RPG +16 ans |
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| Transport en commun des mortels | |
| | Auteur | Message |
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Le Pingouin
Localisation dans Gotham : Iceberg Casino
| Sujet: Transport en commun des mortels Mer 3 Oct - 10:43 | |
| La mort est en ville.
C'est comme ça que l'informateur d'Oswald avait fait état du phénomène qu'il avait vu. C'était pour le moins assez tordu pour que Cobblepot s'en intéresse. Il avait trouvé quelques informations sur un certain Reaper qui aurait eu affaire avec Black Mask, mais rien de bien concret, des rumeurs pour la plupart et des ouï-dire assez troublants. Mais si Oswald avait appris une chose à Gotham City c'est que ce que les choses semblent être ne sont jamais réellement ce qu'elles sont. Autrement dit, les gens avaient tendance à amplifier les rumeurs. Il suffisait d'entendre les choses qui se disent sur Batman pour se rendre compte de l'absurdité de la plupart comme si Batman mesurait réellement 9 pieds et avait des yeux rayons laser. C'était d'un ridicule... Mais quand même, il se devait de vérifier.
De plus avec le projet sur lequel il travaillait actuellement "la mort" pouvait être son atout. Il devait donc s'assurer du bon fonctionnement de cette opération par lui même. Pas de là à se mettre sur la ligne de front lui-même, mais d'être proche au besoin. Il était bien assied dans ça limousine prêt du poste de contrôle du transport collectif. Apparemment on aurait vu "la mort" marcher sur les rails le soir. Chose peu étonnant si c'était "vraiment" la mort, se qui ce passait dans ce collectif la nuit était loin d'être réjouissant. Suicie, meurtre, attaque, agression étaient malheureusement récurrents dans les wagons du Gotham city Rails, malgré la présence de policier, lorsque le soleil se couchait la faune locale changeait.
Oswald avait pris quelques hommes jugés sacrifiables (sans famille et légèrement trop porté sur l'argent plus que sur l'organisation) et les avait envoyé se promener en transport en commun et d'autre à marcher sur les rails. Deux équipes de trois, ce n’était pas énorme, mais c'était suffisant. Chacun était muni de micro et de microcaméra dissimulés dans leurs boutons de costume. De quoi savoir ce qui se passait. Ça faisait maintenant 2 nuits qu'ils répétaient l'opération et si ce n'était pas fructueux ce soir ils abandonneraient. Après tout l'informateur de Cobblepot n'était pas des plus "cleans". Oswald était donc bien assied, les yeux sur le moniteur à écouter les rapports de ses agents au 10 minutes. Il fumait une petite cigarette et buvait un whisky on the rock et appréciait se moment de répit. | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Ven 12 Oct - 11:17 | |
| Gotham de nuit n'était pas plus au goût du Reaper que le chocolat n'était au gout des mouettes, sans compter qu'il lui était impossible de sentir le gout de quoi que ce soit. Pourtant, il était bien là, à errer sans but dans les ruelles noires qui serpentaient sous le vieux métro, suspendu aux poutrelles de métal géantes. Ces dernières semblaient plier sous le poids des wagons qui passaient, comme fatigués de porter leur fardeau, ne demandant qu'à en être libérées. L'ombre voilée se sentit soudain proche des grandes structures solitaires. Il avait lui même son fardeau, il ne cessait de chercher comment s'en débarrasser, sans devoir disparaître pour autant. La rédemption semblait d'ailleurs être son dernier espoir. Chasser le mal de cet endroit ne pouvait qu'être récompensé. Ses pas discrets, produits de l'aisance nouvelle de son corps jeune, le menèrent près de la sortie d'une station déserte, délaissée à cette heure tardive. Il y jeta un oeil discret, ayant peu d'espoir d'y trouver un quelconque dealer à massacrer. Les trafiquants se faisaient rares ces derniers temps, mais le Faucheur ignorait trop de choses à propos de la ville et de ses maîtres, officiels ou officieux, et il ne pouvait donc savoir de quoi il retournait.
Il fit demi tour pour se renfoncer dans les ténèbres quand une rame fit halte au dessus de lui. Il s'arrêta mais ne se retourna pas. Le son seul lui suffirait pour savoir si des victimes potentielles allait émerger de la station.
C'était facile de reconnaître les sbires les plus stupides, dans n'importe qu'elle ville de n'importe qu'elle époque. Il se déplaçaient en groupe, étaient bruyants et particulièrement faciles à tuer. Aussi, quand le Reaper tendit l'oreille, afin de savoir s'il devait partir ou non, les braillements virils et désagréables qui fusèrent des hauteurs lui confirmèrent sur le champs la présence de ses victimes.
les trois hommes, taillés par la musculation et la testostérone, descendirent les marches en rigolant, arborant fièrement leurs brassards, apparemment aux couleurs d'un quelconque chef mafieux. L'un possédait une batte de Baseball, si cabossée qu'elle ne semblait pas avoir jamais été utilisée dans un match, l'autre avait une arme à sa ceinture, visiblement prête à servir. Le dernier avait les mains dans les poches, avec un air bougon, comme si quelque chose l'empêchait de gesticuler et de démontrer sa force par de fréquentes insultes lancées aux poubelles, aux étoiles et aux rats.
Las d'entendre les piaillement blasphématoires des trois lurons, le Faucheur surgit hors des ténèbres environnantes et leur fit face. Et étrangement, ils ne parurent pas du tout surpris.
"Ahah! Le boss est vraiment trop malin! Quand je pense qu'il avait prédit qu'on tomberait sur lui!"
"Ouais, et on va pouvoir lui montrer ce qu'on vaut et prendre du galon!"
"Et surement qu'après, il nous laissera piocher dans sa réserve spéciale!! ahahah!", s’exclama le dernier avec un air lubrique.
Le Reaper ne savait pas trop quelle attitude prendre, c'était bien la première fois qu'on se mettait à rire en le voyant.
"Allez les gars, au boulot!"
Sans hésiter les trois hommes bondirent en avant, batte et poings prêts à frapper. Ne cherchant même pas à bloquer les attaques, il ne les ressentait pas, le mort attrapa son premier antagoniste qu'il souleva d'une main et projeta contre un poteau électrique. Le second des trois idiots, cherchant à le ceinturer pendant ce court laps de temps, se vit enserrer le crâne dans un étau impassible et plaquer au sol, face contre terre. Le dernier des trois, resté en retrait s'était saisi de l'arme de son compère qui gisait à terre. il pointait le canon du revolver en direction du Faucher.
"Tu crois qu'on en a pas vu des gus comme toi? Des Batman, des héros super forts et super malins? Tu peux peut être nous battre, mais qui que tu sois, tu risque pas de résister à ça!", cria-t'il avant de tirer dans la poitrine de son adversaire mystérieux.
La mort incarnée ne vacilla même pas. Après avoir reçu la balle, elle s'avança d'un bon et frappa si fort le tireur, complètement abasourdi par ce qu'il venait de voir, que celui ci tomba et ne se releva pas. La victoire avait été rapide. Pourtant, plusieurs choses dérangeaient le Faucheur. Qui avait prédit son apparition? Se pouvait il qu'il soit recherché par d'autres choses que la police? Et par dessus tout, qui pouvait pousser trois lâches à se jeter sans réfléchir sur un ennemi pourtant terrifiant?
Il n'y avait qu'une réponse à cette question et il le savait: Quelqu'un de plus terrifiant encore.
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| | | Le Pingouin
Localisation dans Gotham : Iceberg Casino
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Ven 12 Oct - 22:03 | |
| Groupe Gentoo et Royale le groupe Torda à disparue, vous devez vous rendre immédiatement dans leur secteur capturer moi ce truc. Attention il est extrêmement dangereux considéré le comme si c'était Batman. Utiliser les armes électriques qu'on vous à fournit. Je vous rejoins à l'embouchure du Rail Est.
Le pingouin venait de briefer ses hommes. En effet il y a quelque seconde il venait de prendre une autre gorgée de son verre et une bonne bouffée de sa cigarette quand le groupe Torda disparu des rounds sonores obligatoires. Leur caméra avait également arrêté d'émettre. Immédiatement Oswald avait envoyé ses hommes vers le fauteur de troubles. Trois hommes n'avaient apparemment pas sufi peut-être que six fit l'affaire. Il s’était saisi de l'oreillette et avait crié dans le micro. Les caméras sur l'écran se mirent à sauter au pas de course des deux équipes restantes. Le pingouin lui cogna dans la fenêtre de son chauffeur.
Grouille, embouchure des Rails Est on a flairer le gibier.
Le pingouin se resala dans son fauteuil pendant que la voiture décolla. Le chauffeur ne mit pas le pied dans le fond, mais se dépêcha le plus possible. Roulant un peu plus au-dessus des limites permises, mais sans faire trop de vitesse pour attirez l'attention du GCPD. Cobblepot bien assis appela son verre et recracha les glaçons sur le plancher de la voiture en mouvement. Il fumait frénétiquement sa cigarette en observant les caméras toujours en mouvement de ses hommes, ils arriveraient un peu avant lui probablement. Il les regardait et les entendait haletais.
Les imbéciles, ils vont s'essouffler avant d'arriver au combat. Dépêche on va ne pas attendre que je vieillisse il y a personne passe sur le rouge crétin de chauffeur.
Il venait de donner un ordre à son chauffeur qui s'exécuta sans rien dire. Effectivement l'intersection était déserte. Enfin, déserte de police. Une petite vespa fut presque écrasée par la limousine, mais au final le conducteur eut plus de peur que de mal. Cobblepot arriva enfin et ses hommes semblaient toujours en vie. Il ne courait plus et regardait les corps de leurs collègues morts. La limousine s'arrêta. Oswald fixait les écrans des yeux comme s'il s'attendait à voir un fantôme apparaître. | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mar 16 Oct - 6:58 | |
| Le Faucheur examina ses ennemis, désormais morts, qui gisaient sur le bitume rendu poisseux par le sang. La balle qu'il avait reçu dans le thorax tomba au sol devant lui. A son paroxysme, sa capacité de régénération était vraiment impressionnante. Il fouilla les deux premiers sans succès. Le troisième fut légèrement plus intéressant puisque le revers de sa veste comportait une petite poche. En la déchirant, il y trouva un petit journal, barbouillé d'une écriture maladroite, pleine de ratures et de fautes d'orthographe, si bien qu'il eu le plus grand mal à le déchiffrer, lui même ne parlant pas l'anglais depuis longtemps. Voici quelques phrases importantes qu'il put comprendre.
"Le Boss croi kon va tombé sur un gar la dedan. Nan mai kel blague, si la mor es vraiment un tipe, moi jy vai pa."
"Le Boss a proposé une prime. Elle é pa mal! Ted et john et moi, on va tenté le cou!"
"Aujourdui c'es le dernié jour, si on trouve pas, le boss va nou sigouillé, j'prefère pas y pensé."
Ainsi, quelqu'un, ce "Boss" lançait ses acolytes dans les rues de Gotham pour le retrouver? Il eut un rictus. QUI voudrait le trouver? était ce un fou? Ou, comme le docteur, était il un scientifique? Il y avait trop de possibilités et le Faucheur était trop prit par la rage du combat pour arriver réfléchir correctement. Si c'était ses hommes, il viendrait les chercher, il n'aurait qu'à attendre là qu'on le trouve. Sans plus attendre, et laissant les cadavres au beau milieu de la route, il se fondit dans l'ombre, derrière des poubelles.
Et le résultat ne se fit pas attendre. Rapidement, et avec beaucoup moins de bruit que leurs compères morts, six loubards firent leur apparition. Ils découvrirent les cadavres et la colère qui perça dans leur voix de présageait rien de bon.
"Les mecs, vous avez vu ça? Qu'est ce que c'est que ce bordel?? Batman tue pas les gens, si? Retrouvez l'enfoiré qui a fait ça, qu'on le bute!"
Mais avant qu'ils ne se dispersent, le Faucheur surgit de derrière ses poubelles et faucha l'un des jeunes hommes qui lui tournait le dos. Sa tête s'éleva légèrement avant de retomber au sol dans un bruit mi-mat, mi-humide. Le corps la suivit de peu, répandant au sol une flaque rouge et poisseuse. Il y eu un temps mort, durant lequel les cinq restant ouvraient des yeux et des bouches ébahis.
"BUTEZ LE!!!!!!"
Aveuglés par la rage, ils bondirent comme un seul homme, prêts à venger la mort de leurs amis. Il n'était pas armés, mais il ne faisait aucun doute qu'à cinq, ils n'auraient aucun mal à maîtriser même le plus fort des forcenés. Quelques jours plus tard, ils auraient surement put. Mais le Reaper était au mieux de sa forme. Aussi, quand on lui arracha son arme des mains, c'était inévitable, ils étaient tout de même cinq, il saisit de ses deux mains libres, deux de ses assaillants qu'il cogna violemment l'un contre l'autre. Un craquement sinistre accompagna la mort des deux malchanceux, et leur chute éclaboussa de sang le bord de la cape du tueur.
Les trois restants, l'un armé d'un faux, reculèrent légèrement, ne sachant qu'elle attitude adopter. Après tout, cet homme, si c'en était un, avait tué seul trois des leurs, et justement, ils n'étaient plus que trois... Le Faucheur eut un rictus et posa un pied en avant, s’apprêtant à marcher vers ses victimes.
Mais à ce moment là, une limousine déboula à l'autre bout de la rue et fonça droit sur lui. Le chauffeur était un bon, et anticipa le mouvement d'esquive de la figure encapuchonnée, si bien qu'elle se prit la voiture de plein fouet et fut projeté en arrière sur plusieurs mètres.
PONK!
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| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mar 16 Oct - 18:18 | |
| Oswald regardait ses caméras il ne pouvait se résoudre à ne voir que dans une petite télévision. Il regarda par la fenêtre et vie ses hommes ressortir. Il put enfin voir de ses yeux la mort. Elle était là. Comme dans les films et les livres les lampadaires l'éclairaient un peu. Le Reaper ne semblait même pas s'être aperçu que les hommes avaient assez reculé pour atteindre une des jonctions terrestres du train. En effet, à certains endroits les rails du train allaient rejoindre la route afin de le descendre lorsqu'il nécessitait réparation ou amélioration. Oswald voyait bien qu'il y avait un problème... il manquait deux de ses hommes et surtout, ils reculaient alors qu'ils étaient en surnombre. Il beugla à son chauffeur.
Monte sur les rails aller. Va chercher la rambarde.
Le chauffeur sans poser de question fonça. Oswald ne savait plus ou donner de la tête. Les caméras, la fenêtre, le Reaper, les hommes ... c'était incroyable. Le pingouin se doutait bien qu'il n'était pas fasse à la réelle "mort". The Spook avait même un costume semblable à celui-ci, mais il fallait avouer qu'elle était impressionnante. En montant sur les rails, il y eut un soubresaut dans la voiture. La suspension en subit la majorité des dégâts. Un petit tour au garage semblait plus que souhaitable après cette mission. Toujours sans s'arrêter le chauffeur parla
On fait quoi, M. Cobblepot?
Qu'est-ce que tu crois? On fauche la faucheuse.
Sans dire un mot de plus le chauffeur de la limousine drôlement maniable s’élança vers sa cible. Celle-ci sembla réagir en tentant d'éviter la voiture. Mais le Chauffeur savait se qu'il avait à faire et il donna un léger coup de volant se qui lui permis de frapper The Reaper de plein fouet.
PONK!`
Projeté vers l'arrière de la voiture, The Reaper avait cabossé le devant de la voiture avec son corps et avait brisé le pare-brise en s'écrasant dessus. Le chauffeur s'arrêta d'un coup. Cobblepot sorti et couru presque en se dandinant vers le corps. Les trois hommes de Cobblepot encore en vie regardant le cadavre.
Il est mort?
Je ne crois pas qu'il peut mourir M. Cobblepot c'est la mort. dis l'homme avec la Faux
Tu te fout de ma gueule? Ce n’est pas la mort c'est probablement juste un déguisé comme tous les crétins du coin
Mais il a mangé une balle et ça ne lui a rien fait.
Et alors? T'n’as jamais entendu parler du kevlar imbécile?
Cobblepot essayait de se convaincre lui même. Mais dans l'immédiat se qui important c'était de descendre des rails. Si un train arrivait, ils seraient tous frappés de plein fouet. The Reaper fut installé dans le coffre arrière de la voiture. La Faux elle fut gardée en avant avec les hommes de main qui avaient rejoint leur patron dans la voiture. Cobblepot avait beaucoup de question pour The Reaper, notamment, sa provenance.
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| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mer 24 Oct - 15:15 | |
| Son pouls cognait contre son torse alors que l'obscurité pénétrait les plus lointains tréfonds de son cerveau. Le coffre de cette jeep n'empêchait pas le froid de l'hiver de percer son corps de ses doigts givré. Au dehors, étouffés par le métal renforcé de la voiture, Fred entendait les cris des nazis qui escortaient le convoi. A son côté, la bombe qu'il avait lui même placé là tressautait au gré des défauts de la route mal entretenue. Encore une fois, il vérifia la présence du détonateur dans sa poche. C'était in émetteur courte-portée, activable uniquement à moins de 5 mètres de la bombe. C'était peux, mais il n'avait pas put faire mieux. Fred s'était porté volontaire pour le faire, venger sa femme lui suffisait, et la rejoindre serait la meilleure des récompenses. Il serra le petit objet dans sa paume. Au loin, sur les pics de la montagne, dents gigantesques mordant le ciel nuageux; il neigeait et le nid d'Aigle était en vue. **** Le Faucheur releva brusquement la tête et se cogna au dessous matelassé du coffre de la limousine noire. Le choc lui avait fait perdre conscience et il ne pouvait que se rendre à l'évidence: Il était prisonnier. Il n'était pas attaché mais le compartiment était trop étroit pour que quelqu'un de sa stature puisse bouger ou se débattre. La claustrophobie ne l'affectait en rien bien sur, ne pas savoir qui le tenait à sa merci le dérangeait déjà plus.... Et où l’emmenait on? Toutes ces questions, et bien d'autres, se bousculaient dans son crâne quand la voiture stoppa. Après le bruit de pas qui s'approchaient, le coffre s'ouvrit en grand et une brusque lumière éblouit le prisonnier, aussitôt couverte par le sac qui lui boucha la vue. Il ne pouvait qu'écouter et entendre les vois des hommes qui l'entouraient, coupées par une autre, plus agressive et haut placée, qui aboyait des ordres. Des main empoignaient le Faucheur et le bousculaient pour le forcer à avancer. On entrait à présent dans un bâtiment, au goudron succéda le carrelage froid. La voix aiguë piaffait et ricanait quelque part devant. Bientôt, l'écho léger des couloirs laissa place à la résonance lointaine d'une grande salle. Presque aussitôt, le Reaper se retrouva assis et attaché à un siège peu confortable,même pour lui. Puis, alors que les bruits de pas cessaient, on lui enleva le sac de la tête, révélant sa figure et lui permettant de voir à qui il avait affaire... | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mer 24 Oct - 17:47 | |
| Cobblepot était la devant le visage de la mort. Il avait suivi ses hommes le portant sans dire un seul mot. Il se questionnait. Une chose était maintenant était officiel, il n'était pas la mort. Franchement, si la "vraie" mort se laisser enfermer dans un coffre de voiture on avait un problème. Il s'alluma une cigarette et s'installa devant la chaise ou Reaper était attaché. On lui retira sa cagoule. Reaper ne le savait pas encore, mais il était dans un des entrepôts de la compagnie Cobblepot. Un du genre qui avait retenu le Joker captif aussi longtemps. Il n'avait pas pris la chance d'amener "la mort" dans son casino.
Cobblepot s'approcha de Reaper. On positionna une chaise juste en face. Il serra le poing et frappa Reaper en plein visage.
Ça c'est pour ma mère...
Personne ne parla. Tout le monde savait que le sujet de la mère d'Oswald était un sujet tabou. Pingouin l'assumait d'ailleurs très mal intérieurement. Bien que personne ne le savait, cette blessure le ravageait encore et c'était principalement la raison de la présence de Reaper dans cet entrepôt. Il n'était pas prêt à abandonner tout de suite sa mère à la mort. c'était sa mère, à lui, elle lui appartenait et il n'y avait personne, vivant ou mort, qui allait lui enlever. Du moins pas sans qu'il se batte.
Il s'assola devant Reaper. Assez proche pour que la fumé soit parfaitement perceptible dans les narines dégueulasses de la monstruosité. Il lui souffla volontairement au visage puis commença son interrogatoire.
Bon on va commencer par le commencement. Je sais que tu n'es pas la "vraie mort". Tu es qu'un type qui se déguise en elle, donc le coup de poing n’était peut-être pas mérité. Par contre tu es une donnée inconnue sur mon échiquier et ça, je n’aime vraiment pas. Donc on va commencer par les bases .
T'es qui? Tu fais quoi ici? Tu travailles pour qui? Et surtout, pourquoi tu te déguises comme ça? | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Lun 29 Oct - 14:27 | |
| Le Faucheur s'apprêta à rire à la face du petit chef ridicule qui avait l'air si sérieux. Mais la vue de tous ces hommes armés qui l'entouraient lui renvoya son rire au fond de la gorge. Il avait beau être résistant, tenter le diable ne lui apporterait rien... A y bien regarder, ce gnome lui rappelait quelque chose....., quelque chose de pas agréable du tout..... **** L'homme en blouse le va les yeux de son petit bureau pour regarder Elisa, attachée à la table d'opération. Il avait le regard méchant et les mains agiles, maniant un coupe-papier avec une dextérité surprenante pour des mains aussi boudinées que les siennes. Puis, apparemment libéré de sa corvée d'ouverture, il posa le petit couteau et se leva de son bureau, révélant une scie, attachée à sa ceinture. S'en saisissant d'une main, il sortit sa blouse de son pantalon et la rejeta devant son bassin. A petits pas, appuyés, il s'approcha de la prisonnière et lui lança un regard oblique. Bien sur, Elise cria et se débâtit, mais l'homme ne semblait pas y prêter attention. Tout en s'approchant, il marmonnait.: "Je me demande si un juif peut rester en vie sans organes...." Bien sur, Elise ne cria pas longtemps. **** Le visage du Faucheur se tordit de douleur alors qu'il réprimait un accès de rage. Sa mimique fût si effrayante que les hommes proches, pourtant nombreux, reculèrent d'un pas. Le petit homme pourtant ne cilla pas. Au contraire, précisant l'immense patience dont il faisait preuve, il répéta ses questions. Alors, le Reaper, décidé à se sortir de là avant que lui où son interlocuteur ne décide de passer à l'action, ouvrit sa bouche et prononça d'une voix gutturale et profonde. Je ne suis personne si ce n'est la main de la mort dans Gotham, et comme elle, j'accomplis mon office sur les plus misérables et les plus miséreux. Tes hommes ne font pas exceptions, pas plus que les mendiants qui croisent mon chemin. Ainsi je réponds à ta troisième question: je ne travaille que pour le destin. Et si tu n'as pas encore compris que je cache mon corps repoussant aux yeux des vivants, c'est que ton cerveau est aussi grand que tes jambes, petit homme.Il fit une pause. Mais j'en doute, tu as l'air plus intelligent que tes paires. Ils sont des soldats, tu es un tortionnaire avisé, je le devine... Relâche moi, et je te serai redevable. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Lun 29 Oct - 18:17 | |
| Ouais c'est ça et moi je suis la reine d’Angleterre.
Mais il se prenait pour qui ce connard en costume. Certes il avait le visage dégueulasse, mais c'était à peine pire que Double-Face. Misérable, miséreux, main de la mort, il se prenait pour un tragédien ce laideron encapuchonné. Bon une chose était sûre, il s'y croyait. Cobblepot fini par s'étouffer de rire quand The Reaper lui dit: Je travail pour le destin. Quand on se retrouve attaché à une chaise, ligoté pied et poing lié on ne se la jouait pas shakespearien.
Bon... On va te laisser descendre de ta montagne, je pense. Écoute-moi bien, faucheur. Si tu étais vraiment la mort, tu ne crois pas que t'n’aurais pas été prisonnier d'un coffre de voiture. Ou qu'on ne peut ligoter la mort ??? Hein? Et tu veux qu'on fasse un test? on va en faire un.
Cobblepot se leva d'un bon pris son ombrelle qui était à côté la pointa vers un de ses hommes et tira. L'homme s'écroula sans vie. Une marre de sang commençait à couler. Pour les mêmes raisons que lorsqu'ils les avaient envoyés à la guerre contre Reaper, il se foutait de la vie de ces hommes en particulier. Ils étaient là que pour l'argent et rien d'autre et tant qu'ils étaient en vie, il pouvait espérer un chèque de paye. Alors personne ne broncha, de toute façon ils ne se connaissaient pas et n'avaient rien à foutre de l'autre.
Pingouin se rassoya.
Bon maintenant tu comprend? Toi, hors d'état de nuire, la mort est toujours présente... tu comprends? Alors je répète ma première question. Qui es-tu? | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mar 30 Oct - 12:48 | |
| C'était clair. Ce petit homme en avait plus dans le froc que tous ses sbires assemblés. Mais le Reaper n’appréciait pas les insultes et n'était en rien impressionné par le petit tout du Pingouin. Il avait lui aussi massacré beaucoup d'hommes, et la vue d'un cadavre de plus ne le fit même pas broncher, pas plus que le bruit du coup de feu. En fait, son regard ne se détacha même pas de la figure de son interlocuteur. Mais continuer à proférer des menaces ne le mènerai à rien, c'était évident. Non seulement parce que l'autre y était insensible mais surtout parce que ce n'était pas la bonne façon de se tenir pour se sortir de là. Il fallait trouver la faiblesse du petit homme.
Visiblement, il ne portait pas grand intérêt aux autres êtres humains. Il fallait que quelque chose à propos du Reaper l'intéresse.... Mais quoi? A part son extrême résistance rien ne pouvait.... C'était peut être ça. Le mystère de l'immortalité? Quoi de plus typique de la part d'un homme de pouvoir comme il semblait l'être. Mais pas question de lui céder son secret aussi facilement. Autant marchander.
Va droit au but petit homme, par quoi es tu intéressé, précisément? L'immortalité? Quoi de plus banal de la part d'un homme comme toi? je peux te dévoiler mon secret, mais je ne le ferai pas attaché à une chaise, crois moi.
Il éclata d'un rire caverneux qui fit encore reculer les hommes autour de lui.
Libre à toi de croire mon histoire ou pas! Mais sois sur que tu ne tireras rien de moi tant que je serai sur cette chaise.
Il fallait rajouter quelque chose, pour lui donner une bonne raison de le croire. La vérité.....
Après tout, je suis déjà mort. Avec quoi compte tu me menacer?
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| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Mar 30 Oct - 13:16 | |
| Le pingouin regarda l'homme devant lui. Il ne se laisserait pas impressionner c'était évident. Il regarda bien comme il faut, son adversaire. Il cherchait à le comprendre, à le jauger, mais il n'arrivait pas à percer le mystère de cet homme. Puis il y eut le truc sur l'immortalité. Cobblepot ne voulait pas de l'immortalité. Le fait d'être mortel était exactement ce qui motivait les hommes. Marquer le plus avant de disparaitre, si on ne mourait pas, l'apathie nous gagnerait facilement. Notre mortalité est le succès de notre réussite. Ce n'est pas ne pas mourir qu'il voulait, c'était revenir des morts.
Il s'adresse à ses hommes
Sortez... Ramasser le cadavre avec vous.
Les hommes de main bien qu'étonnez obéir sans broncher. Si le pingouin était assez fou pour rester seul avec la mort, c'était son problème. Ils traineront leur collègue décédé laissant une ligne de sang perceptible. Tous les hommes sortir de l'entrepôt puis claquèrent la porte. Oswald qui n'avait pas bougé toujours en fixant, son interlocuteur, souffla sa fumée de cigarette sur le Reaper.
Je ne veux pas de ton "immortalité" le faucheur. Ce que je veux c'est ce que tu m'as pris. Toi et ce que tu représentes. Tu m'as volé, ma mère pour la redonner à mes frères et mon père. Je veux la récupérer, elle est à moi et à moi seul. Elle partira quand je l'aurai décidé pas avant.
Il était très sérieux. Ses mots étaient lourds de sens et il le savait. D'ailleurs il s'exposait un peu à la faucheuse, mais si on ne pouvait offrir à la mort son honnêteté, on n'était pas grand-chose. Si le Reaper est immortel, il avait déjoué la mort. Mais savait-il comment ramener quelqu'un d'entre les morts... c'était différent. | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Ven 9 Nov - 13:49 | |
| Voilà qui changeait la donne. Ce petit homme cruel lui dévoilait un aspect inattendu et surprenant. Sa mère.... De l'officier nazi cruel, il venait de passer au prisonnier privé, comme lui, de sa famille, des êtres chers. Le Faucheur se souvint de son réveil et du profond sentiment de vide qui l'avait traversé. La perte de ceux qu'on aime, ce n'était surement pas un sujet à prendre à la légère. Avait il un moyen d'aider l'homme qui lui soufflait lentement ses relents de cigarette dans la figure.
A dire vrai, le faucheur ne pouvait que supposer. Il était sans doute possible d'utiliser le même produit sur elle que celui qu'il l'avait ramené à la vie mais... Il ne faisait aucun doute qu'elle connaîtrait des tourments semblables aux siens.. et qu'elle deviendrait probablement folle et invivable.... ou au moins répugnante. Et le dire à son interlocuteur ne risquait pas d'arranger la situation. Autant négocier à coups de demi vérités.
Si son cadavre est entier, c'est possible, par le même moyen qui me ramena d'entre les morts. Il suffit d'exposer son corps à un produit dont je connais la composition, un produit difficile à obtenir et particulièrement dangereux. Si tu me délivres, je t'en dirai plus, mais je ne peux pas te jurer que l'entière vérité te plaira.....
Il fallait au moins qu'on le détache, une fois libre, il aurait plus de marge pour décider quoi faire et quoi dire. Bien sur, se défaire de ses liens était possible, mais il n'était pas sur de pouvoir être assez rapide pour éviter que l'autre lui colle une balle dans la figure, une balle à laquelle il n'était pas sur de survivre.
Détachez moi et je vous aiderai. | |
| | | Le Pingouin
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Ven 9 Nov - 14:56 | |
| Le pingouin se leva et recula sa chaise. Il y avait de l'espoir, il le savait. Bien sûr que le corps de sa mère était entier c'était la maladie qui l'avait emporté. Elle était parfaitement intacte, belle et aimante comme avant. De plus Oswald avait de beaux bijoux pour elle à son réveille elle ne serait que plus contente. C'est y est, il avait peut-être trouver quelque chose pour vaincre la mort, et enlever à nouveau sa mère des mains vilaines de son père et ses frères.
Il allait faire confiance. Il regretterait peut-être, mais il avait appris que certaines fois il fallait prendre des risques. Qui ne tente rien n'a rien comme on dit. Il prit donc son parapluie et tourna le manche il en sortir une épée. Il passa doucement derrière Reaper. Il passa la lame entre ses liens et d'un seul petit coup vers le haut il trancha les liens. La lame était parfaitement aiguisée. Oswald faisait très attention à ses jouets et jamais il n'aurait laissé ses armes se détériorer. Surtout qu'elle pouvait lui sauver la vie. C'est pour cette raison que quelqu'un était engagé expressément pour ça. Ses armes étaient toujours bien huilées, bien graissées, bien lavées et bien aiguiser. Ils étaient également lustrés et cirés ( ça reste des parapluies) afin qu'il soit toujours d'un physique exemplaire pour servir d'accessoire mode pour le Pingouin.
Voilà... tu es libéré. Maintenant, remplis ta part de marché. Surtout, explique-moi. Comment je peux l'obtenir, qu'est-ce que le produit et est-ce que tu peux m'aider à l'obtenir.
Cet entretien comptait beaucoup pour Oswald. Après tout il avait tenté une réanimation mécanique, mais Dr. Wade lui avait fait faux bond refusant même de regarder ses plans. Ensuite, il avait tenté avec un échantillon du sang d'Ivy d'extrapoler une forme de sérum, mais sans succès. Apparemment la vie qu'Ivy à en elle n'est seulement que florale... Reaper est sa dernière chance de ravoir sa mère. Il fallait que ça marche. | |
| | | The Reaper
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Jeu 29 Nov - 6:35 | |
| ... Le Faucheur savait ce qui attendait la mère du Pingouin. Il savait qu'après avoir laissé se répandre le liquide sur le cadavre intact, celui ci commencerait à se décomposer en même temps que la vie recommencerait à couler dans ses veines. Il savait que dans un cri de douleur, la pauvre femme se lèverait, saisie de convulsion et hurlerai les pires horreurs, directement puisées dans ses pires souvenirs, tous prêts à submerger son esprit. Il ne pouvait cependant pas être sur du résultat. Etant lui même issu d'une pille de cadavres, mélange d'ADN incertain, l'effet de la lotion sur un cadavre unique lui était inconnu. Mais ce ne serai pas joli, et le pingouin aurait peu de chances d’apprécier. Que ce soit pour lui épargner la déception d'une résurrection ratée, ou pour échapper à sa colère, le Faucheur devait soit trouver une solution conciliante ou s'échapper par la force.
Sous son capuchon, sa bouche s'ouvrit, comme une fente noire dans l'ombre de son vêtement. Vous seriez prêts à infliger les pires souffrances à votre mère, juste pour avoir le plaisir égoïste de la revoir vivante? Que feriez vous si vous appreniez que la faire revivre l'obligera à vivre en boucle ses pires souvenirs, comme moi, et que la mort, faux suspendue sur sa tête, n'aura de cesse que de hâter sa décomposition. Je ne suis pas sûr que vous vouliez cela. Je ne crois pas que votre affection pour elle puisse se muer en corrosion qui rongera ses os et sa peau.
Il fit une pause pour laisser à son interlocuteur le temps de réaliser le sens de ses paroles. Puis il reprit:
Voilà les conditions de mon remède à la mort. Mon tourment est trop profond et trop horrible pour être imaginé.
Silence.
Je peux tout de même vous faire un cadeau.
Il sortit une feuille de papier abîmé d'un repli de sa cape, dissimulé dans une poche discrète, pressé contre son corps gris et froid.
C'est la liste des éléments de la potion. Libre à vous de l'utiliser,.. ou de l'améliorer pour... contrer ses effets néfastes.
Voilà qui promettait d'e payer. Si jamais le petit homme trouvait quoi que ce soit, il pourrait lui même en profiter, tout en se tirant d'affaire pour le moment. | |
| | | Le Pingouin
Localisation dans Gotham : Iceberg Casino
| Sujet: Re: Transport en commun des mortels Jeu 29 Nov - 10:01 | |
| Oswald regarda le morceau de papier. Reaper avait été claire avec lui et tout était maintenant de sa responsabilité. Les trucs étaient normalement difficiles à trouver, mais pour un homme comme lui c'était quelque chose de très possible. Tout en fixant son bout de papier, il se repassa les paroles de Reaper et se questionnait. Était-il, égoïste au point de torturer sa mère à ce point? Il avait tout fait dans sa vie pour rendre son séjour sur terre , le plus agréable possible. Il savait que la mort de sa famille la tourmentait même à l'heure de sa mort. Lui obligerait-elle à refaire sans arrêt se chemin.
Merci. Vous pouvez partir. Je dois réfléchir
Il s'assied sur sa chaise sans vraiment savoir quoi penser. C'était une décision très difficile. Il n'avait jamais eu à choisir entre eux et quelqu'un qu'il aimait. Mais cette fois, c'était définitivement le cas. Il devait aussi prendre en considération que c'était son seul moyen. Il avait essayé plein d'autres choses sans succès. Ne pas la ressusciter équivalait à laisser son père et ses frères gagner. Ils pourrait profiter de sa mère, encore des années, car Oswald n'était pas près de mourir. Était-il capable d'accepter un échec comme celui-là ou devrait-il absolument gagner?
Désolé mère, j'ai échoué...
Il déchira la liste. Il avait fait le choix du bien-être de ça mère plutôt que du sien. C'était inhabituel et il fallait avouer que ça l'enrageait. Il avait dû se résoudre. La mort était inévitable et c'était peut-être mieux ainsi. Il ne voulait pas d'un zombie, il voulait ça mère. | |
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| Sujet: Re: Transport en commun des mortels | |
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