veuillent ou non. Haïssant la pauvreté et la condition moyenne de la majorité des habitants, il n'a de cesse de vouloir se hisser, quitte à devoir sombrer dans la criminalité pour cela, son nom n'est plus et ses armoiries appartiennent désormais à l'histoire et l'héraldique. Dans le feu de l'action, Werner ne peut pas dissimuler ses troubles, euphorique dans la victoire, amer et fataliste dans la défaite
De par son éducation, il goûte à tous les arts et apprécie les sports "nobles" tels que l'équitation et l'escrime, il aime ce qui est "beau", mais pas un "beau" qu'il a lui-même conceptualisé, il aime le "beau" générique, ce qui est distingué et répond aux règles du bien-être et du bien-paraître. Dédaignant malgré tout l'art moderne et ses dérives, il considère la contestation des critères classiques qu'elle transporte comme germe de la révolte et de la libération des "petites âmes". Il se tient très éloigné des associations politiques et préfère passer son temps dans les vernissages et les théâtres.
Gotham City subit effectivement le fléau de toutes les grandes villes: les arrivistes fortunés pour ne pas dire "nouveaux riches" qui peinent à faire montre d'une culture qui sied normalement aux bien-nés. Werner nourrit une pédanterie propre à ses considérations sur le monde qui grouille dans les salons et les salles de restaurant de luxe, ne trouvant jamais compagnie répondant à tous ses critères. Se reflète pour lui la dépravation de cette dernière dans les pages ignobles des journaux "people", dans son pays l'on aurait jamais accepté de tels comportements.
La criminalité de Gotham est d'ailleurs pour Werner une aubaine, elle lui permet de s'insérer dans des rouages complexes sans se sentir un paria, malade mental sans l'admettre, combattre la Justice pour son profit personnel aux milieux de Jokers et de Double-Faces le rassurait inconsciemment. Il n'a malgré cela pas grande estime pour la plupart de ceux-ci, petites gens sans le sous ou sans véritable motivation supérieure, il les conçoit comme des enfants n'ayant connu que leur petite ville tranquille et manquant d'expérience pour être de vrais hommes du monde.
L'on pourrait croire Werner solitaire, mais il aime de temps à autre la compagnie de gens de bonne condition, inutile de l'approcher à moins de provenir d'une bonne famille et d'apprécier les belles et bonnes choses. Les conversations qu'il nourrit sont très générales, il ne parle jamais de sa vie, de peur de remémorer de sinistres évènements mais sait écouter et juger. La première impression disait son ancien percepteur "est toujours la bonne, elle fournit un filtre nécessaire à l'analyse du comportement des gens, la diplomatie peut parfois se contenter d'une seule rencontre".
Histoire: Chapitre Premier: Histoire de Vlatava
Les yeux de Werner s'ouvrirent pour la première fois sur le plafond stylisé de la chambre de ses parents, la suite royale du palais de Vlatava. A moins aujourd'hui d'avoir une excellente connaissance de la géographie de l'Europe de l'Est, peu de personne se souviennent de ce petit pays. Niché dans les montagnes du Caucase, ancien territoire chérit par les Habsbourg du Saint-Empire Romain Germanique pour sa position privilégiée pour combattre les Russes et les Ottomans, enrichit par la guerre et ses mines d'or, de fer et de cuivre, Vlatava était un royaume prospère qui verrouillait avec une dizaine d'autres provinces une frontière du vaste domaine impérial. Les guerres napoléoniennes obligèrent cette province de l'Empire à s rattacher aux domaines héréditaires de l'Empire d'Autriche qui ne tarda pas à devenir, en une poignée d'année l'Empire Austro-Hongrois. Soutenant toujours la couronne avec la force qui caractérisait la lignée des Vertigos, sa dynastie régnante, l'engagement de ce dernier ce fit particulièrement fort en 1914 avec l'invasion des Balkans. Hélas, la première guerre qui devait être une guerre "coutumière" prit de l'ampleur et le petit royaume se retrouva rapidement en difficulté financière. Suivant en tout point son suzerain, le roi Wenceslas Vertigo troisième du nom, arrière-arrière-grand père de Werner se présenta le jour de la signature de la capitulation de l'Empire, début d'une fin programmée.
L'entre-deux guerres ne fut pas de tout repos pour cette partie de l'Europe qui fut balayée par les mouvements sociaux initiés par la Russie. Les Croates, les Serbes et les Hongrois se soulevèrent tour à tour contre l'autorité impérial, les Vertigos durent même faire volte-face à des révoltes bourgeoises et populaires, chacune désirant renverser le trône pour que l'autre faction ne le fasse pas. L'Empire Austro-Hongrois, l'ultime protection des couronnes européennes éclata à son tour. Vlatava devint un royaume indépendant et entreprit d'améliorer les conditions sur son territoire pour éviter tout nouveau soulèvement, l'arrière-grand père de Werner, Erwald Vertigo premier du nom établit les codes sociaux qui perdurèrent jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale.
Trop éloigné des centres stratégiques européens, Vlatava fut plus observateur qu'acteur dans la seconde guerre mondiale. Prit dans le conflit aux côtés de la Suisse dans la neutralité la plus totale, le pays fut envahit lors de l'opération Barbarossa par les armées du Troisième Reich. Erwald conserva son titre, mais toute l'autorité politique était entre les mains des kommandatur installée à la va-vite. L'occupation dura quelques mois. Les revers rapides des nazis sur le front de l'Est relâcha la pression et le peuple, soutenu par les restes de l'armée royale massacrèrent les troupes d'occupation. Les commandants allemands emprisonnés furent promptement exécutés pour satisfaire la haine du peuple et éviter tout débordement supplémentaire. L'armée Russe alors en position de conquête, poursuivait la course dont Yalta fut le déclencheur, elle traversa Vlatava sans demander son reste et l'engoba dans la nouvelle URSS.
Le peuple cependant avait apprécié la résistance active de Erwald dans la lutte contre l'envahisseur allemand, il avait non seulement toujours été officiellement contre les peines capitales appliqués à son peuple, mais il avait fondé et soutenu un mouvement de résistance souterraine, il était impensable pour les soviétiques de renverser cette couronne sans provoquer la perte de ce royaume et de ses mines. Les Vertigo conservèrent leur titre de roi, mais perdirent chaque année un peu plus de pouvoir jusqu'à n'avoir plus qu'un rôle représentatif. A la mort de Erwald Ier, ce fut son fils, le père de Werner qui reprit les rennes du gouvernement: Karl Wenceslas Manviek Vertigo devint le dernier roi de ce pays.
Chapitre Deux : Les jeunes années de Werner.
Mais au milieu de ces troubles socio-politiques, Werner écoulait des années paisibles. Grandissant dans le palais et les montagnes qui l'environnait, l'unique héritier de son père faisait montre de grandes qualités physiques et intellectuelles. Il s'adonnait avec zèle à ses exercices d'escrimes et d'équitation, il n'était pas dénué de talent en boxe et en sport de combat quoique sa préférence en matière d'éducation allait en faveur des mathématiques et des lettres. Malheureusement, à ses cinq ans, il fut frappé d'une forme très rare d'insensibilisation de l'oreille interne droite.
Cette maladie qui frappait généralement suite à un choc traumatique s'était déclenchée après une chute de cheval. Dès lors le jeune homme ne pouvait plus tenir debout, ni s'orienter efficacement, le monde semblait se déformer et ses jambes étaient incapables de le maintenir plus en quelques secondes en stature vertical. Employant les talents des plus grands spécialistes, son père l'envoya à dans l'institut médical de Vienne pour y recevoir des soins adaptés. Luthor Corp alors à la pointe de la technologie fournit au jeune homme un appareil dernier cri qui compensait efficacement sa maladie. Trois ans plus tard, constatant que l'appareil était fragile et ne supportait pas la vie dans les montagnes, Werner fut doté d'une des première bio-greffes de l'entreprise. Le mécanisme avait été réduit et directement implanté dans l'appareil auditif et relié aux nerfs avec la plus grande précision, quelques vingt heures d'opération furent nécessaires, mais le résultat était là, l'équilibre de Werner était maintenant impeccable et ne risquait pas de souffrir des chutes ou du froid.
Mais l'appareil révéla une autre utilité, du genre que nul n'attendait. Alors qu'il sortait en montagne avec trois chiens de chasses et deux serviteurs, le jeune homme désira ardemment que l'on pourchasse malgré la dangerosité du terrain un loup. Étant donné la pure complaisance de la part du jeune héritier, les serviteurs n'acceptèrent pas de se risquer sur les sentiers escarpés qui se profilaient devant eux. La colère du jeune ne se concrétisa pas que dans la rougeur de son faciès et les cris qu'il poussa, elle se révéla par le déclenchement de on appareil auditif. Ce dernier émit une série d'impulsions soniques basses fréquences qui provoquèrent chez ses chiens et ses serviteurs des pertes momentanées de l'orientation et de l'équilibre. Ne comprenant pas immédiatement ce qui se passait autour de lui, Werner se calma et comprit aux regards effrayés de ses suivants que l'origine de cette perturbation n'était autre que lui même. De nouvelles opportunités de martyriser les plus démunis du Palais s'offrir à lui.
Ce dernier, remotivé par la découverte de son nouveau don, s'intéressa d'avantage à la politique. Malheureusement, ses efforts scolaires et l'"effet Vertigo" qu'il maîtrisait (ainsi l'avait-il surnommé) ne suffisaient pas à vaincre l'un des plus grands inconvénients de cette vie de château: l'éloignement de ses parents. Malgré les repas partagés dans le plus grand silence et leur sortie mensuelle, les Vertigos ne passaient que très peu de temps ensemble. Le roi visitait des hôpitaux et félicitaient ses sujets tandis que la reine effectuait des actions caritatives pour les plus démunis. Werner nourrit dès lors une jalousie maladive pour tous ceux qui accaparaient sa mère à son détriment, il trouvait lamentable les basses classes qui ne faisaient rien pour s'extirper de leur condition et vomissait jusqu'à leur existence de profiteur. La personne qu'il avait le privilège de voir le plus était son percepteur, un homme froid qui considérait la royauté comme le summum de l'éducation et méprisait à sa bonne part, encourageant par là le jeune garçon, les petites classes sociales et les communistes.
D'une imagination très limitée, Werner profitait bien plus des œuvres artistiques qu'il ne les créait, la seule pointe de créativité qui était en lui lui ressassait ses malheurs et parvenait à tour de rôle à provoquer des crises de mélancolies et des phases de franche euphorie. Comme sa mère avant lui, le prince héritier était malheureusement Maniaco-dépressif et l'avenir n'allait pas aller en sa faveur.
Chapitre Trois : La Chute des Vertigo
Alors que la guerre froide se terminait et que le dégel soviétique atteignait toutes ses nations satellites, des fonctionnaires ambitieux voulurent assurer leur avenir et éviter de se retrouver comme tant d'autres du mauvais côté des canons. Leur moyen était extrêmement simple: prendre le pouvoir. Disposant des ressources de la cellule locale du Parti, ces derniers entreprirent une lourde propagande auprès de la population et mirent sur le dos du roi l'intégralité des réformes ratées qu'ils avaient originellement initié. Le mécontentement frappait de plus en plus et isolé dans son palais, Karl Wenceslas Manviek ne vit rien arriver. La chute du Mur de Berlin fut la clef de voûte du mouvement. Depuis longtemps prévenu de la politique de relâchement de Gorbatchev, ceux-ci attendaient avec impatience cet évènement.
Usant de termes brutaux pour définir l'implication des monarques dans cette action honteuse et anti-démocratique, rappelant les errements de l'aristocratie Vlatavanne et leur haine pour les protecteurs de la liberté des peuples, les fonctionnaires du Parti parvinrent à soulever définitivement le Peuple. Les quelques soldats encore fidèles aux Vertigo ne purent qu'empêcher un temps les masses d'atteindre le Palais et lorsqu'elles déboulèrent dans les pièces encore meublées, ce fut pour les trouver totalement vides de vie. Le couple royal et leur fils, maintenant déclarés hors-la-loi dans leurs propres terres, avaient pris un avion pour rejoindre une terre plus accueillante. Ayant quelques contacts avec les États-Unis via d'anciens ambassadeurs, Karl prit sur lui de faire quitter l'Europe a sa famille, craignant encore que quelques espions communistes puissent les retrouver. Vivant dans une peur à peine voilée, ce dernier cacha sa famille à Londres, dans un hôtel particulier de la City.
Les quelques mois que passa Werner dans la ville de Shakespeare furent terribles. Ses souvenirs d'enfants étaient tous teintés de cette sensation de manque, manque du luxe du Palais, manque des montagnes si belles et silencieuses. Les rues des grandes villes lui déplaisaient toutes, bruyantes, indifférentes, nauséabondes, l'on y côtoyait les bourgeois et les aristocrates, mais aussi les paysans et les ouvriers. Elles l'insupportaient au plus haut degré. L'océan qu'il traversa en transatlantique resta lui aussi dans sa mémoire. L'étendu infini et plat jurait avec ses souvenirs de l'horizon déchiré par le manteaux de neiges et les pentes escarpées, les forêts de pins et les nuages cotonneux qui accompagnait l'azur du ciel. Aujourd'hui résidant à Gotham City, il avait inconsciemment prit un appartement donnant sur cette haïssable étendue d'eau, alimentant dans ses pires moments de terribles envies de suicide et lui rappelait la déchéance que traversa sa famille. Le nom des Vertigos ne représentaient dès lors plus rien.
L'Amérique ne fut pas la Terre bénie dont avait rêvé le jeune homme. Du haut de ses seize ans, Werner fut déçu par le panorama. Son père, qui ne parvenait pas à rester sur un échec se mit à la finance, comme un vulgaire courtier, et sa mère, pour cacher ses trouble bipolaires, avait besoin de poursuivre ses bonnes œuvres. Ils s'installèrent sur la côte Est, dans une ville dynamique et prometteuse: Gotham City. Sa tante installée dans cette ville les hébergea dans son manoir. Il n'avait rien à voir avec le charme laiteux du Palais, bien au contraire. Gargouilles sculptées et boiseries sombres formaient un décor dont le jeune homme s'échappait avec plaisir pour rejoindre un collège privé et parachever sa formation. De sa mère, il n'entendait que des louanges sur ses partenaires Thomas et Martha Wayne et de son père, il n'avait aucune nouvelle, il le savait constamment cloîtré dans son étude à travailler ou téléphoner à ses partenaires.
Gotham City n'était pas une belle ville, en cela qu'elle n'abritait que du béton et du fer, de la populasse et ces arrivistes de nouveaux-riches, fléau du nouveau monde. L'on parlait encore des Wayne, parfois des Eliott, et même des Cobblepot, Werner se demandait sérieusement comment l'on pouvait prendre ces gens pour des individus bien-nés et de qualité. Mais l'avenir que son père désirait radieux fut tout l'inverse. Alors qu'il voulait se refaire une fortune en profitant de la bourse, ce dernier perdit jusqu'à son dernier sous. Désespéré, ayant vendu tous les bijoux de sa famille, recevant chaque jour de nouvelles factures, il se donna la mort dans son cabinet. Son épouse sombra dans une période de mélancolie tellement grave qu'elle se défenestra. Werner s'en souvint, il révisait une partition de Chopin au piano. L'instrument était gigantesque, d'un noir laqué et faisait face à une immense baie vitrée qui donnait sur le jardin. A vingt-deux ans, tandis qu'il interprétait l'un de ses morceaux préférés, il vit le corps de sa mère toucher une ultime fois la dalle du jardin. Ce qui resta de cet instant fut le bruit sec et ignoble ainsi que le flot de sang qui vint recouvrir les carreaux de la baie vitrée.
Werner ne termina pas ses études de droit à cause de ses problèmes psychologiques et tandis que les huissiers saisissaient les biens de sa tante, cette dernière, haineuse, rejeta toute la faute sur le jeune homme. Il se souvenait de cette vieille femme aigrie, de son visage crispé tandis qu'elle hurlait en montant les escaliers. Il avait voulut s'excuser, mais la colère avait été plus forte, il enclencha son "effet Vertigo" et la déstabilisa. L'angle droit de sa nuque après sa chute dans les escaliers ne laissa aucun doute au jeune homme qui s'enfuit.
Chapitre Quatre : Crimes et Châtiments
Sans argent, sans diplôme, avec uniquement un costume hors de prix sur le dos et une culpabilité lancinante, Werner, démuni chercha secours auprès de l'ambassade de son ancien pays. L'ambassadeur détaché en Amérique, ancien ami de ses parents accepta volontiers d'aider le jeune homme, pour se faire il lui fournit un appartement dans la ville, lui assura la pleine immunité diplomatique le temps de l'enquête sur la mort de sa tante et lui donna une somme d'argent suffisante pour reprendre sa vie. Sa santé fluctuante le poussa aux pires errements. Alors qu'il était au plus bas, Werner subit une violente crise maniaque qui le fit pester contre la terre entière et le transforma en véritable monstre d'énergie négative. Sans plus aucune retenue psychologique, les frustrations, les opinions et tout ce que son éducation avait cherché à refouler en son for intérieure se déversèrent, il finança un costume qui resterait le costume de son alter-ego et entreprit de régler ses comptes avec la société gothamite.
N'ayant aucun plan et seulement l'élan irrésistibles de son esprit troublé, il se rendit chez l'ancien partenaire de son père, cet espèce d'arriviste forcené qui lui avait conseillé cet investissement minable. Usant de son "don" qu'il maîtrisait maintenant parfaitement, le dernier des Vertigo fit mettre à genoux les gardes avant de les tuer froidement avec une arme à feu achetée sur le marché noir de Gotham. Le plus jouissif fut son entrevue avec ce sous-produit de la société commerciale. Ce dernier pleurait comme un enfant, jurant qu'il était quelqu'un de bien et qu'il ne comprenait pas, qu'il avait une femme qu'il aimait et des enfants qu'il chérissait. Werner, toujours mû par son énergie psychotique lui avait rétorqué quelques phrases logorrhéique et complètement décousues, il parla de son père, de sa mère, de sa tante, de Vlatava, enrubannant le tout dans des métaphores mythologiques issues de ses longues discutions avec son percepteur; lui-même après coup ne sut plus ce qu'il avait exactement dit à ce moment précis, seule restait gravée dans sa mémoire l'image de cet homme qui s'écroulait au sol, totalement perdu dans ses propres sens et la détonation de son arme à feu. Lorsqu'il avait quitté le lieu de son crime, Werner découvrit dans le hall une vitrine avec à l'intérieur les bijoux ayant appartenu à sa famille. Il les reprit tous légitimement avant d'être retrouvé par la police quelques heures plus tard dans son appartement en larme.
Emprisonné dans BlackGate, l'aristocrate fut face à lui-même, épreuve douloureuse qui laissa des séquelles dans son esprit fragile. Il ressassait ses crimes au milieu des grognements et des voix rauques des autres détenus, des chiens tous bâtards de la pire espèce. Perdu autant dans la réalité que dans la fiction, les épisodes mélancoliques devenaient de plus en plus intenses et l'on hésita un temps à l'expédier à l'Asile d'Arkham. C'était juste avant qu'il ne décide, pour écourter son calvaire, de rejoindre le Suicide Squad d'Amanda Waller. Négociant une remise de peine de quelques années en échange de ses services et compétences, ce dernier fut envoyé sur d'autres continents pour faire valoir les intérêts des États-Unis. Les opérations se succédèrent, tantôt las, tantôt hyperactif au sein d'une équipe composée de psychotiques parmi lesquels il se sentait inconsciemment normal, Werner semblait prendre un nouveau départ. Lui-même pendant un temps le crut, bien plus que n'importe qui sans doute.
Chapitre Cinq : Criminel de Guerre
La politique internationale ne pouvait se satisfaire d'un groupe de super-criminels semblables à une légion étrangère parcourir le monde et la CIA obligea Amanda Waller à dissoudre son escadron suicide. Werner, libéré de ses obligations fut immédiatement contacté par des rebelles de Vlatava. Ceux-ci désiraient reprendre le pouvoir. Las et fatigué de ses missions, ce dernier refusa de leur apporter de l'aide, c'étaient pour la plupart des activistes terroristes et il préférait voir la terre de ses ancêtres entre les mains de politique plutôt que de criminels de leurs genres. Alors qu'il s'apprêtait à quitter la Roumanie où avait eu lieu sa dernière mission, Werner fut capturé par des agents de ces derniers avant d'être drogué.
Harassé mentalement et réduit à néant par les drogues, l'héritier du trône se réveilla un matin, transformé. Maintenant persuadé d'être l'incarnation d'un divinité vengeresse qui viendrait libérer ses terres, il combattit un instant les forces républicaines de Vlatava et se retourna ensuite contre ses alliés. Obsédés par sa mission divine et supérieure, il n'accepta pas que ceux-ci cherchent à le contrôler comme un pantin. La situation s'envenimant, le nouveau suicide Squad fut envoyé pour régler la question et récupérer leur ancien agent, en vain, Werner était déjà de retour en Amérique sous le contrôle d'une criminelle notoire: Poison Ivy.
S'étant présentée à lui comme une force de la nature, la jeune femme était parvenue à le posséder et le contrôler comme tant d'autres avant lui. L'aidant dans tous ses projets comme un chien à sa botte, Werner parvint à se faire un nom dans la société criminelle de Gotham City, mais surtout comme esclave de la sulfureuse botaniste. Il lui faudra attendre une nouvelle intervention du Suicide Squad pour se libérer de l'influence de la jeune femme. Mais son retour à la réalité fut douloureux et non content de devoir se désintoxiquer dans une cellule d'Arkham, il nourrit la plus grande haine pour sa tortionnaire, jurant de la tuer lorsque l'occasion se présenterait. Pendant ce temps, la guerre initiée par Werner s'amplifiait et les efforts des États-Unis pour régler le conflit furent vain, ce fut l'intervention du Spectre, cette entité cosmique éthérée qui scella définitivement le sort de Vlatava.
Lorsqu'il sortit de l'Asile, il fut contacté par Amanda Waller, mais il déclina son offre d'incorporer une nouvelle fois son équipe de pseudo-justicier politique, apprenant au passage que son ancien pays était devenu une terre désolée sans plus aucune trace de vie. Maintenant seul et libre, Werner entreprit de persévérer dans la voie qu'il s'était donné.
Chapitre Six : Horizon
Comprenant que les Justiciers n'étaient rien d'autres des criminels parés d'un masque vertueux absurde, tel que le Spectre qui avait rayé de la carte son pays, l'aristocrate rebaptisé Comte Vertigo entreprit de combattre à sa façon le monde tel qu'il était conçu. Ne pouvant se contenter d'un train de vie moyen, Werner avait de solides dépenses, entre le tailleur, le blanchisseur, son appartement hors de prix, son majordome, sa femme de ménage, son chauffeur, son véhicule personnel à entretenir, ses sorties au théâtre, à l'opéra, ses vernissages et ses achats hors de prix de pièces de collection, il devait s'assurer une rente pérenne et quoi de mieux que d'allier son activité criminelle à cette dernière?
Croire que Werner était un simple criminel revenait à l'insulter, il était bien plus que cela, vengeur d'une catégorie brimée et écrasée par les masses, il s'attaquait au cœur du système, affrontant établissements bancaires, bijoutiers qui n'avaient de bijoutiers que le travail de receleur et nouveaux-riches sans le moindre sang bleu dans les veines. Il ne pouvait admettre de reprendre une vie normale, rejoindre ses vautours de la finance ou entreprendre un travail de roturier ne pouvait le satisfaire, au même titre que d'abandonner tout espoir de faire résonner le nom de Vertigo dans les arcanes de l'Histoire. Suzerain de l'"effet Vertigo", descendant d'une grande lignée, il ne pouvait se permettre de rester dans l'ombre, l'ombre de psychopathe sans la moindre distinction. Il avait parcouru le monde, mais c'est dans Gotham City qu'avec l'aide fortuite de Poison Ivy il s'était fait facilement et efficacement un nom, une ville faite de contradiction, à son image.
Famille : Plus aucune famille vivante.
Alliés :Amanda Waller,
Deadshot.
Ennemis :Tous les justiciers en ordre général,
Poison Ivy
Compétences :Werner possède une bonne maîtrise des lames (épées, sabre, fleuret) et peut utiliser relativement efficacement une dague, il sait également monter à cheval et peut se défendre en corps-à-corps, le temps généralement de trouver un moyen de fuir.
Son plus grand atout reste naturellement l'"effet Vertigo". Déclenché à volonté par l'appareil auditif que lui a en son temps implanté Luthor Corp, l'utilisation prolongée ou trop fréquente de l'appareil lui causent cependant d'importantes céphalées et l'empêche de se concentrer d'avantage.
Vertigo n'est pas un génie, mais reste un bon stratège et monte lui-même ses opérations et ses plans. Ne redoutant pas des alliances, comprenant avec ses différentes opérations parmi le Suicide Squad qu'une équipe à parfois des chances de réussite accrues, sa maladie mentale le rend toutefois inconstant dans ses opinions et ses décisions.
Hors JeuPrésentation : 23 ans et désormais travailleur dans l'informatique, j'ai derrière moi cinq ans environs de Rp électronique, adorateur de théâtre entre autre.
Disponibilités : Au moins une fois par semaine
Pourquoi avez-vous choisi ce personnage? Le Comte Vertigo est un personnage intéressant de par sa position sociale et son trouble bipolaire qui le rend par là même riche à interpréter et à faire vivre et puis, déterrer des personnages un peu méconnus c'est presque une satisfaction en soi.
Avez-vous lu le règlement et approuvez-vous tous les points? Bien entendu.