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 Une soirée sans les masques

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Catwoman/Sélina Kyle

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MessageSujet: Une soirée sans les masques   Une soirée sans les masques Mininew-3561a9aMer 12 Sep - 16:22

&


25 Mai 2012- 18h45
East Side- Crow Point


Le Crow Point : un vieux bar décrépit où la puanteur du mauvais alcool remplace l'odeur si caractéristique du café dans les bars à des heures si peu tardives. Il faut dire que nous sommes seulement en fin d’après midi, mais qu'elle que soit l'heure les lieux sont toujours aussi mal fréquentés. Soûlards, mercenaires, voleurs, indics et chômeurs au passé judiciaire trouble … Tout le monde est là à empiler les verres et augmenter l'addition. Pourtant ce n'est pas la qualités de la marchandise qui attire la racaille ici. A vrai dire si on était vraiment regardant sur le sujet ce serait même à vous donner envie de partir en courant sans payer. Que ce soit la décoration altérée par les nombreuses altercations dues une consommation d’alcool frisant le coma éthylique, la vodka de mauvaise qualité ou encore la nourriture à la fraîcheur douteuse rien ne donne en apparence l'envie de s’échouer sur les banquettes branlantes de ce bar. A vrai dire ce n'est pas vraiment comme si la moitié des loques qui fréquentent le Crow Point avaient vraiment le choix de l'endroit où ils veulent provoquer le plus vite possible la dégénérescence de leur foie. Des établissements un peu plus regardant sur la clientèle les mettraient dehors sans autres formes de procès avec un bon spéciale pour rendre une petite visite aux flics. En principe si on veux éviter les problèmes on garde un œil sur la clientèle. Mais ici cette loi ne prévaut pas, bien au contraire.

Le petit manège est dirigé d'une main de maître par Le pingouin qui n'hésites pas à pointer le bout de son nez crochu de temps à autres histoire de conclure des marchés juteux entre deux cigares et un café brûlant. D'ailleurs pour lui on sort l’artillerie lourde : café et alcool de la meilleur marque et surtout la plus chère, s'il vous plaît ! Faudrait pas déplaire à l'oiseau polaire qui leur sert de patron quand même ! Il doit bien être le seul à apprécier ce qu'il consomme ici ... Quand aux raclures qui fréquentent l'endroit elle sont ou ont été un jour au l'autre au service du Pingouin. C'est là qu'il récupère sa hommes des mains et ses sous traitants du plus fin limier à la brute épaisse. Tout le monde sait qu'il y a du travail ici. Le Crow Point, c'est un peu l'ANPE des truands. Les mafieux y envoient leurs rabatteurs , les criminels viennent chercher ceux qui pourront leurs servir pour leurs prochain braquages, c'est encore un peu tôt pour les prostituées mais jamais pour ceux dont l'unique but est de boire jusqu'à ce qu'ils ne se rappellent plus ce qu'ils sont venus faire ici. Un bel échantillon de la faune de malfaiteurs de bas étage Gothamites en sommes.

Quand à ce que je fais ici moi … et bien si les consommations sont à peine buvables les informations elles pleuvent. Il n'y a qu'a tendre l'oreille pour les entendre et vous savez que les chats ont l'ouïe fine... Résultat je suis « tapie dans l'ombre d'un angle » assise tranquillement à l’affût de la moindre informations intéressante. Bon, je l'admet, l’expression « tapie dans l'ombre » n 'est pas tout à fait exacte. Dans l'ombre, oui je le suis, on a beau n’être qu'en début de soirée le soleil commence à baisser et je suis tout au fond du bar. Aucune lumière n'est allumée et je profité de la configuration de la pièce pour que mon charmant minois et mon corps soient plongé dans la pénombre. Dommage pour la gente masculine mais il ne fait pas assez sombre pour que je sois totalement cachée à leurs vue et le peu qu'ils entrevoient leurs suffit à se rincer l’œil. D'ailleurs la moitié des lourdauds présents dans le bar me jettent des coups d’œil appuyés avec la discrétion d'un enfant cherchant à cacher un morceau de chocolat à sa mère tout en aillant les bords de la bouche totalement barbouillés de ladite friandise. Je ne leurs renvoient pas leurs œillades... Ceux là ne m’intéressent pas. Et pourtant j'ai fait dans le sobre pour une fois ! Une petite robe noire à peine décolletée simple mais efficace. Quoi ?! Vous n’espériez quand même pas que je m'assoit à une table avec ma tenue en latex noire quand même ?! Et pourquoi pas me trimbaler avec un panneau « Arrêtez moi ! » tant que vous y êtes ! Je dirais juste que j'aurais du oublier les bijoux à l’effigie de chats. Forcément en or et pierreries ils attirent l’œil... Ce qui explique qu'on ne peux pas vraiment considérer que je sois cachée j'attire un peu trop l’attention mais à vrai dire c'est la cadet de mes soucis. Je ne suis pas ici pour passer inaperçue mais pour écouter. Et que je sois vue ou non ne change rien à la donne. Je dirais que je suis habillée un peu trop classe pour les clients à cette heure ci. Cela sera réglé dans la soirée lorsque les pointes ramèneront leurs joli petit portefeuille débordant de billets, leurs plans quasiment tous voués à l’échec et leurs costumes trois pièces une jolie escort girl à douze dollars au bras.

Bien, maintenant il est un peu tôt pour avoir une informations croustillante à se mettre sous la dent me direz vous. Oui, je sais, mais il faut savoir réserver sa place ! De là ou je suis les conversations se répercutent et convergent vers moi , c'est le meilleur point du bar pour écouter silencieusement un léger sourire aux lèvres tandis que les comploteurs tentent de composer leurs prochain plan aussi discrètement que possible. Une dizaine de table sont « réservées » dans le bar. Rien d'écrit bien sur mais certains habitués ont assez d'influences pour qu'on finisse par leurs réserver leurs places. Si la plupart du temps ils préfèrent leurs clubs privés à cette épave ils viennent malgré tout régulièrement une fois par semaine souvent pour recruté leurs gros bras ou approcher un futur collaborateur. Je suis exactement à égale distance de quatre de ces tables, les autres sont un peu trop loin pour que je puisse entendre les conversations qui s'y tiendront mais je pourrais toujours me déplacer. En attendant je devrais avoir quatre gros poissons à espionner et j'aurais tord de me priver. J'ai une place de choix que beaucoup vont être déçus de voir prise à leur arrivée. Je ne suis pas la seule à employer cette méthode certains sont affalés sur le bar l'air faussement trop saoul pour être dangereux et attentif, d'autres font des aller retours parfois se sont même les serveurs mais dans ce cas ils s'agit surtout des oreilles du pingouin quand ils ne sont pas soudoyés par quelqu'un d'autre. Il n'y a pas de petit profit et quand on trouve le bon filon il faut l'exploiter jusqu'à la moelle.

Il est trop tôt et à cette heure encore personne ne se risquerait à parler affaires. Ça viendra d’ici une demie heure, une heure. Mais je ne suis pas pressée. J'ai même tout mon temps et si la boisson est mauvaise, elle n'est aussi pas chère. C'est l'avantage de l'endroit : on vous vend des consommations pour un prix modique : le prix qu’elles valent. Pas vraiment que j'apprécie de boire des alcools au goût de piquette mais ça à le mérite de ralentir la vitesse à laquelle vos les buvez et ça vous évite d'avoir l'air trop louche. Soit vous buvez pour passer le temps, soit vous attendez quelqu'un et j'ai l'art de prendre un temps fou pour boire un malheureux verre avant d'en commander un autre. Je vais passer ma soirée à faire ça. Ça pourrait être triste si ça n'allait pas s’avère si instructif. Et à vrai dire je ne suis pas sure d'apprécier que quelqu'un vienne me faire la conversation ce soir. Les minutes passent et le bar commencent à se remplir lentement l'afflux de monde est pour plus tard. Les hommes de mains commencent à boire les langues se délient plus facilement une fois bien alcoolisées. Je commence à prêter une peu plus attention aux conversations un air malicieux sur le visage tout en faisant tourner distraitement les glaçons dans mon verre. Avec les nouveaux arrivant de nouveaux verres sont servit l'odeur d'alcool se fait plus forte et commence à se mélanger à celle du café. L’odeur devient forte, entêtante désagréable. Ça manque de finesse mais je m'y ferais j'ai vu pire en la matière. Je m'adosse un peu mieux à mon siège et me met à l'aise je vais patienter un long moment alors autant profiter au maximum du peu de confort qu'offre ce siège. Je porte mon verre à mes lèvres et promène mon regard sur la salle qui se remplie encore et encore petit à petit. Un sourire s'étire sur mes lèvres. Petits, petits... Venez raconter à maman tous vos secrets....


«  Salut poupée, t'es bien seule dis moi... T'as pas envie d'un peu de compagnie ? C'est pas terrible de traîner toute seule par ici tu sais... »

Mes yeux deviennent aussi rond que des soucoupes et je me raidi sur le champ ! Pour qui il se prend ce gros lard ?! Si il s'était contenté de m'approcher en me balançant cette phrase je l'aurais tout simplement remis à sa place sans plus mais là... Il s'est approché de moi sans que je le remarque et à ajouté une « très distinguée » mains sur ma cuisse.. Je n'ai rien contre les caresses mais si il y a à bien une chose qu'il faut savoir avec moi c'est que pour ce genre de choses il n'y a que moi qui décide de quand,où et comment !J'ai été prostituée et si j'ai remballé la marchandise pour devenir voleuse ce n'est pas pour remettre le couvert avec une brute vicelarde et perverse ! Et même lorsque je vendais mon corps pour subsister je n'ai jamais laisser qui que ce soit avoir le dessus sur moi. C'est toujours moi qui décidait du client et du comment ! Mes yeux lancent des éclairs. Ce type vient de commettre une grosse erreur. Je ne suis pas habillée de façon assez provocante pour être une prostituée ce type croit avoir affaire «à « une faible femme sans défense » et bien pour le sans défense il vas être servit ! En une seconde je me lève et me retourne pour faire face à l'impudent. Une armoire à glace haute de presque deux mètres toute en muscles. Il est habillé d'une vieille chemise à carreaux et d'un jean usés. L'archétype de la brute sans cervelle... Il me regarde d'un air goguenard et vicieux . Il est persuadé d'avoir le dessus et ma colère le fait ricaner d'un rire gras. Il va vite déchanter.

J'agis vite est bien . D'une main je lui attrape le poignet et le tord de l'autre je lui griffe le visage ce qui lui arrache un hurlement. Je manque de l'éborgner au passage. Je n'ai pas besoin de mes griffes d'aciers pour blesser mes ongles sont mes griffes naturelles et j’adore lacérer. Ma main libre passe dernière sa tête et l’attrape j'enfonce mes ongles dans sa chaire et je projette son crane, d'un coup puissant et rapide, sur la table l’assommant à moitié. Il est sonné. Mon autre main continue de tordre son poignet tout en effectuant une clé de bras pour le maintenir en place. Si je force une peu plus sur la torsion du poignet je le lui casse. Ça me démange mais je me me retiens. Je me penche sur lui et approche mon visage du sien pour lui susurrer quelques paroles au creux de l'oreille. Je sais qu'il n'est pas inconscient et en plus de lui infliger une humiliation personnelle je me paye le luxe de lui offrir une humiliation publique en prime. Tout le bar nous regarde. La réputation de ce demeuré vas en prendre un coup, je jubile car je sais qu'il en a conscience. La correction sera d'autant plus cuisante. En revanche, pour la discrétion c'est raté ma belle...


 « Je ne sais pas à quoi tu pensais quand tu à fais ça gros tas, mais là prochaine fois songe à réfléchir à deux fois avant d'attaquer une demoiselle, les plus belles roses ont les épines les plus acérées et une certaine tendance à être rancunières.... »
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MessageSujet: Re: Une soirée sans les masques   Une soirée sans les masques Mininew-3561a9aMar 18 Sep - 16:15

Il est encore tôt, suffisamment pour se laisser aller à une marche au travers des ruelles surement plus mal fréquentées les unes que les autres. Encore tôt et pourtant le ciel semble bien sombre alors que nous sommes encore en plein été, un ciel recouvert de nuages grisâtres lui donnant une couleur suie. Un temps qui convenait assez bien à la ville, sinistre et obscure dissimulée dans un épais brouillard de danger et d’incertitude, je dois dire que j’avais presque oublié ce que ça faisait de voir le soleil briller sans encombre sur un fond de ciel bleu. Pourtant il faisait toujours aussi chaud, une chaleur presque étouffante, comme si les nuages gardaient les degrés prisonniers près du sol. Et malgré ceux, les passants se drapaient de long manteaux une foule compacte et dense, ou les gens plus pressés les uns que les autres ne semble pas gêné de vous bousculer pour gagner ne serait-ce qu’une simple minute dans leur emplois du temps. Une ambiance tout à fais désagréable si l’on est un peu allergique à la foule. Les bruits de klaxons, et de freinage brusque, les cris et le brouhaha tout ces bruits se mélangeant dans une lourde cacophonie rendent les sorties encore plus désagréables, et maintenant prenez le tout et imaginez… ce que pourrait donner une fin d’après-midi dans Gotham. Finalement ce n’était surement pas l’ambiance de ses rues qui m’aurait le plus manqué.

Mais il y a du bon à connaître certains recoin… au fur et à mesure que j’avance, la population se fait plus rare, plus absente, on commence à discerner sans trop de difficulté les limites entre la route et la chaussée. On commence aussi à sentir le calme gagner peu à peu en ampleur, le bruit de la circulation s’éloigne et ne semble plus aussi envahissant, il ne devient plus qu’un bruit de fond dont on se préoccupe à peine, la marée noire se disciple, et bientôt les boulevard se vide, on entend plus que le bruit du vent soulever quelques papiers gras qui jonchent le sol. Les mains dans les poches, j’avance sans me préoccuper des quelques regards suspicieux qui se posent sur moi, après tout si je devais me retourner chaque fois qu’on me fixait de travers j’aurais jamais fini. En fait je ne sais pas vraiment ce que je fais par ici, mes jambes m’ont plus guidé que ma tête, mais après tout ce n’était pas si important. J’arrive devant un bar. Le Crow Point. Je reste un court moment à l’observer, ca ressemble en tout point à un vieux taudis malfamé, en regardant de plus près je me rends compte qu’il y a déjà un petit monde entrain de siroter on ne sait quel alcool. J’hésite. J’entre finalement, peut être que j’apprendrai des choses intéressantes à l’intérieur.

C’est bien calme, il y a de légers bruits de discussion par ci par là, mais rien de bien intéressant. Mon regard ballait la salle entière, certains clients sont accoudés au bar, d’autre autours d’une table, il y a aussi une jeune femme dans le fond de la pièce. Je n’y prête pas vraiment attention et je rejoins un vieux tabouret qui grince sous mon poids lorsque je m’assieds, je croise mes bras sur le comptoir, décidément, j’en viens à me demander de plus en plus qu’est ce qui m’a pris d’entrer là dedans. Le barman m’adresse la parole sur un ton tout à fait irritant, il doit me prendre pour un moins que rien qui c’est perdu, il ne me regarde même pas alors qu’il me demande ce que je désire. J’ai bien envie de lui montrer que je ne suis pas un misérable pochtron comme la majorité des consommateurs mais il est inutile de commencer à attirer l’attention. Je commande une simple bière qui me semble mettre une éternité à arriver, alors j’attends tout simplement, au fur et à mesure, le bar se remplis et l’odeur de l’alcool se répand rapidement enivrant les esprits et les mots. Je jette des regards discrets autour de moi lorsque finalement ma bouteille se pointe enfin. Je la porte à mes lèvres. Elle à un arôme… particulier, pour ne pas dire ignoble, mais bon.

J’écoute les discussions qui m’entourent, il y en a pour tous les goûts, des histoires plus inintéressantes les unes que les autres, mais il y a quelques bon tuyaux à retenir parmi ce flot d’information. Au bout d’un certains temps une voix se met à raisonner un peu plus fort que les autres, je détourne le regard, ca vient du fond du bar, une espèce d’armoire à glace semble s’être intéressé à la jeune femme dissimulé dans l’ombre que j’avais aperçu en entrant. En même temps il fallait dire qu’elle ne passait pas vraiment inaperçu. J’observais la scène qui était entrain de se dérouler, pensant que la situation allait rapidement tourner au vinaigre. Je ne croyais pas si bien dire, mais visiblement la jeune importunée avait plus d’une corde à son arc puisqu’elle eu tôt fait de filler au mécréant une branlée de toute beauté, surement que l’agresseur allait s’en souvenir longtemps et qu’il n’aborderait surement plus les jolies filles avant un bon moment…


« Et ben ça… »

Plus je fixais la jeune femme qui n’avait pas manqué de se faire remarqué, plus j’avais l’impression que son visage m’étais familier, je l’avais déjà vu quelque part c’était sur et certain mais où ? Ca devenait presque insupportable de ne pas me rappeler, mes souvenirs me faisaient visiblement défaut, qu’est ce que ça pouvait être frustrant, savoir que ce tien non loin de moi une connaissance sans se souvenir pour autant ni de son nom ni des circonstances dans laquelle j’avais pu la rencontrer, sa voix aussi j’avais l’impression de la connaître. Insupportable. Lassé de me tourner les méninges sans arriver à rien je décidais de découvrir par moi-même qui étais cette femme qui avait réussis à mettre son prétendant dans une telle position. Je me redressais de mon siège et me dirigeait vers le fond de la pièce pour m’assoir à une table non loin de l’inconnu qui lançait ses menace sur l’homme étalé sur la table. Je me doute bien qu’elle pourrait surement essayer de me faire la même chose si jamais elle me trouvait trop importun, mais ce n’est pas ça qui me préoccupe, après tout j’étais armé et je possédais également de bonne capacité physique, je ne doutais pas de pouvoir lui tenir tête, et plus je me trouvais proche d’elle, plus ses traits me semblait familiers. Je m’accoudais à la table avant de lancer dans sa direction.

« Impressionnant… c’est pas tous les jours qu’on peu assister à ce genre de scènes »
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Catwoman/Sélina Kyle

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MessageSujet: Re: Une soirée sans les masques   Une soirée sans les masques Mininew-3561a9aMer 19 Sep - 23:18

L’insupportable armoire à glace qui a osé me confondre avec une prostituée de bas étage est en train de s'en mordre les doigts. Je profite de la clé de bras pour faire peser mon poids sur lui et écraser son visage et son torse un peu plus contre la table, je l'entend souffler péniblement. En réagissant aussi vite je l'ai pris au dépourvu. Le sang s'écoulant des griffures sur son visage commence à dégouliner sur la table et a formé un début de flaque rougeâtre. Je me perds quelques secondes dans l'observation des reflets vermillons et l'image du corps maltraité et sanguinolent de Lola me revient en plein visage. Brutalement. Je cligne des yeux et chasse l'horrible souvenir d'un rapide mouvement de tête. Tout du moins j'essaie. Je l'ai trouvée morte et pourtant, j'ai l'impression d'entendre ses gémissements de douleurs et de terreurs au fond de mon crane me supplier de l'aider... de la sauver... c'est comme si un cadavre raclait de ses ongles froids le fond de mon crane et tentait de ramper jusque vers mon front pour s'extirper tant bien que mal de mon esprit et hurler sa douleur à la face du monde. Si je me laisse submerger par mes émotions je vais perdre pied et devenir une proie facile au milieu de tout ces petits caïds. Pas qu'ils aient vraiment une chance d'avoir le dessus sur moi mais si je reste dans cet état à demi hallucinatoire je risque de ne pas être en état de me défendre. J'essaie de reprendre le dessus mais le cauchemar continue et le cadavre de Lola réaparait devant mes yeux. Cette fois je ne parviens pas à chasser l'image. Je revois les chats lapant le sang et mordillant la chaire à vif des blessures encore fraîches, le regard vide et les sillons tracés par les larmes sur les jouées de Lola. Je déglutis avec difficulté et mon emprise sur l'homme se relâche. Ça ne lui échappe pas et malgré qu'il soit sonné il essaie de ruer pour se dégager de mon emprise. A Défaut d'être efficace sa tactique me ramène à la réalité plus efficacement qui si je m'étais échinée à garder le contrôle. Sentant le bras m’échapper je resserre mes doigts autour de la chair de ma victime et applique un pression et une torsion assez forte pour couper net toute tentative de fuite. Sa ruade m'ayant brusquement éloigne de son oreille je me penche à nouveau sur lui et force un peu plus sur son crane. Mes lèvres sont juste à coté de ses oreilles et je lui susurre quelques paroles dans un sourire carnassier.

« Alors ? Tu as déjà envie de partir ? On as pas encore finit pourtant tout les deux, tu sais ? »

Dans un autre contexte ces paroles auraient eu une consonance toute différente, mais là, ce soir, le type qui est coincé sous moi commence à avoir des sueurs froides au fur et à mesure qu'il m'entend murmurer ces mots à son oreille. Il sait qu'ils annoncent le début d'un longue correction publique qui ne fera rien pour l'épargner. Je sais que ma réaction vis a vis de cet homme peut paraître extrême et exagérée mais j'ai vraiment besoin de reprendre une contenance et de retrouver pied. Et je dois aussi trouver une solution pour éloigner définitivement Lola de mon esprit au moins pour la soirée. Je relève mon buste pour surplomber a nouveau le truands et je resserre ma main sur son bras. Je m’apprête à la tourner d'un coup sec de façon à vriller les os du poignet et les casser net. J'affiche un regard froid et haineux , mes traits sont tirés par la colères et le dégoût... Je dois presque être effrayante... Je ne suis pas moi même... J’amorce le mouvement de torsion, arrachant un gémissement de douleur à ma victime au passage, quand une voix me ramène brusquement sur terre. Je stoppe mon mouvement et jette un regard interrogateur sur le coté. L’armoire a glace laisse échapper un râle à la fois soulagé de voire que je ne continue pas mais toujours sujet à la douleur. C'est un jeune homme grand et baraqué sans doute adepte de sport ou au moins de la salle de musculation, aux cheveux noirs et aux yeux bleus qui me dévisage sans vraiment s'en cacher. Je suis surprise par l'intensité de son regard c'est rare de croiser des gens aux yeux aussi expressifs. Cependant je suis dans l’incapacité de déterminer s'il me dévisage ou si au contraire il cherche seulement à me reluquer. Je lui rend son regard mais mon expression est toujours aussi glaciale le colère ne m'a pas tout à fait quittée et d'ailleurs je maintiens encore l'homme bloqué sur la table. Je laisse un silence désagréable s'installer tandis que je jauge le garçon à ma gauche. Je n'arrives pas à savoir ce qu'il me veut... Je suis prête à parier qu'il n'était pas assis là il y a cinq minutes. Et je commence à trouver que ces deux yeux posés sur moi deviennent désagréable. Si d’habitude j'adore attirer l’attention et je n'en ai jamais assez, ce soir, je suis hautement irritable et la façon dont il me regarde me porte sur les nerfs. Cela doit bien faire une minute que nous nous observons en chiens de faïence sans un mot. Je pourrais réutiliser la réplique qu'il m'a lancé et la lui retourner au sujet de son regard mais je ne suis même pas d'humeur à plaisanter....

Le type sur la table n'ose même plus bouger c'est à peine s'il ose respirer , moi je l'ai presque oublié, totalement absorbée par l'observation du garçon qui à eu l'idée flamboyante de m'accoster.... Ma mâchoire est serrée au maximum et mon nez se plisse tandis que l’infection entêtante de l’alcool vient me chatouiller les narines je fronce le nez par réflexe quand je commence à distinguer une nouvelle odeur. Au début très discrète puis de plus en plus présente comme si elle cherchait à s'insinuer dans mes poumons insidieusement. Je met un moment avant d'identifier ce à quoi correspond l'odeur : c'est celle du sang ! De beaucoup de sang …. S'étant lentement échappé du corps auquel il appartenait. L'odeur me donne la nausée. Il faut une quantité relativement importante de sang pour que l'odeur de ce fluide vitale devienne vraiment significative à nos sensations d'humain... Aussi important que le sang qu'avait perdu Lola dans l'espace confiné de son petit appartement. Je me retrouve à nouveau propulsée en arrière , dans le passé, je me revoie le sac bourré d'argent liquide à en faire craquer la fermeture éclaire à la main passant par la fenêtre et fanfaronnant sur ma réussite puis découvrant le massacre et Lola, baignant dans son propre sang. Le choc est toujours aussi violent cela fait pourtant des mois que je retourne cette image en boucle dans mon esprit et l'impacte est toujours le même... Je ne peux pas accepter ce qui s'est passer, je ne peux pas... pardonner... Quoiqu'en dise Batman... L'os paiera il n'y a pas d'autre issues... Je dois venger Lola... Brusquement je revient à la réalité ça ne peux pas être le sang de Lola que je sens ! La présence du type dont j'ai lacéré le visage me revient brutalement à l'esprit je fronce les sourcils en me retournant vivement pour m'assurer qu'il n'est pas en train de se vider de son sang. Mais comment cela pourrait être lui je ne l'ai pas griffé suffisamment pour qu'il se vide comme un goret qu'on viens d'égorger !! Je ne débloque pas encore à ce point là ? Si ??

Mes yeux analysent rapidement l'état du caïd. Je prend malgré tout le temps de vérifier tout ses membres même ceux que je n'ai en théorie pas blessé ouvertement. Rien , aucune égratignure quand j'arrive à son visage je remarque qu'un belle flaque s'est désormais formée sur la table et qu'une partie de liquide carmin à commencer à sécher sur le visage de l'homme qui ose à peine cligner des yeux. Bon d'accord c'est un peu impressionnant mais c'est le visage... Ça saigne beaucoup pour pas grand chose. La vie de ce type n'est pas en danger et de toute façon je ne devrais pas sentir une odeur aussi forte.... Alors d’où provient elle ? Mon regard parcours rapidement la salle. De nombreuses paires de yeux sont tournées vers moi, ma victime et le petit nouveau que je n'ai jamais vu dans le coin au passage.... Mais aucune trace de combat ou de blessé... C'est là que je comprends... Mon cerveau me joue des tours et s'amuse à m'offrir de illusions pour le coup olfactives troublantes de réalisme … Je frissonne. Je n'ai pas bu tant que ça pourtant... Juste un verre de... de quoi d'ailleurs ?.. Je ne sais plus... Combien j'ai pris de verre au final ?... La situation m'échappe... Je perds pieds à nouveau. J'ai envie de partir en courant, de m'enfuir sans demander mon reste, de retourner dans l’appartement ou n'importe ou ailleurs ou je saurais que j'aurais la paix pour me recroqueviller sur moi même et ne plus bouger... Je suis d'ailleurs à deux doigts de le faire quand la situation me revient en mémoire... Je suis dans un bar remplis de truands de toute espèce et je viens de mettre une raclée à l'un de leurs petit copain...Si je prends mais jambes à mon cou maintenant en ayant l'air aussi fragile nul doute qu'au moins la moitié du bar vas vouloir me suivre et me faire la peau... Ça ne serait pas vraiment un problème pourtant … Les petites frappes je n'en fait qu'une bouchée mais est ce que j'en ai envie, est ce que je veux me lancer dans un  long combat ou une longue course poursuite ce soir ?... Non... Définitivement non... Il faut que je garde le contrôle de la situation. Les chose sont suffisamment parties en vrille ces derniers mois. Ce coup ci il faut que je reste maîtresse de la situation quoiqu'il advienne et ce la consiste actuellement en foutre une bonne trouille à tout ces type et me débrouiller pour faire soit décamper soit me lâcher la grappe au petit enquiquineur qui n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de se pointer sous mes yeux ce soir....

Je resserre encore mon emprise sur ce pauvre type qui étouffe un gémissement puis je prends une grand inspiration pour retrouver un tant soit peu de self control. Je continue d’embrasser la salle du regard pour leur donner l'impression que je les surveille. Il faut que je leur donne l'exacte illusion que je domine totalement la situation et qu'ils ont tout intérêt à faire profile bas. Je profite de ce temps de pose pour me concentrer quelques seconde sur ma respiration. Ça a le mérite de me calmer et de me décrisper. Mon rythme cardiaque retrouve une allure normal mon visage se détend un peu et bien que je reste raide je suis un peu plus avenante qu'il y a quelques minutes. L'odeur du sang se dissipe elle aussi au passage à mon grand soulagement. Il n'y a plus que le mélange des senteurs de l'alcool et du café pour me donner des hauts le cœur mais c'est bien suffisant. Je me retourne lentement vers le jeune homme et je le toise une nouvelle fois de toute ma hauteur. Je suis d'une humeur si attrayante que je n'ai même pas envie de lui adresser la parole mais quelque chose me dit qu'il ne me laissera pas tranquille si facilement.... Autant essayer de voir ce qu'il veut j'irais probablement plus vite qu'en essayant de m'en débarrasser.... Malgré tout je ne suis pas très emballée par l'idée de lui faire la conversation et je ne peux pas m’empêcher de lâcher un soupir. Je plante mon regard sans expression dans le sien et j'attends encore un peu avant de me décider à parler. Mon ton n'a rien de chaleureux il est même plutôt sec voir désagréable mais je n'ai aucune envie de faire des efforts.


«Pas plus souvent que l'arrivée de nouvelles têtes dans les parages... Qu'est ce que tu fais ici gamin et qu'est ce que tu me veux ? T'as pas des choses plus intéressantes à faire ? »

Oui, en temps normal je suis un tantinet plus joviale et j'aurais probablement apprécié le compliment mais aujourd'hui ça ne tient et tant pis pour ce nouveau venu. Ce n'est pas mon problème. Au moins, si comme ça il n'a pas compris que ce n'était pas le jour pour me chercher des noises...
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MessageSujet: Re: Une soirée sans les masques   Une soirée sans les masques Mininew-3561a9aSam 22 Sep - 15:34

L’ambiance dans le bar semble tout à coup être devenue électrique. Le silence règne en maître alors que tous les regards son virés vers la mystérieuse jeune femme qui viens de foutre une raclé monumentale à un gros plein de soupe venu l’aborder de façon pas tout à fait correcte. C’était comme si d’un seul coup le temps c’était arrêter. L’agresseur ne bougeait plus, laissant sa joue lacérée saigner de façon assez abondante et la belle inconnue qui avait bougée pour se défendre gardait son bras prisonnier en clef ce qui à voir la tronche du mec n’était certainement pas très agréable. Et maintenant qu’est ce qui allait se passer ? C’était comme ci le public d’un combat de coq attendait que le participant en position de supériorité n’achève son partenaire ou bien que la situation se renverse par un mouvement de l’homme encore affalé sur la table, mais visiblement il ne semblait pas dans son meilleur état après avoir subit cette cuisante humiliation devant et les pochtrons du bar et les autres clients un peu plus distingués. On aurait pu presque entendre une mouche voler, mon regard se promenait dans la pièce se posant de temps en temps sur un groupe de personnes qui se fixaient entre elles comme s’ils se parlaient par télépathie sur la suite tu programme à aborder. D’autre avait déjà pris la décision de quitter le bar en silence avec plus ou moins de discrétion suivant leur état d’ébriété.

De mon côté mon regard une fois qu’il a fait le tour des environs vient une fois encore se poser sur la jeune femme en pleine maîtrise de son adversaire… enfin si on peu appeler ça un adversaire parce que le mec étalé sur la table ne réagissait pas franchement, il semblait plus sous le choc de l’action qu’autre chose. Plus j’observais cette inconnue et plus je trouvais sa silhouette et son visage familiers, mais impossible de me souvenir ou j’avais bien pu la voir auparavant. Qu’est ce que ça pouvait être agaçant comme sensation, sentir que sa mémoire nous joue des tours, presque comme si mon cerveau avait décidé d’effacer cette information pour une raison quelconque. Si j’avais réussis à retrouver mes souvenir grâce au puis de Lazare de Ras Al’Ghul, j’avais quand même bien l’impression que certains d’entre eux me faisait toujours faux bond. Alors que je suis perdu dans mes propres interrogations, l’ambiance de la pièce se débloque d’un seul coup et l’homme qui était jusqu’alors en totale inactivité avait entrepris de se débarrasser de son assaillante en essayant de se dégager d’un seul coup. Malheureusement pour lui la jeune femme possède des réflexes surprenant et parvint à le maîtriser une nouvelle fois sans le moindre problème. Tous les clients du bar avaient reculé de quelque pas en voyant la tournure féroce qu’avait pris le « combat ».

Je ne cessais de fixer la demoiselle, presque comme hypnotisé, je me décide a bouger pour m’installer à la table la plus proche de la ou l’agression avait eu lieux pour m’adresser à elle et finalement, son regard croise le mien. Ma tête eu un léger mouvement de recul alors que les yeux de la jeune femme se plongent dans les miens, elle arbore un regard effrayant, plein de rage et de haine, bizarrement ça ne me surprend pas plus que ça, ca ne me fait pas peur non plus, je continue à la toiser avec un calme hors du commun, je m’étonne presque moi-même. Je connais ce regard, un regard plein de rancœur, un regard qui déborde de fureur et d’irritation, j’avais le même il n’y a pas si longtemps, d’ailleurs il s’en faut généralement de peu pour que je le retrouve rapidement. Notre considération mutuelle semble presque s’éterniser, est ce qu’elle attend de moi que je baisse le regard en premier ? Elle ne sait pas a quel point je peux être têtu quand je veux savoir quelque chose, et je continue à soutenir ses deux prunelles qui donne presque l’impression de me foudroyer. Finalement c’est elle qui fini par lâcher mon regard pour retourner sur l’armoire à glace affalées sur la table, le type est dans un sale état, il ne bouge plus, fini la rébellion, une large flaque de sang recouvre la table, elle s’agrandit doucement et quelques gouttes d’hémoglobine coulent lentement le long du rebord pour venir mourir sur le sol crasseux du bar. Le silence reprend sa place dans la conversation, et tous les clients du bar se regardent du coin de l’œil, le barman aussi fait une tête de six pieds de long alors qu’il essuie ses verre avec un chiffon dont l’hygiène me semble plus douteuse encore que l’état de propreté de sa chemise. Pourtant, c’est pas les bagarres qui doivent manquer dans ce trou pourris !

Je continue de jauger la situation… la jeune femme est toujours en position de supériorité sur le gros plein de soupe, mais elle semble totalement perdue dans ses pensées, c’est surement pour ça qu’elle n’a toujours pas semblée réagir à ma remarque, mais je n’en tiens pas vraiment compte, peut être n’a-t-elle tout simplement pas envie de me répondre. Ca me paraît même étrange de voir à quel point l’inconnue semble loin, pourtant, elle n’est qu’à quelques centimètres de moi, mais son esprit lui semble à des années lumière de ce bar miteux, elle regarde même plus l’homme immobilisé sur la table, son regard semble à la fois vide et emplis d’émotion forte. Finalement elle plante une nouvelle fois son regard sur moi. Tiens, elle ne m’a pas oublié alors ? Visiblement non car elle semble même disposé à me répondre, bon certes elle me donnait plus l’impression de vouloir me dire d’aller me faire voir plutôt que d’intenter une conversation, mais elle m’avait répondu. J’avais l’habitude qu’on s’adresse à moi sans grande jovialité aussi je n’étais pas plus dépaysé que ça. J’esquisse un sourire en coin pour lui montrer que son ton hautin ne m’impressionne absolument pas, j’avais presque envie de lui dire que si elle était énervée elle pouvait toujours passer ses nerfs sur le gros tas qu’elle maintenait toujours fermement plutôt que de s’adresser à moi comme à un moins que rien.


« Nous sommes dans un bar alors ce que je fais ici devrait occasionnellement couler de source et j’avoue que ce que cette soirée est la partie la plus intéressante de ma journée… »

Je lui avais répondu sur un ton légèrement arrogant, c’était ma façon de parler habituelle mais je savais être plus neutre dans ma façon de m’exprimer. Hors cette fois je dirais que la façon dont l’inconnue c’était adressé à moi m’avait comme qui dirait légèrement déplus… si je lui avais fait une remarque déplacée j’aurais pu comprendre sa réaction hors si même les compliments de convenaient plus aux filles alors je ne savais définitivement pas ce qui pouvait leur plaire. Mais j’étais tout de même toujours aussi intrigué par son visage, sa silhouette et même sa voix, tout chez elle me rappelait quelque chose, quelque chose de vague, mais c’était déjà ça !

« Je ne cherche en aucun cas à vous offenser mais… je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer votre incroyable habilité et ce n’est pas toute les femmes qui sont capable de… ça ! » Encore un compliment, si après ça elle m’envoie à nouveau balader je ne sais pas ce qui lui faut « Pourtant, j’ai l’impression de vous avoir déjà croisé par le passé… »

Je décider d’entrer tout net dans le vif du sujet… je n’étais pas le genre de personne à tourner autour du pot ou a y aller par quatre chemin pour m’exprimer. Mais je décidais d’attendre un peu avant de lui en demander d’avantage, après tout il était encore possible qu’à cause de sa mauvaise humeur, la belle inconnue ne me foute un vent monumental avant de quitter le bar lassé de ce faire aborder de tous les côtés… et pourtant je faisais vraiment de mon mieux pour ne pas paraître hostile bien que légèrement agacé qu’elle se soit adressé à moi sur un ton aussi cru.
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