RPG +16 ans |
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| SWAK [01/10/12] | |
| | Auteur | Message |
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Talia Al'Ghul
Localisation dans Gotham : Wonder City
| Sujet: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 17:27 | |
| Regards immobiles dans l’expectative D'un drôle d'avenir qui frétille.. Pour une fois, elle n'avait pas à se cacher, et elle avait bien décidé d'en profiter. Une combinaison noire des plus confortable et surtout des plus souples s'étendait sur chaque centimètre de sa peau, et s'arrêtait à l'amorce de son cou plus blanc que blanc, trahissant les jours et les semaines passées dans un souterrain perdu à s'entraîner sans relâche, sans autre préoccupations que l'entretien de sa sueur et la perfection scientifiquement toujours améliorable de ses exploits. Comme tout assassin. Mieux. Comme tout membre de la garde personnelle de Talia Al'Ghul. Ses yeux, anciennement noirs, aujourd'hui délavés, perles félines dans un crâne de statue, restaient quasiment immobiles au dessus de lèvres elles aussi sans couleur, serrées au possible. Une longue natte rousse, si rousse qu'elle arrivait à créer un troisième contraste entre le noir et le blanc sans teintes qui définissait la ninja, retombait sur son dos et battait l'air silencieusement. Elle portait, sans s'en soucier et sans les cacher un seul instant, une multitude d'armes en acier, plus ou moins raffinées, plus ou moins lourdes mais qui ne semblaient absolument pas la déranger outre mesure, comme s'ils faisaient totalement partie de son corps. Tantos et dagues courtes européennes étaient le prolongement de ses côtes, ses cuisses n'auraient pas été ses cuisses si elle n'avait pas étés tapissées de sacoches plissées où se disputaient shurikens de toute formes, aiguilles empoisonnées et poudre fumigène presque prête. Son dos ne pouvait être considéré qu'avec le daisho complet, le tanto et la cimeterre qui y étaient accrochées. Et elle n'était pas courbée. Un observateur un peu optimiste aurait presque pu dire qu'elle aurait eu un naginata recourbé dans la chaussure que ce n'aurait pas été étonnant. De toute façon, il restait clair que cela ne la gênait absolument pas. Inexpressive, elle marchait près du casino, dans Diamond District sans se soucier des forces de l'ordre qui pourrait lui tomber dessus d'un moment à l'autre. Elle portait, au bout de ses mains gantées, une forme carrée de papier, pliée telle une enveloppe. Il s'agissait probablement d'une lettre, de facture ancienne au vu de sa couleur ocre et de la présence d'un sceau rouge, frappé d'un blason rappelant la ligue des assassins et surtout la "tête du Démon". Alors qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres d'une porte de service du casino mal éclairée, l'assassin retira de sous son gant gauche un bandana, toujours de cette sombre couleur commune à tous ses collègues et l'appliqua sur son front, sans raison apparente. De plus, il semblait mal fixé et pouvait tomber d'un moment à l'autre sur son visage. De quoi frapper un grand coup dans la dignité propre habituellement aux sujets de Talia. Voilà qui était bien étrange. Toujours est il que la jeune femme rousse s'arrêta juste devant la porte blanche, tâchée de jaune et leva la tête, lentement, vers la caméra la plus proche, sachant bien que le son était lui aussi enregistré. Toujours inexpressive, elle délia pourtant les lèvres pour prononcer une simple phrase. Ou deux. : - Je veux parler avec le Pingouin. Seulement, le Pingouin, telle est la volonté de l'héritière. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 18:48 | |
| Patron il y a quelqu'un pour vous à la porte de service...
Cobblepot était encore une fois dans son bureau à régler du business et à colliger son livre comptable. C'était une occupation, quotidienne, qui n'offrait que peu d'intérêt pour un néophyte, mais pour Oswald c'était le moment où il voyait sa marge de profit sur les opérations réalisé. C'était plutôt gratifiait,donc se faire déranger étant réellement énervant dans un moment comme celui-là.
Mettez le moi sur le caméra.
Il vit la jolie femme sur la caméra. Pourquoi voulait-elle le voir? Il appuya sur un bouton de son ordinateur. L'image changea de couleur c'était un gadget qui permettait de voir le métal. Il avait bien fait de regarder, car, effectivement elle était recouverte de métal, d'arme pour ainsi dire . Pourquoi cette femme armée voulait venir le voir?
Elle a dit quoi?
Un truc sur une héritière.
Okay je vais la prendre sur l'interphone. Il y en à bien un sur la porte de service non?
Oui. M. Cobblepot, Code 58.
Cobblepot tapa fonction sur son téléphone puis 58 et pris une ligne. Il approcha le téléphone de sa bouche et parla.
Ouais tu voulais parler avec Oswald Cobblepot, je suis Oswald Cobblepot, tu me veux quoi? Et qui t'envoie? Parce qu'armé comme tu es tu viens certainement pas pour m'apporter du chocolat.
Oswald aurait pu descendre l’accueillir ou lui parler, mais il avait agi par prudence. Ce n’était pas de la peur, mais de la prudence. Il avait vécu assez d'aventure et d'histoire, alors quand une personne armée jusqu'aux dents venait cogner dans une porte de service, il savait qu'il ne fallait pas se lancer comme ça, à l'aveuglette. Aussi jolie la femme soit-elle. | |
| | | Talia Al'Ghul
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 19:44 | |
| Il fallut attendre la diffusion dans l'air frais de la soirée du timbre éraille et grave du Pingouin pour qu'un sourire, bien que léger et "en coin" se dessine sur les lèvres de l'assassin au féminin. Elle ne répondit pas tout de suite, mais, une fois certaine qu'elle avait l'attention du Pingouin en chair et en os, elle se désintéressa de la caméra et orienta son regard sur des points stratégiques de la ruelle attenante aux arrières du casino, afin d'être sûre de ne pas être dérangée. Ni surveillée. Ni de rater une vente de crêpes gratuites, il ne faut pas non plus oublier l'essentiel. C'est alors qu'elle commença à se débarrasser de ses armes, les lèvres pincés, une ombre dans les yeux, comme si elle était en train de se désosser. Rapidement, lames de toutes sortes s'accumulèrent sur le sol, sortant des plis d'une ceinture, d'une lanière attachée à ses mains, d'une housse autour de ses mollets ou tout simplement de derrière son dos. Les dagues édentées croisèrent les fils classiques, les courbées ne firent qu'un avec les rapières, et bien vite, la jeune ninja n'eut plus aucune bosse sous son vêtement uniforme complètement noir et plus aucun reflet d'acier au dessus de ce dernier. Au dessus du mont onéreux, elle déposa une bourse très fine, remplie apparemment d'une poudre colorée, qui était accrochée sous sa ceinture, et même de petites aiguilles empoisonnées, des kunais qu'elle avait placé dans sa bouche et aurait pu souffler sur un ennemi.
Elle se sentit alors totalement nue mais n'en pipa mot, et souleva les bras comme si elle avait été arrêtée dans un aéroport, après la vérification du port de métaux non autorisé. A ceci près qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit. Dans cette position, elle se réintéressa à la caméra et fit un tour sur elle même, afin de montrer qu'elle ne possédait plus que la lettre solidement scellée. Enfin, la jeune femme redressa son bandana intriguant qui commençait à tomber puis appuya sur l'interphone en pensant que c'était la seule chose à faire pour pouvoir répondre à son "interlocuteur distant".
- Je veux parler avec le Pingouin. Seulement le Pingouin. Telle est la volonté de Talia-sensei. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 20:02 | |
| Elle avait fait un geste, il fallait l'avouer. Oswald regardait, mais n'était toujours pas rassuré. Toujours un peu d'insécurité, surtout depuis qu'il savait que Talia l'envoyait. Donc la ligue des ombres avait besoin de lui, ou voulait en finir. Il fallait être doublement prudent. Heureusement la porte de service donnait dans une zone débarcadère. Elle serait facilement sécurisable.
Okay donner moi deux minutes, je vais vous ouvrir.
Il raccrocha le téléphone se qui eu pour effet de couper la communication avec l’interphone 58. Il le décrocha à nouveau pour appeler au poste de sécurité.
Oui M. Cobblepot?
Vous envoyez 15 gars au débarcadère 58. Vous me sécurisez la salle, je ne veux pas un angle non couvert et je veux tout le monde avec des pistolets chargés c'est claire? Elle pourrait faire de sacré dégât notre invitée. C'est clair?
Dois-je retirer des agents du casino Monsieur?
Oui on sen fou des petites vieilles qui volent le sceau des autres. Je veux que tous les angles soient couvert.
Bien M. Cobblepot.
Le temps de descendre il vit de ses hommes marchés rapidement vers le débarcadère est. Il n'y avait pas à dire, Dereck faisait, du bon boulot à la sécurité. Cobblepot lui avait choisi un parapluie qui pouvait servir de bouclier et de mitraillette au besoin. La poignée était également détachable et une lame aiguisée en sortait. Une tête de pingouin coiffait le bout du parapluie cane. En entrant dans le débarcadère 58, il vit que ses ordres avaient été respectés. Tous les angles semblaient couverts. Du moment où elle entrerait au moment où elle sortirait, il y aurait un minimum de deux armes pointé sur elle. Pour Cobblepot c'était suffisant. Il porta le doigt à son oreille. Celle-ci contenait un émetteur récepteur.
Déverrouillage de la porte
La sécurité activa un bouton et un bruit agaçant se fit entendre : "HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN"
Signifiant à l'individu extérieur que la porte était déverrouillée et qu'elle pouvait entrer | |
| | | Talia Al'Ghul
Localisation dans Gotham : Wonder City
| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 20:39 | |
| La monoexpression qui avait un bref instant agité le visage plus blanc que blanc de l'assassin avait disparu dès que la porte s'était ouverte. A l'annonce claquée de cette patte blanche enfin accordée, elle avait à nouveau endossé le masque d'impassiilité totale qui avait été le sien depuis qu'elle était apparu dans ce topic de roleplay. Apparemment mise mal à l'aise par la perte de ses armes, elle sautilla une fois sur place, puis s'appuya contre le battant de la porte, laissant le temps au Pingouin et très probablement à toute la sécurité de s'organiser puis, du bout du pied, rassembla ses armes à l'intérieur, tout à fait dégoutée à l'idée qu'un idiot lui vole le moindre cure-dent. Ses armes étaient ses seules amies depuis des années, et ils étaient plus précieux à ses yeux que n'importe lequel de ses organes. Ils étaient d'ailleurs ceux qui lui servaient le plus, bien au delà de ses poumons et de son coeur, bouts de chairs et de tissus alvéolaires totalement subsidiaires. Une large poignée de seconde passa, durant laquelle le "bruit agaçant" de l'ouverture de la porte résonna, vécut son apogée, étincela un dernier instant, agonisa puis enfanta des souvenirs dans les esprits de tous ses auditeurs avant de mourir heureux, inconscient du rendez vous. Du regard, la ninja rousse vérifia qu'elle n'avait aucun trou dans ses vêtements et dans ses gants, puis déposa sa main droite et vide sur le battant de la porte désormais dévérouillée.
Elle était froide. C'était désagréable bien sûr mais à des années lumières de toutes les sensations qu'avait pu endurer la ninja durant son entraînement et ses missions au sein de la Ligue des Ombres. Toujours est il qu'elle poussa cette porte sans amplitude trop marquée, ni empressement, et entreprit de s'avancer dans le couloir sombre jusqu'au Pingouin qui l'attendait, seul comme convenu. C'était un homme de promesse. Le poids d'une dizaine, voir plus, de regards posés sur elle la fit frissonner mais elle ne le montra pas, pas plus que le poids du regard des canons d'armes qu'elle était presque certaine de ressentir aussi. La chaleur des corps n'avait pas eu le temps d'imprégner son couloir mais elle sentait quoi que faiblement les pulsations cardiaques et les respirations des hommes du Pingouin. Ils étaient tellement différent des assassins.. Même leurs débits cardiaques et pulmonaires trahissaient les différences qu'ils entretenaient avec des hommes si voués à la discrétion que même leur coeur ne battait presque plus. Pas de doute, la tension de ces hommes était telle que leur réactivité serait impressionnante. Au moindre geste suspect, une pluie de balles s'abattrait sur elle et, assassin surentrainée ou pas, ombre ou pas, elle deviendrait trés rapidement une petite chose froide et pleine de balles lovée sur le sol d'un débarcadère pourri du casino de Gotham.
Lorsqu'elle arriva devant le Pingouin, elle brisa le sceau de la lettre d'une pression d'un doigt et prit la parole au nom de sa maîtresse.
- Talia-sensei me charge de vous apporter un message de haute importance. Ecoutez moi jusqu'au bout,il s'agit d'une question très grave qui touche à votre santé. En réalité, vous êtes empoisonné.
Et d'un geste rapide, elle passa l'enveloppe ouverte sous le nez du Pingouin. Une poudre blanche s'en échappa, envahit l'air et fondit sur l'homme d'affaire, qui était tout proche. En inclinant sa tête, la rousse fit tomber son bandana sur ses lêvres et son nez, empêchant ainsi la poudre de la toucher. Elle pouvait toutefois encore se faire entendre sous le fin tissu.
- Je ne vous cache pas que vous mourrez bientôt, très bientôt. Vous n'aurez pas le temps pour une consultation. Et Talia-sensei étant une scientifique ayant participé à des études secrètes, je doute que le médecin du coin puisse vous aider. La seule option qu'il vous reste est de vous rendre seul à Wonder City et d'y rencontrer ma maîtresse, qui vous demandera quelque chose en échange de la guérison. Vous pouvez penser que je bluffe, mais ce serait très dommage. La Ligue serait désavantagée et Gotham perdrait l'une de ses figures les plus respectées. Vous ne voulez pas mourir, Cobblepot-san. Alors, venez voir ma maîtresse, seul et pliez vous à la Loi du Démon.
Elle lâcha l'enveloppe et leva ses deux mains en l'air. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Lun 29 Oct - 21:52 | |
| Le pingouin se fit avoir comme un abruti. Il toussa lorsque la poudre entra dans ses poumons. Il fit un signe d'urgence et tout ses hommes s'empressèrent de sortir de la pièce. Le signe était la retraite rapide. 15 hommes passèrent au pas de course pour sortir de la pièce par la sortie la plus loin de Cobblepot, car ils avaient tous compris l’allusion de l'assassine. Dans son oreillette Dereck parlait rapidement et fort: M. Cobblepot, est-ce que ça va? M. Cobblepot répondez moi. Oswald retira son oreillette et la laissa tomber sur son épaule. Il regarda l'assassine.
Vous savez que vous faites chier? *koff* Koff* J'ai toujours eu de bonnes relations avec la famille Al' Ghul et c'est comme ça que vous me remercier? *Koff* vous me faites vraiment,vraiment chier. L'anthrax d'or, pour un rendez-vous ça commence bien mal. Vous êtes de grands malades mentaux.
Cobblepot cracha. Puis il reprit son oreillette et la mit dans son oreille. Dereck gueulait toujours comme un malade dans l'émetteur. Oswald fit un signe à la caméra et Dereck se tue.
Fait avancer ma voiture à la porte 58.
Est-ce que ça va, M. Cobblepot?
T'inquiète Dereck s'ils avaient voulu mort, il ne m'aurait pas poudré, elle aurait été plus expéditive, et même la menace de se faire flinguer n'aurait pas changer grand-chose. Ils sont cinglés, ils veulent mourir "pour la cause".
Okay M. Cobblepot. Voulez-vous que j'envoie quelqu'un vous accompagner.
Non, ça va *Koff* si Wilkes pose des questions, je règle quelque chose avec.... disons.... des amis du moyen-orient.
Il retira l'oreillette. Afin de ne pas entendre les remontrances de Dereck qui voudrait absolument l'accompagner. Il regarda encore l'assassine. Il était vraiment fâché, Talia lui payerait ça. Elle avait son culte, mais lui il avait... bin il avait lui-même.
Allez ... ouvre la marche rouquine, Madame Al'ghul veut me voir, Madame Alg'hul va me voir et elle ne regrettera pas le détour je te le garantis.
On entendit la porte de la limousine fermer à l'extérieur. Probablement que le chauffeur venait d'ouvrir sa propre porte pour aller ouvrir celle d'Oswald. | |
| | | Talia Al'Ghul
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Mar 30 Oct - 9:18 | |
| Comme on le lui avait demandé, l'assassine ne se fit pas prier pour aller ouvrir la marche, sans accorder le moindre crédit aux hommes qui apparaissaient et disparaissaient aux côtés du Pingouin. Ils ne faisaient pas parti de sa mission, ils n'avaient aucune importance. A nouveau silencieuse, et indifférente à la réaction irritée mais compréhensible du nouveau malade, elle sortit en première et en profita pour s'équiper à nouveau du panel impressionanant d'arme qu'elle avait eu tant de mal à quitter. Cela lui prit une bonne minute, nécessaire au palmipède pour appeler une de ses limousines trop blanches pour ne pas apercevoir le sang qui avait été nécessaire pour la payer. Connaissant apparemment par coeur la position exacte de chaque lame, de la plus petite à la plus imposante, elle prit son temps pour les enfiler à nouveau, les mains chargées d'un amour certain. Ce n'était pas véritablement de la lenteur mais plutôt une sorte de tradition personnelle qu'elle accomplissait sans regard pour la vie du Pingouin qui menaçait de se terminer d'un moment à l'autre. Une fois cela fait, elle se coula dans la rue, devant la voiture, fit briller son ombre une dernière fois à quelques mètres des derniers murs du Casino, puis mena la voiture, en coupant volontairement par quelques ruelles que la limousine ne pouvait emprunter dans l'espoir de la désorienter. Personne heureusement ne vit un ninja surarmé courir dans les rues et sauter de toit en toit pour éclairer le chemin d'une voiture de luxe. La discrétion, c'était son domaine, tout comme la manipulation était le domaine du Pingouin, bien que sur ce coup, il se soit pour une fois plié à un autre maître chanteur. Soudainement, la ninja s'arrêta sur le fait d'une bibliothèque en plein milieu de la ville, et se laissa tomber devant le véhicule, se laissant baigner par la lumière entêtante qui provenait de ses phares. Il y eut un instant de silence, au bout duquel la jeune femme ramassée sur elle même leva sa main droite et dévoila une sorte de bandana-baîllon semblable à celui qu'elle portait mais manifestement moins fin et refermé par une boucle qui l'empêchait de tomber. - A partir d'ici, Cobblepot-chan vient seul, à pied.. Et il pourra recouvrir à la vue lorsque nous serons arrivé au coeur du repaire du Démon. C'est indispensable/... La Forteresse du Démon semblait déserte. En tout cas, les salles d'apparat et les couloirs proches du coeur ne posaient jamais de problème de circulation. Après tout, les Ninjas étaient répartis partout dans le monde, des plus noires contrées d'Afrique aux abris précaires des grandes villes européennes et peu restaient longtemps dans la cachette de Gotham, au gré des dispositions prévues par la fille de Ra's Al Ghul. Cette dernière, par ailleurs, n'attendait pas son invité assise sur un trône, flanquée d'un Ubu mais debout, les mains croisées, devant la fosse miroitante dans laquelle stagnait le fameux liquide de Lazare. Des couloirs de feraille, à quelques mètres en hauteur, permettaient d'aller d'un bout à l'autre de la fosse sans tomber dedans, comme au bon vieux temps. Le sang de Nyssa Raatko n'y avait jamais été nettoyé. Après avoir fait un petit pas en avant, la maîtresse de la Ligue ne perdit plus Pingouin du regard, et, sans l'attaquer d'une loghorée inutile, préféra éponger d'abord tout son ressenti en le laissant prendre sa chère parole. Elle commença donc par un simple.. - Bonjour. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Mar 30 Oct - 9:37 | |
| Oswald dans sa limousine commençait à sentir les sueurs montées. La gorge sèche et la toux constante l'énervaient au plus haut point. Il s'essuya le front à plusieurs reprises avec un mouchoir qui trouvait maison dans l'encolure de son veston. Il s'abreuvait sans cesse d'eau, mais semblait incapable d'étancher sa soif. Sa gorge goûtait le sang à force de tousser comme un tuberculeux. Décidément, cette guerre bactériologique ne lui plaisait vraiment pas. De plus la ninja brind'acier le faisait balader dans des ruelles merdiques ou il risquait de rayer la peinture de sa nouvelle limousine. La blanche ayant été détruite par Harley Quinn, celle-ci était toute neuve. Ils finirent par arriver à une bibliothèque qui semblait abandonnée.
Son chauffeur lui ouvrit la porte dans toute sa diligence. En se levant debout Cobblepot se sentit un peu étourdi. Il trouva appuyé sur son parapluie. Il s'essuya à nouveau le front et toussa dans son mouchoir. Du sang s’était logé dans l'immaculée blancheur du morceau de tissu. Lorsque le ninja vint pour lui bander les yeux, il se dit qu'il devrait lui cracher au visage, mais dans l'état actuel des choses il avait réellement besoin d'un guide. L'effet d'étourdissement, plus les yeux bandés le désorientaient totalement plusieurs fois il dit s'appuyer lourdement sur son parapluie et contre la paroi des murs pour retrouver l'équilibre, mais au final il finit par arriver.
Il entendit la voix de Talia s'adresser à lui: Bonjour
Il retira son bandeau dans la colère. Mais le coeur qui s'emballa le fit tousser jusqu'à ce qu'il perdit pied et tomba sur les genoux. Plus de sang était venu remplir le mouchoir de Cobblepot et son chapeau était tombé par terre laissa voir sa chevelure mouillée de sueur et son front perlé de goûte de douleur. Toujours par terre, il jeta un regard méchant à Talia.
Allez tu voulais me voir je suis là*Koff*koff*. Guéris-moi maintenant et on parlera.*Koff* C'est quoi cette façon de mener les affaires? *koff*koff*on n’a pas toujours eu une bonne relation de business tous les deux? (il cracha)
En plus tu connais mes tarifs *Koff* ton produit à du te coûter plus cher à concocter pour me rendre malade que mon paiement *Kofff* Koff*
Il ne sait pas si tous les effets étaient censés arriver si vite ou si c'était parce que cette gourdasse de rouquine avait pris son temps pour partir ou si c'était tous ses détours inutiles qu'elles avaient pris. Mais là le temps semblait presser, et le Pingouin n'aimait vraiment pas cette façon de faire pour traiter les affaires. | |
| | | Talia Al'Ghul
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Ven 2 Nov - 10:58 | |
| Talia resta silencieuse, laissant le Pingouin s'égosiller seul comme il en avait l'habitude. Sauf que cette fois, il n'était pas assis devant son interlocuteur mais agenouillé, et qu'il perdait plusieurs secondes de sa vie et plusieurs gouttes de son flux vital à chaque mot. La voix eraillée, tant haie par les gangsters du monde entier s'était faite rauque, presque etouffée et s'en trouvait plus désagréable encore, le Pingouin arrivait à garder le cap de son personnage malgré la situation, un effort exceptionnel. Il ne semblait pas avoir peur, ni être dérangé par la situation et même se contreficher d'être à l'agonie, probablement certain que cela ne pouvait durer bien longtemps. En réalité, il serait intéressant d'engager un psychologue pour connaître la relation d'Oswald Cobblepot avec la mort car il ne semblait pas penser qu'elle pouvait le toucher et, rationellement, que son heure ne serait venue que quand il le voudrait. Talia ne tiqua pas, et écouta la fin de son petit monologue, les yeux dans le vague. Des hordes de bandits et de malfrats jaloux auraient dépensés des sommes astronomiques pour que le Pingouin s'agenouille devant eux, et un journaliste aurait vendu toute sa famille pour avoir un cliché de cette situation extraordinaire mais elle ne ressentait rien, en dehors d'un certain amusement. Tous les jours, des dizaines d'assassins s'asseyaient en seiza devant elle et la saluait en baissant leur tête vers le sol mais cette position n'avait rien à voir avec la soumision, il s'agissait simplement der respect dans une relation de maîtresse à éleves. Le Pingouin n'avait probablement plus les genoux assez endurants pour se mettre en seiza, surtout avec des chaussures de sécurité, et il avait été obligé de s'agenouiller.
Lorsque l'agacement du criminel toucha son comble et que les éclairs que lançait ses yeux electrisèrent la pièce, Talia se mit enfin à bouger, ses pieds pour marcher devant le Pingouin mais aussi ses lêvres pour lui parler, lui faire comprendre ce qu'elle voulait et pourquoi elle avait pris tant de précautions au lieu de le faire mander immédiattement.
- Tu oublies que nous ne faisons pas de "business" Pingouin. La Ligue ne traite avec personne. Tu vis parce que nous t'autorisons à vivre, et tu sais très bien pourquoi. Le seul moyen qui existe pour purger le chaos sur cette planète est de le faire s'effondrer sur lui même, provoquer une implosion. Or, tu es l'un des rouages les plus importants du chancre de Gotham, tes affaires font souvent nos affaires. Tous les concurrents que tu élimine sont des démons en moins à éliminer. Nous ne faisons pas affaire comme tu en as l'habitude, Pingouin, nous t'aidons si tu en as besoin et en échange, tu nous aide à déboulonner la machine de l'apocalypse.
Tu sais cela. Tu sais aussi que l'argent ne m'intéresse pas. Ta considération de la monnaie a rythmé ta vie, mais la mienne a commencé sur la base d'une question élucidée: je n'ai pas besoin d'argent. Mon père a participé aux évenements historiques les plus glorieux, pillé les trésors les plus luxueux, la Ligue possède des intérêts partout, elle manipule des gouvernements, des politiciens, des hommes qui sont ravis de remplir nos comptes pour de petits services. La Ligue est partout, l'argent aussi. La seule chose que construire ce remède m'a coûté, c'est mon temps, et le temps, j'en possède aussi. Autant que je veux.
Ce que je n'ai pas, c'est à toi que je m'apprête à le demander, et j'avais besoin de cette mise en bouche pour te faire ma demande. Ca, ce sont des affaires.
Elle se tut brièvement, passa une main garnie de mitaine sur le fer rouillé qui constituait les petits couloirs au dessus du puits. Quelques souvenirs remontèrent à la surface, si vivants que Talia crut voir son reflet dans la "lave" bouillonante, et sentir le couteau de Nyssa glisser, crisser contre les barreaux encore immaculés. Plus pour longtemps. Elle allait frapper. Encore. Encore. Et la jeter dans la lave, brûlante. Jusqu'à la fin des temps, telle une Tantale, Talia allait souffrir, attachée à la douleur comme Promehée avait été attaché à son rocher. Elle se reprit juste avant de parler, mais sa voix semblait tout de même réveuse, comme si elle venait d'un autre temps.
- Il y a des années, une femme est sortie de l'Enfer. A l'époque, j'avais raccroché et j'étais en froid avec la Ligue. Elle m'a prise par surprise, et amenée dans l'un des puits de Lazare qu'elle avait volé à mon père. J'ai été tuée, puis ressucitée, de toutes les façons possibles avec une arme blanche et ce, pendant tout un après midi et le début de la nuit. A ce moment là, j'étais devenu plus malléable que la plus insignifiante des marionettes. Je répondais à tous les ordres sans y réfléchir, j'étais devenu.. un pantin.
Je pourrais faire cela avec toi. Te tuer régulièrement et t'empêcher de sortir de ma diction. Je contrôlerais alors la Pègre de Gotham et pourrais la démonter, brique par brique. Mais nous allons coopérer sans en arriver là. J'ai besoin de ta coopération dans une affaire. L'un de mes partenaires est en ville, il travaille pour le Léviathan. En réalité, c'est une taupe à la NSA. Il a par conséquent accès à des dossiers très utiles, et des satellites. Il connaît les réactions prévues par la NSA pour certaines attaques terroristes et en a informé plusieurs groupes qui l'ont surnommé "Soleil et pluie" car c'est lui qui fait et connaît la météo dans leurs actes. Il me sera très utile pour capturer Batman et pour cela, j'ai un plan. Le Maire de cette ville est un corrompu fini, mes .. placements n'ont pas su empêcher son éléction, mais c'est le devoir de la ligue de le remplacer. De le purger.
Je compte m'en débarasser et attirer des chauves souris dans mes filets par la même occasion. Et pour cela, j'ai besoin de toi. Oui, c'est dangereux, et ça te mouillera beaucoup. Mais tu n'as plus le choix. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Ven 2 Nov - 13:41 | |
| Il esquiva un petit sourire en entendant les plans de la ligue des assassins. La fameuse apocalypse que Ras Al'ghul avait tent essayer d'obtenir. Cobblepot n'y croyait plus. C'était drôle à dire, mais il avait foi en Batman pour arrêter Talia et ses hommes/femmes. Puis personne ne laisserait le monde s'éteindre, il y avait partout dans le monde des supers héros avec des pouvoirs extraordinaires. Une organisation comme la ligue avait ses limites et leur "apocalypse" n'était rien comparé à d'autre projet plus machiavélique qui dormait dans notre monde. C'est pourquoi il acceptait le business avec Talia. Il empochait l'argent même en sachant que son projet était en fait la destruction total du monde, mais il n'y croyait pas... Batman serait toujours là pour mettre un fin à cette hérésie.
Ensuite Talia fit ses demandes.
La situation aurait pus être extrêmement comique, si la vie de Cobblepot n'en dépendait pas. Le maire, il le tenait déjà. Qui croyez-vous qui a placé le maire le maire Hardy à la mairie? Sebastian Hardy, était une ordure de première ordre, il avait admis publiquement avoir tromper sa femme. Il était connu de tous comme un maire corrompu et sans réel intérêt pour la ville. Des soupçons pesait même contre lui pour avoir tenter de mettre Gordon en prison sous de fausses accusation de meurtre. Mais la plèbe était tellement stupide et maniable. La situation économique avait fournis le prétexte et Oswald avait fait le reste. Le maire lui appartenait, il pourrait bien l'échanger contre sa vie... mais il avait mit beaucoup d'effort dans son élections. Si la ligue avait mit autant d'effort pour le piéger, c'est qu'ils attendaient quelque chose de lui, de bien précis. Il avait donc encore un pouvoir de négociation, et il n'allait pas s'en priver, mais il devait faire attention à ne pas tout dévoiler ses cartes.
Ouais, soigne moi Talia, je peu faire quelque chose pour toi, avec le maire Hardy.
Les mots avait sortit comme un presque râle. Il ne toussais plus, il en avait plus la force, le sang coulait maintenant dans sa gorfe et il se forçait à l'avaler pour éviter qu'il tombe dans les poumons. Mais la mort ne l’effrayait que très peu maintenant que sa mère était partit. Certes il y avait Wilkes, mais avec se que Cobblepot lui laisserait à sa mort il ne serait pas dans le besoin. Il préférait ne pas mourrir, mais après avoir regarder The Reaper dans les yeux et d'avoir vécu se qu'il avait fait avec lui, il se disait qu'il y avait surement bien pire que la mort. Il ne doutais pas du pouvoir de Talia de lui rendre la mort le plus misérable possible, mais il ne pouvait se résigner à crever en minable. Il avait mit trop de temps à construire son empire et à faire en sorte que cette ville se souviennent de lui, qu'il ne pouvait se résoudre à supplier. Il se tiendrais debout face à la mort si elle devait arriver. (Debout était une figure de style car il était trop faible pour se lever) | |
| | | Talia Al'Ghul
Localisation dans Gotham : Wonder City
| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Dim 4 Nov - 13:53 | |
| La Ligue retint son souffle, même sans suspens. Tant que Talia n'aurait pas ouvert la bouche, le sort d'Oswald Cobblepot n'était pas fixé. Le livre de l'histoire du Pingouin se tenait en haleine, la dernière page maintenue en l'air par les doigts du destin en attendant de savoir quelle direction prendre. D'un seul mot, la fille de Ra's Al Ghul pouvait mettre fin à l'existence d'une des figures les plus reconnues de la pègre gothamite et arrêter la lignée némésis des Wayne, qui pourrissait plus ou moins Gotham depuis des générations. Un mot et la banquise que le Pingouin avait mis des années à construire et lisser se craquerait sous ses pieds, l'entraînant dans l'abîme de l'oubli à jamais. Son gang se disperserait rapidement ou serait purgé par la Ligue, à moins qu'elle ne le récupère pour contrôler Gotham mieux encore. Quelques secondes de trop et plus personne ne perdrait son argent amassé toute une vie durant dans les bas-fonds de l'Iceberg Casino. Si soudainement Talia avait un problème de voix et se retrouvait provisoirement muette, les Mânes exécuteraient assurément le Pingouin, sans états d'âmes. Comme quoi, la vie de tout le monde, même les pilliers de l'Histoire avec un grand ou un petit h, ne tenaient toujours qu'à un fil, et ce fil, Talia l'avait entre les mains. Elle avait aussi le ciseau. Mais elle préférait s'en servir pour le planter dans la gorge de ceux qui s'attaquaient à l'organisation léguée par son paternel.
Alors que le Pingouin agonisait, Talia se pencha sur sa forme molle agenouillée et demanda à ce qu'on libère son sang du poison foudroyant. Ubu grogna son assentiment, retira en prenant son temps une seringue au contenu verte d'une sacoche attachée à sa ceinture et en vérifia la mesure avant de découvrir le bras ridé du criminel. Enfin, il planta l'aiguille dans la chair grasse et relâcha la pression. Le Pingouin était sauvé. Le temps qu'il se remette du passage du remède - probablement violent - et que son coeur galope un peu avant de reprendre son rythme normal, Talia alla s'asseoir le long du puits et congédia tout ses sujets. Elle voulait parler affaire seule. | |
| | | Le Pingouin
Localisation dans Gotham : Iceberg Casino
| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Dim 4 Nov - 14:40 | |
| C'est lorsqu'il se sentait tomber dans l'inconscience qu'il sentit l'antidote lui parcourir les veines. Son coeur qui pompait déjà énormément pour le garder en vie ne fit qu'augmenter la rapidité de diffusion du sérum. Il sentit le liquide passé par tous ses membres. Il se contracta et se plia sur lui même. Maintenant en position du foetus il convulsait légèrement.
La douleur le réveilla complètement. Il se mit à vomir, le poison de manière constante, et ses mains se serrèrent dans sa propre peau pour y percer de légère coupure qui commença à saigner immédiatement. Ses ongles avaient perforé son manteau et sa chemise. Son monocle était maintenant tombé dans une flaque de vomi ou se mélangeait reste de nourriture, de sang et de bile. Il suintait également abondamment. Il évacuait le poison par tous les pores de sa peau et par son conduit digestif.
Ses poumons étaient en feu. Sa respiration se voulait difficile, mais fonctionnait à plein régime. Par terre, vomissant, hyperventilant, et convulsait le pingouin ruminait énormément de haine. Après quelque temps de cette mascarade, quand son estomac fut complètement vite et qu'il n'avait que des haut-le-corps. Son corps épuisé, finis par ne plus bouger. Sa respiration devint plus normale et les convulsions cessèrent.
Pendant quelques minutes, il ne bougea qu'à peine. S'éloignant de sa flaque puante qui lui donnait de nouveau haut le coeur. Il regardait dans le vide. Puis son cerveau se remit à fonctionner. Sa respiration de nouveau normal venait à oxygéner parfaitement ses pensées. Il chercha de la main son parapluie. Il le trouva et s'en servit pour se relever. Il s'appuya dessus. Ses genoux faillirent flancher encore, mais sa volonté était supérieure à la douleur des courbatures de sa guérison.
Il regarda Talia. Ses yeux étaient fatigués et Oswald n'avait jamais eu l'air aussi vieux qu'à ce moment.
Désolé pour ton plancher. Mais j'imagine que *Koff* tu dois avoir un ninja concierge ou un truc comme ça *Koff*.
Il prit le temps de bien reprendre son souffle et d'essuyer son complet. Ses convulsions lui avaient fait coller beaucoup de poussière. Son costume chic noir ressemblait maintenant à un vieil imperméable gris. Il serait bon qu'a jeté. Oswald plus sur de lui maintenant qu'il était guéri. S'approcha de Talia les jambes encore chancelantes.
Je te donne le maire... mais en échange... je veux la protection de la ligue. Ouais je me doute bien que tu croyais me soigner en échange, mais tu sais. Tu m'as rendu malade, tu me soignes. C'est un peu le principe, du donnant donnant.
L'idée lui était venue lorsqu'il convulsait. La ligue avait accès à des choses que lui n'avait pas et surtout elle avait une puissance considérable à ne pas négliger. La meilleure façon de ne pas se faire manger par un loup est d'être protégé par le loup. Puis avec l'alliance de Crane et de l'Os, il devait s'attendre à des offensives. Le joker aussi avait réussi à sortir de son trou... il fallait faire d'une pierre deux coups.
De toute façon, entre moi ou les autres pour l'instant. Les affaires ensemble vont bien, pour quoi me remplacer, je ne vous ai jamais fait défaut. Je veux que vous protégiez mon casino en cas de perturbation. Ça ne vous engage pas à grand-chose, car je suis presque sûr que jamais on ne viendra jusqu'à ma forteresse. Mais si ça advient, je pourrai compter sur ton aide? Je suis ton meilleur allié pour faire tomber Gotham, et je n'ai jamais rechigné à travailler avec vous, alors que bien d'autres refusent (Et accessoirement meurt). Alors? On a un marché? Le maire, contre ta protection si on s'attaque à mon casino...
Il avait retrouvé son sourire bien que moins fanfaron il restait lui-même. Son monocle gisait toujours par terre, mais il ne le prendrait pas. Plein de vomissure il était loin d'être indispensable. Oswald avait envie d'une seule chose en ce moment, aller se laver.
J'imagine que tu le veux vivant et collaboratif... sinon, t'aurais pas eu besoin de moi. | |
| | | Talia Al'Ghul
Localisation dans Gotham : Wonder City
| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] Mer 7 Nov - 11:08 | |
| - Marché conclu.
La fille du Démon en pensait beaucoup plus mais n'en fit pas part à son interlocuteur. Dans le fond de la pièce, tel un caméléon dérangé, l'Hérétique se détacha du mur sur lequel il était adossé depuis le début de la conversation et entreprit, avec sa lourde démarche, de rejoindre Talia. Une fois qu'il eut frappé son jô sur le sol, deux assassins sans noms et visiblement sans grades apparurent dans la pièce, sortant de l'ombre au pas de course malgré le manque d'élan et vinrent nettoyer les traces du mastermind criminel. Ils utilisaient des outils relativement sommaires, venus tout droit de l'Orient des premiers siècles après l'homme de Nazareth, et mirent donc un certain temps à nettoyer complètement la pièce. La Ligue était toujours fidèlement attachée à ses traditions, mais savait jouer avec les nouvelles technologie pour affirmer sa domination. La Ligue avait deux visages, des faces plus versatiles que Double Face ou Janus, mais elle se montrait rarement. Et pourtant, il était largement temps. Grâce à la contribution du Pingouin, la prochaine sortie de groupe de l'héritage du Démon marquerait peut être un tournant dans l'histoire de Gotham.
S'ils réussissaient à la fois à capturer le maire, remplir les objectifs auxillaires que Talia gardait pour elle et attirer Batman ou au moins, un Robin, la victoire ne serait plus qu'une question de temps. Cette fois, elle ne laisserait plus personne lui échapper. Et du temps, elle en avait. Beaucoup. Beaucoup trop lui semblait il parfois.
- Marché conclu, Oswald. Rassemble tes troupes. Je ne veux que les meilleurs. Elague ton pieu et nous nous en servirons pour toucher le coeur de Gotham.
[END]
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| Sujet: Re: SWAK [01/10/12] | |
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| | | | SWAK [01/10/12] | |
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