RPG +16 ans |
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| Ambitieuse ambition | |
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Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Ambitieuse ambition Lun 10 Sep - 21:49 | |
| Une enveloppe brune gisait sur le bureau au milieu des autres. Il n'y avait aucun expéditeur d'écrit dans le coin. Seule la mention «confidentiel» était écrite. La secrétaire n'avait donc pas touchée et emmené cette enveloppe ordinaire avec les autres factures et courrier confidentiel qui avait l'habitude d'arriver régulièrement. On ne pouvait douter de sa provenance puisque même l'écriture n'était pas faite à la main. On pouvait que voir le nom du destinataire, précisé Monsieur Ferryman. Que ce fut important ou nom, elle restait là, attirant la curiosité par sa forme et sa couleur qui se démarquait des autres lettres sur la table. Elle ne contenait ni surprise, ni fantaisie. Un simple texte écrit à la main. Bonjour,
Je dois reconnaître que vous avez beaucoup d'ambition, mais certains en ont encore plus que vous. Vous cherchez l'argent, je cherche le pouvoir. Je viendrai vous rendre visite ce mercredi à ce bureau. Nous pourrons surement trouver un terrain d'entente qui va plaire, j'en suis sûr, à notre association. Aucune signature ni indication ne figurait en bas de la note. Il ne voulait pas non plus se faire avoir avant de se présenter, surtout qu'il était encore sans logis et sans puissance réelle. À chaque fois qu'il sortait de l'asile, il devait recommencer du début une partie de ses expériences et ses installations. Cette fois, il avait été retardé par différentes circonstances douteuses. Batman lui-même l'avait à l'oeil, c'est pourquoi qu'il avait choisi le jour pour sa prochaine négociation. Le vol n'était pas de son ressort, il laissait ce genre d'activité à meilleur et plus souple. Il n'était pas un génie du crime, il n'était qu'un scientifique.
Fou certain disait. Il n'en était rien. Il avait seulement une passion qui allait contre la mœurs et coutumes de plusieurs personnes. La mort le suivait, et il avait aidé la mort et l'avait maintenant sous son aile. Il aimait bien surnommer l'homme de la guerre ainsi. C'était un duo intéressant, terrifiant, digne de Jonathan Crane. Mais trêve du groupe, il avait besoin de fond pour son prochain projet. Des hommes riches il y en avait dans la villes. Peu était pour subventionner des choses sans savoir exactement le plan. Il y avait aussi le mensonge, mais tant qu'à négocier et investir, autant le faire avec la crainte de la perte. Toute forme de peur pouvait avancer un projet, il fallait simplement le contrôler.
Il attendait patiemment l'heure du rendez-vous. Il calculait les jours en se cachant en presque permanence, le temps de rassembler une partie de ses choses. Le Scarecrow allait ressortir doucement, laissant filtrer un vent de peur et de doute avant de réellement se dévoiler. Une victime ou deux, des gens avec des comportements étranges, des échanges et la reproduction de sa toxine habituelle. Les prix devraient monter facilement et l'investissement devenir rentable.
Scarecrow enfila son masque et son habit sans oublier de cacher le tout d'un long manteau brun et d'un chapeau. Pas son chapeau pointu ni un rapiéciez comme à son habitude. Il devenait lasse de faire trop remarqué avant le temps. Il semblait plus large d'épaule, plus intimidant et surtout, pouvait passer inaperçu dans la rue. Son souffle irradiait déjà au travers de son masque, sa voix devenait affreuse. Un peu plus et on aurait cru à un monstre, une chance que son visage était caché.
Il se dirigea vers les bureaux de son futur et potentiel client. Certain était parfois réticent à rencontrer le maître de la peur, d'autre rêvait simplement de le côtoyer afin de lire dans son esprit. Crane désirait se montrer, il voulait sentir la peur et la causer afin d'avoir un meilleur contrôle. Il avait expérimenté suffisamment longtemps pour savoir comment le cerveau humain marchait. Il avait testé, il avait fait approuvé et avait perdu toute crédibilité au niveau de la faculté de psychiatrie, puis de l'asile d'Arkham elle-même où il devint un client régulier. Aucunement, on ne pouvait voir son nom parmi les fous de cet établissement. Il était normal, il était simplement Scarecrow. Il associe son costume à la peur qu'il avait lui-même ressenti, cette honte de se faire trainer dans la bous par des enfants de son âge. Il en avait développer une coquille, comme certain se le tatouait sur le corps.
C'est sous cette identité qu'il monta les escaliers en ne répondant pas à ceux qui ouvrait la porte au premier. Il voulait voir cet homme et harmoniser un premier contact. Il prit place dans un siège au bout de la table de réunion et attendit son hôte. Il n'était jamais l'invité, c'est lui qui décidait les rôles avant tout. Il baissa la tête, cachant ainsi le masque du Scarecrow. Il croisa les mains sur la table et ne bougea plus.«J'espère ne pas vous avoir effrayé Monsieur Ferryman.»La voix était creuse, pas de ce monde. On entendait encore son respire après les paroles. Il releva la tête sous la présence de son invité. Il garda ses propos pour lui pour le moment. Il désirait voir ce qu'il adorait, ce qu'il chérissait, ce qu'il craignait. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Jeu 13 Sep - 8:25 | |
| Le Devil's Square. Si une personne regarde la petite île fracturé par le ciel, elle ne verra que des bâtiments écroulés, des vestiges d'un centre d'affaire qui était désormais déporté plus au Nord, un pont fracassé, et parmi eux un bâtiment entouré de différents échafaudages prouvant qu'elle est encore en construction, Avec un terrain délimité par des grilles mal agencé avec marqué « attention chantier instable ». Plusieurs hommes, pour la plupart noir ou mexicain, travaillait sur le chantier de la Bone Villa. Un chantier très exigeant, car il fallait respecter les nouvelles norme de sécurité de la zone pour les séismes qui pouvaient y survenir. Sans compter que le déplacement à Devil's Square devait s'effectuer en bateau, les hommes de l'Os ne laissant pas passer de trop gros convoie par le tunnel qui était lui aussi trop instable et pouvait s'écrouler a tout moment.
Bref, autant dire que Louis Ferryman, qui se faisait également appelé l'Os en raison de sa maladie de peau, pouvait travailler tranquillement à gravir les échelons de la société à coup de balle et d'homme de main. Personne ne viendrait le perturber dans ce coin reculer et ignorer de la population. Devil's Square était l'endroit maudit, que personne ne voulait entendre parler. Le maire Hardy avait été plus que ravi de le céder à un tiers qui ne faisait pas trop de bruit, en plus avec la garantie d'une remise en état totale des lieux. Son bureau était dans une aile de la villa qui était désormais terminé, même si les bruits de perceuses et de tous les engins de construction le perturbait dans son travail. Il avait cependant réussi à loger tous les clans de famille russe, ou du moins les chefs et leurs lieutenant. Il fallait désormais qu'ils ne s'entretuent pas en attendant que le Devil's Square se développe.
Pourtant, un beau jour, il reçu une lettre, sans expéditeur, sur son bureau.
« Bonjour,
Je dois reconnaître que vous avez beaucoup d'ambition, mais certains en ont encore plus que vous. Vous cherchez l'argent, je cherche le pouvoir. Je viendrai vous rendre visite ce mercredi à ce bureau. Nous pourrons sûrement trouver un terrain d'entente qui va plaire, j'en suis sûr, à notre association. » C'était assez troublant pour l'Os, mais il aimait bien le goût des surprises, de la mise en scène. Cette petite rencontre allait s'avérer forte divertissante. Et peut-être pourrait-il trouver un nouvel allié dans ces temps si troubles. Il cherchait absolument à percer dans le crime organisé de Gotham City. Les Pingouin, Double-Face, Ventriloque ou Black Mask avait finis par évincer les mafia italiennes et russe, mais c'était désormais à lui de prendre leur place. Le Pingouin était sans doute celui qui se débrouillait le mieux, avec son Iceberg Casino et ses activités pseudo-légales. C'était donc à lui que Bone réservait le plus de surprise.
Comme préciser, il fallu attendre mercredi pour voir enfin l'expéditeur de la lettre se montrer à l'Os. Et c'était une véritable surprise, même pour un esprit aussi brillant que celui de l'Os. Le docteur Jonathan Crane, aussi connu sous le nom de l'Épouvantail, se trouvait face à lui, son horrible masque sur la tête. L'Os était un peu craintif. Crane faisait parti de ses foldingues comme le Joker ou le Chapelier Fou qui étaient assez imprévisibles et difficile à avoir comme associé. Cependant, Scarecrow était peut-être plus minutieux et moins tarés, dans son style particulier. Sa passion était de faire peur au gens. D'ailleurs il ne tarda pas à le rappeler lorsqu'il s'adressa à l'Os. Assis tranquillement sur une chaise à l'autre bout de la salle de réunion, il avait une nouvelle fois montrer son talent pour la mise en scène.
« Je n'ai peur que d'une chose docteur, et ce n'est pas de vous. Vous m'avez plutôt surpris, et j'apprécie doucement la nuance entre l’effroi et la surprise. En tout cas, je suis curieux de savoir ce qu'une célébrité telle que vous recherche bien dans un endroit comme le Devil's Square. Même si je pense qu'il vous siée à ravir, maître de la peur.
Bone s'assit alors calmement à son tour en face de son interlocuteur, attendant une réponse de celui-ci. |
| | | Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Ven 14 Sep - 17:32 | |
| Seule la poitrine se levait et montait. Le reste de son corps restait tranquillement immobile. Il fut surpris de l’apparence de son interlocuteur. IL s’attendait à un autre homme riche et sans intérêt qu’il pouvait facilement manipuler à sa guise. Peut-être que ce sera le cas à cause de sa différence marquante. Le visage lui rappelait celui de son colocataire présent, le soldat qui se prenait pour la mort. Son équipe semblait sortir de plus en plus d’un cimetière.
«C’est dans les plus lugubres des endroits que le monde est apte à écouter. De quoi avez-vous peur Monsieur Ferryman?»
La question était dans ses mœurs, il ne pouvait passer à côté sans connaître les plus sombre secret d’une personne surtout quand cela incluait son domaine de prédilection. Il fut psychiatre un jour, partageant une passion éloigné de celle des autres. Il vivait de la peur, travaillait avec elle et tentait de la contrôler par différents procédés. Souvent, elle ne résidait que dans les mots. Les mots avaient une telle puissance sur un être qui venait à vous faire douter de votre propre existence. Cette fois-ci, ils étaient prononcés de manière roque bien qu’aigue parfois. C’était Scarecrow.
Un homme tel que lui pouvait craindre bien des choses en commençant tout ce qui entourait la faillite ou la perte d’argent. Certaine personne développait parfois une anxiété chronique envers cette peur jusqu’à se mettre malade et songé au suicide. D’autres ne faisaient qu’accumuler des sommes importantes sans jamais dépenser le moindre sous afin d’avoir une sécurité financière. La société était grandement fixée autour cet élément qui pourtant n’avait aucune valeur sinon la feuille et l’encre sur laquelle étaient imprimés les dessins et les chiffres. En cas de crash, tous ceux qui avaient prévus leur retraite sur des montants quelconque allaient se voir jeté dans les rues. Les plus grands allaient partager la misère des pauvres.
Cette insécurité lui donnait de nouvelles idées afin de mettre un vent de panique dans la ville de Gotham et éloigner Batman de son plan principal. Il ne serait, hélas, pas touché par une telle action lui-même sinon son propre financier. Il allait bien sûr attendre que tout soit investi avant d’oser une petite catastrophe. Perdre dans ses propres initiatives n’allaient pas l’aider dans sa situation et encore moins si la nuisance vient de lui-même. Le monde plongerait dans un délicieux chaos de peur et de doute. Il suffit de changer une chose dans le quotidien pour que la panique générale s’installe. C’était délicieusement trop facile de prouver ses théories. Du moins, une très grande partie de ses théories.
Il n’était pas du genre à accepter les compliments tels que célébrité comme avait employé le propriétaire de la place. Il ne travaillait pas sa célébrité comme ce cinglé de Joker, il ne voulait pas l’attention, il voulait seulement le pouvoir de ses recherches. Il y a avait seulement quelques tests qui demandaient une bonne partie de la population pour vérifier au niveau social. Aucun mal, seulement quelques frousses bien synchronisées. Il s’avança légèrement en prenant d’avantage appuie sur la table, dévoilant son sourire cousu dans la jute de son masque. Il n’enleva toutefois pas son chapeau de sur sa tête malgré l’impolitesse que cela pouvait provoquer. Il était maître de choisir. Il pouvait souvent se montrer d’une courtoisie exemplaire, mais son déguisement tenait surtout à ce chapeau et il ne tenait pas à replacer continuellement les brins de pailles qui constituaient ses cheveux. Il ressortit une lettre de son manteau et la déposa juste devant lui.
«J’imagine que vous n’avez pas oublié la première de cette série. Je dois supposer que vous êtes ouïe à écouter ma proposition.
Il n’avait pas demandé clairement si il le voulait ou pas. Il supposait. Même avec un refus, il n’avait pas laissé une réelle opportunité de répondre. C’était volontaire. Donner l’impression d’avoir le choix sans détenir les options. Il avait procédé de la même manière avec la première lettre en imposant un rendez-vous. Il n’était pas question de laisser une adresse pour le rejoindre de toute façon. Sa couverture n’était pas encore marquée dans la ville et se déplaçait pour ne pas retomber sur Batman. Il évitait de se promener la nuit à la recherche de ses éléments. Ce n’était pas de la peur, il avait relativement souffert de ses ecchymoses suite à la folie de Batman. L’insémination du produit à dose régulière avait surement un autre effet. Son comportement avait été vivifiant.
L’enveloppe sur la table était de la même couleur et même forme que la précédente. Elle n’avait seulement pas d’écriture sur le dessus, la surface était vierge d’écriture.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Sam 15 Sep - 9:57 | |
| L'Os se demandait si le comportement de Scarecrow était de la pure mise en scène ou alors de simple tic qu'il avait gagné avec sa folie. Une façon atypique de parler aux gens dans tout les cas. Si Ferryman n'avait pas été si intimidé par la prestance et l'aura que dégageait le docteur en psychiatrie et en chimie, il s'en serait sans doute trouver indigné et insulté. Mais comme Scarecrow faisait parti des personnages bizarroïde que les médias adoraient tant, Bone passa outre ce fait et reprit la conversation. Il parlait d'une voix lente et calculatrice, un poil doucereuse, pour montrer que lui aussi était dans le genre original. Bon, peut-être pas à leurs points à tous les tarés d'Arkham, mais plus que les mafieux habituels.
« Ma peur ? Des chats, peut-être...
L'Os éclata de rire, profitant seul de la blague qu'il avait en tête. Il y avait quelques temps de cela, alors que la Villa n'était pas encore habitable et au simple stade de travaux, Catwoman l'avait attrapé et menacer de le tuer. Elle l'avait tabassé a coup de batte de base-ball et balancé par dessus le toit d'un building d'une cinquantaine d'étages. Bien heureusement, la chauve-souris sauvait les gens sans regarder leur casier judiciaire. Bone avait une dette envers Batman, mais il ne serait pas bon sur un plan tactique de lui rendre la pareille. De toute façon, il y avait peu de chance qu'il le rencontre à nouveau, sauf si des gens comme Crane commençait à débarquer sur son Devil's Square.
« Non, plus sérieusement... Ma peur est basique, Épouvantail. J'ai peur de tout perdre. Pas mon argent, ça non. Je me fiche de l'argent. Je suis né de la rue, j'ai grandit dans un foyer. J'ai commencé ma vie à partir de rien, si je suis amené à perdre mon argent, je serais capable de le récupéré assez aisément. L'argent, pour moi, c'est un métier, et non pas un but. Je suis comptable de profession. En revanche...
L'Os se leva et fit le tour de la salle, découvrant les œuvres d'arts accrochés aux murs, les statuettes sur les meubles, les vases... toutes ses propriétés qui été jusqu'ici recouvertes par des draps, pour les protéger des poussières que pouvaient bien provoqué les travaux. Il faudrait sans doute pas mal de temps pour tout remettre, mais ce n'était pas trop grave. Il y avait bien un abrutis dans le gang de Bone pour faire ce salle boulot en échange d'un peu d'argent de poche, ou d'une prostitué bas de gamme. Tiens, l'Os n'avait pas encore pensé à se lancer dans ce business, peut-être devrait-ils y penser à l'avenir. Il avait encore de la place dans le Devil's Square pour de nouvelles idées de projets. Les prostitués, c'était à la fois rentable et distrayant.
« Non, ma peur est de perdre toutes mes possessions. J'ai horreur qu'on me vole. Je dirais même plus qu'il est fortement déconseillé de me voler mes affaires, Scarecrow. Je ne compte plus le nombre de gens que j'ai dû tué à cause de ça.
Louis retourna alors s’asseoir et croisa ses doigts entre eux. Crane déposa une lettre dont l'enveloppe était tout à fait identique à celle que Bone avait reçu il y a quelques semaines. C'était bien entendu la confirmation que Crane était bien l'expéditeur. Sans trop de surprise, du moins une fois qu'il était apparu devant l'Os.
« Bien entendu, vous n'avez pas fait tous ce chemin pour tomber sur un Os. Ou du moins, peut-être que si ? Haha ! Enfin bref, je vous écoute. |
| | | Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Dim 16 Sep - 10:12 | |
| Une petite question et on connaissait le passé de chaque personne qui passait sur une chaise devant vous. Il était psychiatre, l'avait été un long moment au malheur des spécialiste de l'asile d'Arkham où il leur rendait visite à tout moment. Il avait ainsi l'avantage de créer un profil psychologique rapide et pouvoir jouer dans leurs fondements les plus profonds et y installer une petite crainte, légère mais présente. Si l'exposition des chats le faisait rire, le Docteur Crane ne chercha pas à s'exclamer devant cette mention. Il y avait autre chose derrière qu'il ignorait. Il lava l'expression pour se concentrer sur les gestes que posaient son hôte.
Il aimait acquérir mais ne rien perdre. En revanche, l'épouvantail n'avait rien et ne possédait presque jamais rien. Pour lui, il suffisait de fuir et se réfugier encore dans son humble demeure. La vie était un cercle constant, on ne pouvait pas toujours tout avoir. Il le suivit de la tête lors de son tour du local. Tout était encore en construction sauf cette aile de l'immeuble. L'homme d'affaire devant lui aimait bien supposer des choses. Souvent fausse et dérivée des annonces locales. Les journalistes aimaient bien déformer la vérité. Un simple vol dans une pharmacie devenait le cambriolage du siècle afin effacer la ville de la carte du monde. Il n'avait pas d'aussi grande ambition. Le Scarecrow effrayait la population, les journalistes faisaient vivre cette rumeur. Il était la peur, pas un tueur ou un simple voleur, non, il vivait de la réaction des gens et jouissait devant le fils qui retenait tout un monde. Couper ce fils et toute la ville tombe dans le chaos. Il le savait, il l'avait déjà tenté. L'expérience allait se renouveler, à plus petite échelle.
«Si j'aurais voulu vous voler vous n'auriez déjà plus rien. Non. Je compte même vous demander d'investir dans mon projet. Rien de mal aux premiers abord. Une compagnie de recherches au niveau du cerveau humain. Vous savez sans doute que c'est une source infini de revenu surtout si un médicament ou une découverte sort de l'endroit en question avec un brevet d'afficher. Il se trouve que j'ai déjà une solution, il ne me faut que des cobayes légaux pour tester quelque expériences, les écrire, constituer des archives pour ensuite que se soit rentable pour nous deux. Rendre le tout normal et légal.»
Il se leva à son tour en déchirant le haut de l'enveloppe qu'il avait apportée. Il n'en sortit pas encore le papier de l'intérieur sans avoir eu de consentement évident de l'homme devant lui. L'exposition de trop de données pourraient le nuire, mais il n'était un orateur de renom, seulement un homme de science qui aimait bien aller au-delà de ses moyens. Il avait exagéré plusieurs fois, mais cette fois il comptait rester dans l'ombre de son projet et laisser les autres agir à sa place sans poser de questions. Les gens étaient facilement contrôlable quand ils pensaient agir pour un but, tel que sauver le monde.
«Les fond serviront à acheter un édifice, l'aménager et me constituer une équipe de médecins, comptables et avocats facilement corrompus. J'ai déjà mes idées la dessus et ils seront doux et silencieux. Il y a des moyens parfois qu'il vaut mieux ignorer pour la conscience.»
Le projet sommairement pensées lors de la réaction de Batman à son encontre commençait à prendre de vie. Il ne lui fallait qu'une réponse affirmative et totalement consciente pour débuter physiquement. Il ferrait trembler cet homme à la peau blanche et écaillée en cas de refus. Il voulait cette participation volontairement. User du pouvoir de la peur était trop facile et pourrait se retourner contre lui. Non, cette fois c'était de manière tout à fait convenable qu'il voulait les fonds. La peur lui servirait pour la suite. Il devait concentrer ses énergies sur la réussite.
«Il me manque seulement l'argent. C'est un pouvoir qu'il me manque pour l'exécution du projet.» | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Lun 17 Sep - 4:35 | |
| Crane n'était pas un voleur, ça c'était un fait. Il était certainement un peu malade, avait une conception étrange de la psychologie, mais il ne risquait pas de voler des œuvres d'arts ou des statuettes, ni même une fourchette en argent. Non, l'Os avait plutôt fait allusion à ses rencontres passés, telle que Catwoman. Celle-ci lui avait volé trop d'affaire. Il avait dû sévir, en tuant notamment son amie receleuse et en la menaçant elle-même de mort. Il avait fini, grâce aux comptes de la receleuse, par retrouver toutes ses affaires. Mais Catwoman lui avait filé entre les doigts et avait manqué de le tuer. Depuis, il avait un peu de mal à fermer l’œil. Mais bon ce n'était pas très important que Crane connaissent ce genre de détail. Il ne fallait pas donner trop de pouvoir à un homme qui base le siens sur la peur des gens.
« Je me doute que vous ne comptez pas me voler... faites plutôt votre proposition...
L'Os écouta alors ce que Scarecrow avait en tête.
Le docteur Crane avait ainsi un beau projet et recherchait un investisseur. Investir dans une telle idée et surtout dans un tel homme était risqué. D'abord, les tarés n'étaient pas célèbre par leur loyauté sans équivoque. C'était même parfois le contraire quand on pensait au Joker qui incarnait à lui seul la traîtrise et la lâcheté. De plus, il y avait un risque que ses projets, sans aucun doute d'ordre illégaux, soient mis en échec par un quelconque justiciers. Sans compter que ce genre de fou faisait leurs travaux uniquement pour foutre le chaos et pas pour en tirer de quelconques bénéfices. Donc les investissement risquaient de ne pas rapporter. C'était donc une profonde réflexion qu'allait donc s'accorder l'Os.
Il ne manquait donc qu'une chose à Crane, l'argent, et une à l'Os, la garantie.
« Sans vouloir vous manquez de respect, docteur, il me semble que vous avez des ennemies très haut placé. Comme une certaine chauve-souris. Comment être sûr que malgré l’apparence légale que vous voulez donner à votre affaire, ce dernier ne fasse pas tout clapoter ? Si projet il doit y avoir, et que je fournis l'argent, je veux que mes hommes surveillent et protègent le site, indépendamment des vôtres. Ils interféreront pas sur le projet. La plupart ne parle qu'à peine l'américain.
L'Os se demandait véritablement si le fait d'aider Crane était une bonne idée. Ce dernier était bien sûr reconnu comme fou, mais également comme un génie en chimie et en psychologie. Mais quelle partie de cet homme allait prendre le dessus si l'argent de Bone était installé dedans ? Le fou ou le génie ? Cependant, l'investissement était une affaire de risque. On pouvait perdre son argent comme le voir multiplié par dix, voir pas cent ou mille pour les plus chanceux. Les exemples n'en finissaient plus. Et l'Os avait absolument besoin de victoire sur ses adversaires et d'alliés puissants. Il n'était pas en haut de l’échelle du crime, et s'il voulait l'être, il fallait prendre des risques comme celui que Crane proposait. De plus, la perte d'argent ne lui causait pas tant de problème que ça. Tant qu'il gardait ses affaires.
« Et vous avez un endroit précis en tête pour vous installez ? |
| | | Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Sam 22 Sep - 12:49 | |
| La réticence était la peur de réellement perde ce qu'on avait, ce qu'on avait bâti et ce qu'on voulait garder pour soi. Il écoutait quand même ce qu'il avait à dire, mais l'insécurité régnait quand même. Il ne comprenait pas qu'il avait le temps de profiler un bon montant avant que des curieux ne viennent jouer dans les projets. Pour étouffer les sons, faire des visites. L'homme d'affaire n'avait finalement pas qu'une crainte évidente. Quelque chose le troublait si il était surprit par le Batman. Aux effets provoqués par la dernière doses le mettaient encore aux abords des précipices pour un petit moment. Il n'y avait pas de remèdes assez fort pour une habitude du système. Il comptait bien continuer et découvrir quelque chose pour monter l'exposition sans qu'il s'en rendre compte. Quelque chose d'inodore, incolore et qui ne sens rien. Le défi était nouveau et la recherche promettait, il ne manquait qu'à convaincre l'homme à la peau d'os d'agir dans la même ligne.
«Non, non, trop de surveillance attirerait bien plus que le Batman aux portes. Il y a des risques à prendre mon cher pour avoir plus en final. Sans risque le capital ne montera pas et au niveau des recherches, même mentale ou hypoderme, prend du temps. Avoir une surveillance constante autour d'une bâtisse va suspecter quelque chose d'illégal et surtout digne de l'attention de ceux qui veulent respecter la loi, sauf si nous travaillons de coopération avec le gouvernement.»
Crane ne désirait pas un projet pharmaceutique qui nécessitait trop de chercheurs, mais qui en revanche vous apportait une multitude de client potentiel qui était prêt à donner leur corps pour la science en échange d'un petit montant. C'était une méthode à voir. Le Docteur n'était pas fermée aux éventualité, tant qu'il pouvait assurer sa propre expérience dans l'histoire. Les portes de l'asile lui était fermées pour cruautés et surtout qu'il était lui-même patient de cet endroit. Le monde était fermé à voir la peur en face. L'observer encore plus. Et pourtant, elle a façonnée des générations dans l'époque des hommes autant au niveau des guerres et des royaumes.
L'endroit lui importait peu; une ancienne hôpital, le quartier industriel, un hôtel ou une école. Il ne voulait que des patients et un laboratoire bien à lui pour faire des tests et améliorer ses expérimentation sur la peur. Essayer de totalement l'enrayer aussi. Bien sûr, son nom n'allait pas apparaître sur aucun document. Son visage serait presque continuellement caché derrière un masque bleu de médecin afin de vérifier les résultats chez les autres chercheurs. Une porte vitrée et il pourrait constater les effets de ses manipulations biomédicales et pharmaceutique. Si son projet se concrétisait, une autre aide extérieur serait la bienvenue surtout à l'obtention de plantes médicales et rares.
«Il n'y a aucun bâtiment de prévu. Mon choix pourrait influencer la pensé de quelque génie de la ville. Je pensais que vous pourriez remédier également à ce problème. Appeler le projet de la manière dont il vous siéra, je n'en ai cure.»
Il parlait de plus en plus rapidement. Il se levait aussi en gardant les mains posées sur la table, l'une tenant encore l'enveloppe déchirée, mais guère lue.
«Vous pourriez avoir peur du Batman que si vous faites déjà des choses qui sortent de l'ordinaire et pourrait attirer son attention. Falcone avait raison de le craindre, le Pingouin s'arrange toujours pour disparaître de ses radars, mais vous? Avez-vous une raison pour avoir peur de lui jusqu'à vous bloquer devant une promesse d'argent?»
Il pencha légèrement la tête en signe de recherche dans le profond de l'être devant lui. Le psychologue avait toujours en tête de trouver la faille dans une personne afin de l'exploiter, pour le bien ou le mal, c'était lui qui choisissait. Si il y avait déjà matière à corruption, il était certain que son jeu n'allait pas aller loin, mais avait-il le temps de tester ses précieuse informations avant qu'il ne soit trop tard? En cas de refus, il avait encore des cartes vers d'autres belles gens influents. Il en pleuvait à Gotham, suffisait de savoir qui se pointait dans les riches soirée du manoir Wayne. Ce dernier avait trop de profil dans les armes pour s'intéresser à quelque chose de pharmaceutique et de recherche expérimentale sur le bien-être des gens.
Il fallait seulement un bon projet pour le intéresser. Bone cherchait surement une garantie que son argent n'allait pas s'envoler comme les feuilles à l'automne. Crane ne pouvait rien promettre sinon que les recherches devaient au moins durer quelque mois, sinon années avant de rapporter. Ils commenceraient par un petit virus de rien du tout causé par une autre pharmacie et en développer le traitement. Un autre traitement. Une guerre bactériologique qui lui permettrait surement de gagner un avantage considérable sur ses cobayes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Dim 30 Sep - 18:51 | |
| Scarecrow avait raison. Bone ne devait pas avoir peur de Batman s'il si prenait bien pour cacher l'affaire. Il avait déjà sa petite idée. Ouvrir une firme pharmaceutique pour les maladies rares de peau. Il avait une excellente raison de vouloir ouvrir un tel établissement, étant lui-même d'une maladie très discriminante, et qui allait sans doute à terme lui coûter la vie. C'était donc une excellente occasion pour ouvrir un établissement de recherche pharmaceutique et obtenir des produits chimiques et médicale, ainsi que des patients qui seraient payé volontairement à faire les cobaye sur des essaies cliniques. Le docteur Crane n'aurait ainsi qu'à faire ses petites manœuvres dans un laboratoire secret, où il aurait des scientifique de confiance ou sous la menace sous ses ordres, sans pour autant mettre une sécurité hyper renforcé et louche.
La marge de manœuvre était donc assez grande et les possibilités immense, sans compter que la rentabilité pouvait s'avérer énorme sous les recherches d'un chimiste tel que le Docteur Crane. Ce dernier n'était pas connu que pour ses crimes, mais aussi pour ses talents à concevoir de nouveau produit. Bone en salivait d'avance. L'idée était finalement venu d'elle-même. Mais cependant, il se demandait pourquoi un homme de l'envergure de Crane allait lui demander un investissement à lui plutôt qu'à des pontes plus connu comme le Pingouin ou Mario Falcone ? Peu importait au final, après tout l'Os était l'une des flèches montante dans le marché du crime. Il se faisait sa petite place à coup de balle dans la ville très prometteuse de Gotham City.
« D'accord, je vous trouverez vos locaux docteur Crane, faite-moi confiance. Je n'ai pas peur de Batman, sachez le docteur. Mais qu'en est-il de vous ? Ce ne serait pas la première fois que l'un de vos plans tombent à l'eau. En tant qu'investisseur, je ne fais que m’inquiéter de la sûreté du marché. C'est déjà preuve que je m'y intéresse, vous devriez en être satisfait.
L'Os se leva et appela un des russes qui étaient sous ses ordres. Ne jactant pas un mot du russe, il gronda auprès de son homme de main qui parlait mal l'anglais, et fit appel à un autre russe pour traduire. Au final, il ordonna à ses deux hommes de virer de la villa et d'aller se pendre à un arbre, sachant que de toute façon ils ne le comprenaient pas, et parti tous seul à son bureau, laissant Crane sous l'expectative. Il revint avec un bout de papier en main et un stylo, ainsi qu'une mallette noir. Il se rassit et écrivit quelque mot, puis finit par faire un geste large signifiant qu'il signait le mot. Il se leva de nouveau et l'apporta devant Scarecrow.
« Voici le contrat, je vous prierait de signer. Il stipule l'argent que je vais vous confier, ainsi que le bâtiment et l'effectif que vous aurez, en échange vous me promettez une sûreté et une rentabilité de votre affaire. Si le contrat n'est pas respecté, je vous promet que c'est une justice semblable à celle de notre cher Harvey qui vous attendra.
Il ouvrit la mallette qui contenait des tas de billets d'argent, en moyenne coupure. Sans aucun doute de l'argent sale, mais peu importait à Crane. Il ferait ses bidouilles au marché noir de toute façon, il n'y avait pas trop de risque. L'Os referma alors la mallette et repartit s’asseoir pour attendre la signature du contrat, en laissant l'argent du côté de Scarecrow. Les choses sérieuses allaient peut-être enfin commencer pour lui, qui voulait percer dans le milieu du crime organisé. Un allié tel que Scarecrow était déjà une forme de puissance qui montait... bah en puissance. Après tout, il aurait pu aller voir quelqu'un d'autre. S'il était venu voir l'Os, c'était justement pour sa position de patron riche et puissant tout en restant dans une certaine anonymat.
« Vous n'avez rien d'autre à me demander ? Si oui, je risque d'être à découvert, vu le budget serré que j'ai en ce moment. Je vais devoir monter un ou deux coups dans l'ombre pour me refaire une santé.. |
| | | Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Mer 3 Oct - 17:13 | |
| «Soyez assurez que vous ne faites pas d'erreur. Je dois vous avertir qu'il n'y a pas que cette petite mission que je met en cours. Je risque de disparaître de nouveau dans la nature pour un petit moment.»
Il sentait encore les coups de Batman dans ses côtes, mais ne laissait rien voir à la douleur qu'il supportait. Batman le savait en train d'expérimenté des choses, mais il allait ignorer cette visite si il n'y retournait plus, jusqu'à sa prochaine libération où il aurait une place de choix pour se cacher et reprendre son ancienne vie à l'abri des regards. Il allait donner une bonne raison à Batman de venir le chercher pour qu'il évite de se douter de ce présent projet. En prison, le maître de la peur ne pouvait rien tenter. La manipulation de l'esprit par la simple pratique de cours qui datait déjà de plusieurs années. Il fut un brave étudiant à l'époque, se risquant à des thèses insensé du monde normal et adorateur des principes de la peur. Maintenant, son ombre faisait trembler par ses actions et son passage.
Crane savait qu'il allait disparaître. Mais une telle absence pouvait provoquer la peur d'un oubli chez son investisseur. Tout allait marcher tranquillement comme il le voulait en provoquant le doute chez quelqu'un d'autre de plus puissant. Ses disparitions étaient communes, mais cette fois il reviendrait avec un plan déjà établis et non la misère et des fous qui le menace de les guérir sous peine de mort. Il pensait encore à ce soldat du passé qui pourrait lui être utile plus tard. Il n'avait pas encore cherché à lui proposer une tâche précise. Ses idées commençaient à germer.
Il se félicitait d'avoir eu recours à cet homme. Personne n'aurait pu croire qu'il aurait une quelconque puissance dans le futur. Il s'arrangerait pour le faire monter un peu, jusqu'à ce que le Pingouin s'en mêle encore une fois. Ce pied palmé n'aimait pas se faire dépasser, mais ils ne contrôlaient pas la même section de la ville. Par la possession d'argent, il pourrait porter un coup fatal à ce dernier, emportant de ce fait son investisseur. Mais cette histoire se promettait pour beaucoup plus tard quand il serait déchargé de toutes responsabilités. Les hommes lui donnaient toutes les idées possibles afin de les emmener dans un chaos de peur et de doute.
«Ou une apparition soudaine de mon visage dans les journaux annonçant mon retour dans l'asile d'Arkham. Ne vous en inquiétez pas. Ils me savent plus sain d'esprit que n'importe lequel d'entre eux. Je sortirai les mains vierges et l'esprits encore présent.»
Il aimait comment l'homme d'affaire disait avoir peur, prononçant des craintes, mais les effaçant par la suite comme si ce n'était qu'une phrase posée sans conséquence. Le docteur apprenait de ces erreurs et buvait les frissons qui pourrait se produire. Malgré tout, il affichait une certain assurance. Il n'avait pas la bonne main d'œuvre cependant. Il regarda la manière d'écrire de Ferryman. Tous les gestes et toutes les positions pouvaient en révéler plus sur votre personne. Il était dur de mentir par son corps, il trahis beaucoup plus que vous ne le pensez.
Le criminel se leva en même temps que son hôte en sachant que tout ce qui était dans ses mains lui étaient destinés. Il ne perdait pas de temps dans les négociations. Enfin quelqu'un de sensé ou presque dans cette ville. Il appuya ses doigts gantés contre le papier et regarda la valise ouverte. Il n'avait pas la même envie au niveau de l'argent comme certains. Mais l'odeur des billets était toujours envoutante, peu importe l'homme qui se trouve devant une telle valise. Il aimait bien voir cette montagne qui aurait pu lui servir à plein de choses. Mais ce n'était pas son intention.
«Pensiez-vous m'intimider avec le seul nom d'Harvey Dent? Si votre justice est semblable, je vais donc espérer que la pièce tombe du bon côté pour mon salut.»
Il signa le bout de papier. Les risques étaient moindres pour lui que son nom apparaisse ou pas. Cependant, celui qui avait ce papier avait tout à craindre en retour.
«Je n'ai rien d'autre à vous demandez sinon de garder cette valise. Je compte sur vous pour concrétiser mon projet et me fournir mes laboratoires ou ce que vous prévoyez. Je vous avais indiqué que j'attendais un investissement de votre part. Ce n'est pas moi qui va dépenser le tout malheureusement, car mon visage est trop connu et craint. Vous semblez vous inventer vos propres idées sur mes paroles. Le reste viendra plus tard. L'installation doit se faire selon des normes établies. Je peux vous les fournir si vous le désirez. Peut-être trouverons-nous quelque chose de précieux suite à nos recherches sur un problème dont vous voulez régler.»
Crane se tenait droit à son bout de table et fixait l'homme à la peau d'os. Ce n'était pas un cas comme Killer Croc et le problème était sans doute inconnu. Il laisserait le bon soin à d'autre de découvrir la source sans faire allusion à leur patron. Il y ajouterait l'aide d'une femme qui connaissait encore plus les propriétés que lui. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Ven 5 Oct - 15:14 | |
| Assurer de ne pas faire d'erreur ? Par expérience dans l'investissement et le placement d'argent, Ferryman savait qu'on ne pouvait jamais être sûr à 100% de la rentabilité d'une action. D'ailleurs, si c'était si rentable, pourquoi ne pas faire profit seul ? Un homme de son envergure aurait très bien plus trouver de l'argent en le cambriolant ou en payant des gens pour cambrioler. L'Os ne comprenait pas trop pourquoi c'était tombé sur lui, mais il savait qu'il ne fallait pas laisser passer une chance pareille. Mais de là à être assurer de ne pas commettre d'erreur, le petit épouvantail avait encore du chemin pour se donner raison. Mais Bone gardait confiance, relative bien entendu, dans les capacités du scientifique. Si il y a bien une qualité que peuvent se targué les tarés d'Arkham, c'est d'être ingénieux.
« Ne disparaissez pas trop longtemps. Le temps, c'est de l'argent. Vous avez peut-être d'autre projet en cours, mais cela ne me regarde pas. Je vous ai payé, très généreusement, pour ce projet-ci. Je me doute que travailler à temps plein n'est pas votre point fort, mais n'aller pas trop loin.
Étrange décidément ce Crane. Débarquer au Devil's Square pour réclamer de l'argent, sans bonjour ni merci ni merde, et avouer qu'il n'allait sans doute pas s'occuper du projet à temps plein. C'était tout de même gonflé, avouer-le. Louis commençait à comprendre pourquoi les gens du crime organisé n'aimait pas trop faire affaire avec les gens d'Arkham. Ils avaient leur manière et ne respectait aucune éthique, même criminelle. D'ailleurs, l'Os commençait à en avoir plus qu'assez de cette conversation. Vivement que le petit homme au sac à pomme de terre effrayant sur la tête décide de dégager et de disparaître, comme il venait de l'avouer. Bone ne sera tranquille que lorsqu'il aura oublier le passage de Scarecrow chez lui. Il pourra penser donc au projet sans pour autant entrer en contact directement avec le scientifique fou, et il n'en sera que beaucoup plus tranquille.
Crane signa le papier sans trop de question. Il ne craigna pas l'Os, ça c'était sûr. Évidemment, Louis Ferryman ne s'attendait pas à voir Crane, qui fréquentait un asile où se trouvait des hommes comme le Joker, Double-Face ou Black Mask, trembler devant lui. Mais c'était une habitude dans le milieu, menacer les gens s'ils ne respectaient pas les termes de leur contrat. Bone l'a donc fait plus par habitude que par réel conviction. Si Crane faisait foiré le projet, l'Os avait de toute façon peu de chance de le retrouver et encore moins de le tuer. De toute façon, l'argent importait peu à l'homme d'affaire. Tant que Scarecrow ne songeait pas à lui voler des affaires, il ne risquait pas grand chose à son encontre.
« Loin de moi l'idée d'effrayer celui que l'on surnomme « le maître de la peur ».
Louis Ferryman récupéra le contrat qu'il glissa dans un obscur dossier noir, qu'il scella à l'aide d'une serrure directement présente sur le dossier. Il rangea délicatement la clef dans la poche de sa veste. Le dossier sera ensuite ranger dans un coffre-fort et personne n'en entendra jamais parler. Les ruskovs avaient l'habitude de se croire chez eux et à fureté partout. Ils ne savaient de toute façon pas lire, mais au moins il ne risquait pas de l'égarer ou de se torcher par mégarde avec. Ferryman se leva alors. Il hésita à serrer la main à Crane pour conclure plus humainement le contrat, mais refuser en pensant que de toute façon Scarecrow n'avait rien d'humain et qu'il allait encore trouver une raison pour se foutre de sa gueule.
« Oh cette valise, c'était surtout pour vous payer vos produits chimiques, surtout s'ils ne se trouvent que sur le marché noir. Vous vous y connaissez plus que moi dans la matière cher à notre regretté Mendeleïev. Je la garde si vous insister. Je vous fournirez de toute façon le reste. Vous entendrez parler de vos installations dans les journaux télévisés d'ici quelques temps. L'avantage de la crise, c'est que c'est la folie dès qu'une industrie ouvre ses portes. Les malheureux chômeurs ne seront pas dur à trouver pour le recrutement de personnel.
L'Os ne connaissait pas la crise. Il avait au contraire profité de la malchance des chefs de clan russes, qu'il avait aidé à ruiner en leur proposant des placements peu judicieux en ces temps de crises, pour racheté les clans ruinés et se former son propre gang. Bien entendu, le gang de l'Os n'était pas composé que de ruskovs, mais ils étaient pour la plupart des pays de l'Europe de l'Est. Ukrainien, russes, biélorusses, estoniens... Les armes aussi étaient de facture russe, bon marché et efficace. Bref, il fallait savoir profiter de la malchance d'autrui pour augmenter sa propre chance. Une phrase qu'aurait pu trouver Double-Face, il fallait absolument que l'Os en dépose le brevet.
« Bien, sûr ce, je pense que vous devez avoir bien d'autre occupation, je ne souhaite pas vous retenir plus longtemps Scarecrow. J'espère que notre prochaine rencontre sera synonyme de profits.
L'Os se leva alors une dernière fois et quitta la salle pour rejoindre son bureau. Il venait de passer une drôle de rencontre. C'était décidément des journées pleines de surprises que lui réservait Gotham City ses derniers temps. |
| | | Jonathan Crane/Scarecrow
Localisation dans Gotham : Arkham Asylum
| Sujet: Re: Ambitieuse ambition Mar 16 Oct - 12:35 | |
| Il sortait des proverbes déjà connu pour justifier ses craintes. L'homme pourtant était libre ses gestes, sauf quand quelqu'un l'opprimait et le blessait pour en faire qu'un esclave de ses volonté. On lui donnait des conseils fort avisés, mais point dans son code. Son seul travail était de manipuler l'esprit humain et d'en laisser les traces qu'il voulait sans se soucier de ce qu'on pendait se lui ni de ce qui arrivait à l'être qu'il avait détruit. Par la peur, par le doute, par sa volonté, il infligeait des tests dont il avait parfois subit les conséquences. Et c'était Batman qui était apparu. Cette chauve-souris lui pourrissait l'existence comme un poison vous ruinait la vie par une simple gorgée. Il allait le payer un jour, si cette dose supplémentaire de sa toxine ne l'avait pas déjà fait. Violence et carnage devant le chevalier de la ville. Une leçon approfondit des gestes qu'il faisait, protégeant les faibles sans se soucier de ceux qui avaient vraiment besoin d'aide. Crane avait déjà travaillé, il avait connu bien des esprits dérangés qui vivait encore dans les remparts de la ville qui ne jurait plus que par le nom de Batman.
Cet homme, celui qui restait devant le docteur, avait des idées dans la tête. Si il prenait trop d'initiative, Jonathan saurait comment calmer ses ardeurs et le remettre sur le droit chemin. En aucun cas il se considérait à la merci de cet homme. Il était le génie de cette expérience qui allait profiter non pas qu'à lui, amis à une multitude de médecins ou pharmacien sortant de l'école qui fermerait les yeux sur ce qu'ils voyaient simplement pour gagner l'expérience nécessaire pour avoir le métier qu'ils souhaitaient plus tard. La société ne laissait plus le droit à l'erreur et sans expérience, c'est ainsi que les gens apprenait. L'erreur est le meilleur moyen d'avancer et sans idéaux de bases, les jeunes pouvaient arriver à des conclusions nouvelles si on leur laissait la moindre liberté sous les yeux.
D'autres occupations? Guère plus que de penser à un nouveau projet afin d'enlever tous les doutes de cette visite à son compte. L'halloween allait vite arrivé. Cette fête était sa préférée car le monde voulait vivre la peur. Le monde voulait connaître pour une fois la frousse pour la raconter après et en rire. Seulement, une de ses personnes profiteraient des mots pour construire quelque chose de bien vivant qui ferrait taire les plus ardues. On ne pouvait sortir d'un plan de Scarecrow en riant.
Monsieur Ferryman se leva et sortit précipitamment comme si il avait autre chose à faire et qu'il concluait la conversation ainsi. Scarecrow lui-même avait fini cet entretient, car à voir l'homme d'affaire avoir cet air songeur, le plan se fabriquait déjà sans plus d'intervention de sa part. Peut-être le ramener vers le bon chemin une fois sorti d'Arkham. Il était certain d'y retourner, mais cette fois, il allait prendre le temps de formuler une toxine spéciale ou trouver des méthodes pour qu'il soit plus concentré. Les administrer à petites doses, c'est ce qu'il fallait. Des cobayes aussi. Scarecrow se leva à son tour même si il était maintenant seul. Il glissa son déguisement sur sa tête, les mains vides, et quitta le bâtiment en construction comme is il n'avait été qu'une visite de passage. Ce n'était pas cela, mais un projet d'envergure qui allait enlever toutes les traces de culpabilités devant Batman. Il allait donner de surcroit de la notoriété à cet homme qui avait peine à se hisser dans les bonnes grâces des nobles gens de la ville. Après, c'était une autre affaire.
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