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 Un jeu d'enfant (04 mars 2012)

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Moses Fischer/Tatters

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MessageSujet: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aDim 1 Juil - 16:38

Les gens ne disparaissent pas comme ça ...

Tatters était sur un toit plat d'Old Gotham. Il feuilletait un calepin dans lequel il avait pris des notes à l'ancienne, avec un crayon de plomb. Depuis quelques semaines on faisait état de disparition dans le quartier. De disparition d'enfant pour être plus précis. On ne savait pas trop ce qui se passait, les parents appelaient au GCPD en panique pour annoncer que leurs enfants n'étaient pas rentrés ou n'avait pas donné signe de vie depuis plusieurs jours. Principalement des enfants en bas âgés allant jusqu'à 9 ans. Il y avait quelques cas d'enfants un peu plus vieux, mais on se rendait compte la plupart du temps qu'ils ressemblaient à des enfants de 9 ans.
Old Gotham n'était pas le quartier le plus riche de la ville. Les gens souffraient souvent de malnutrition ou de mauvais traitements. Le fait que des enfants de 13 ans mal nourries ressemblent à des gosses de 8-9 ans n'avait rien de surprenant même si c'était désolant.

Tatters menait sa petite enquête depuis quelques jours. Il aurait aimé que Ragman se joigne à lui ça le sécurisait, mais il était occupé avec une histoire de cultisme de Nimrod qui volaient plusieurs artefacts importants. Il avait cru comprendre qu'il s'était rendu jusqu'à St-Roch pour volé des choses dans un musée. Chose à ne pas faire, car St-Roch était sous la protection de Hawkman. En tout cas une chose en entraînant une autre Ragman était hors de la ville. Dans ces cas-là, il confiait son quartier à Tatters, qui techniquement, devait faire rapport à son mentor au moindre problème. Mais il s'agissait d'enlèvement, pas de truc mystique, spécialité du héros à la tenue d'âme. De plus c'était une autre occasion de faire ses preuves en tant que justicier indépendant. Moses avait décidé de mener sa barque seul pour cette fois.

Il avait récolté quelque témoignage/indices et en était venu a trouver quelques informations. Il y avait quelques mois un certain Dr.Valentin avait passé dans les quartiers offrants aux parents d'envoyer leurs enfants dans une nouvelle école. Un pensionnat en Angleterre. Il payait les études, en échangent les parents devaient promulguer l'émancipation de leurs enfants. Ça peut paraître étrange dit comme ça que certain parents est accepté, mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans un quartier pauvre. Les gens n'ont pour la plupart pas les moyens d'offrir l'éducation à leurs enfants, et là on leurs offres sur un plateau d'argent une académie scolaire gratuite, en échange de leur cession de droits parentaux. C'était pour leurs enfants une promesse de vie meilleure, et puis comme on leur avait expliqué, il ne perdrait pas leurs droits humains et ils auraient des nouvelles et des visites fréquentes de leurs enfants. Parce que comme le disait le Dr Valentin : peut-être que les droits légaux ne sont plus là, mais il reste les droits moraux et the Bristish New generation Academy, la morale et l'éthique était primordial.

Donc on avait ce docteur Valentin. Puis il y a les disparitions. Tous des enfants que les parents n'ont pas accepté l'émancipation. Selon ses informations ont aurait vue un camion van traîner dans le coin depuis quelque temps. Les fruits de mer Leviathan, c'était écrit dessus. Tatters a fait ses recherches, aucun commerçant du coin ne reçoit de fruit de mer de cette compagnie. Il a cherché aussi sur internet, la compagnie se spécialise dans plusieurs domaines reliés à l'alimentation, boucherie, fruit de mer, fruit et légume. Le site internet était cependant très jeune sa création remontait à très peu de temps. Tatters décida donc de commencer ses recherches à ce niveau. Il survolait les toits du quartier en espérant trouver le fameux camion blanc. Il n'était peut-être pas relié, mais c'était la seule piste qu'il avait pour l'instant, avec l'Academie new generation et le Dr Valentin. Mais c'était en Angleterre et a moins d'allez voir ses parents, se qui était totalement hors de question, il ne pourrait pas se payer le voyage. Partir sans Ragman était aussi pour lui inconcevable. Il devrait donc attendre son retour si ses investigations à Gotham ne donnaient rien.

Il entendit un camion tourner au coin de la rue. Il leva les yeux de son petit calepin. C'était bien lui... le camion. Il avait tournés en rond plus de deux heures et le voilà enfin. Il rangea son calepin et se mit à courir sur les toits afin de rattraper le camion.


Dernière édition par Moses Fischer/Tatters le Mar 24 Juil - 10:16, édité 1 fois
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Talia Al'Ghul

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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aMer 4 Juil - 10:50

Il est bien plus simple de maîtriser les hommes par leurs vices que par leurs vertus
Le « Dr.Valentin » posa le bout de son doigt sur sa cigarette et agita cette dernière afin que la cendre en tombe jusqu'à remplir le cendrier, juste en dessous, son qui n'était pas sans rappeler la chute d'une ocre poussière dans un sablier. Les yeux dans le vague – des yeux globuleux et injectés de sang à force de rester dans l'obscurité devant un écran -, il forma avec ses lèvres la forme d'un cercle presque parfait et laissa s'échapper l'odieux mélange de poisons et de composants matériels louches sous forme d'une fumée blanchâtre avec laquelle il s'amusa à faire quelques symboles. C'était un trouble compulsif qui touchait beaucoup de fumeurs mais lui ne s'en rendait pas compte. La psychothérapie et l'étude du comportement humain en relation avec ses hobbies et son environnement, ce n'était pas son domaine. Pas son « truc » comme on dit dans la jargon. Il travaillait dans autre chose. Et travailler n'était pas un euphémisme, loin de là, car il avait largement mérité sa petite pause. Une fois ses petits jeux avec la fumée terminés, il se releva dans son fauteuil, où son dos affaissé endurait les douleurs de la scoliose passive et considéra, fier autant que déprimé, les piles de dossier qui s'entassaient devant lui, ainsi que tous ceux qui étaient rangés dans les bibliothèques de la pièce, tous de forme carrées, imprimés en lettres noires, avec une couverture beige et des pages bien blanches. Une police de caractère très usitée, et peu de censure. Chacun faisait environ quinze pages, mais certains poussaient soudainement jusqu'à la centaine. Ces derniers étaient alors beaucoup plus codés, beaucoup plus incompréhensible pour des membres extérieurs à la cellule administrative du Léviathan, beaucoup moins accessible. Ceux là lui avaient pris beaucoup de temps, mais c'était l'addition de tous qui l'avait rendu aussi renfermé. Après des journées de travail, il était muet fonctionnel, transpercé par les courbatures, n'avait pas mangé depuis un temps qu'il n'arrivait pas à identifier clairement et trompait sa gorge sèche avec des cigarettes de mauvaise qualité, sentant la menthe avariée. Et encore, le travail était encore, voir beaucoup, plus important sur le réseau où tout un tas d'autres dossiers non manuscrits s'enregistraient lentement sur l'ordinateur dernier cri du « Docteur » obligés de les taper quasiment seul chaque nuit. Ses doigts jaunis, plissés par l'âge et forgés par la dactylographie, se posèrent sur une page froide qu'il gratta pensivement, sans but précis. La lumière de la pièce, en mode économique, lui permettait de distinguer le mur qui faisait face à sa fenêtre et l'ombre d'un camion sans doute bruyant s'y aventura, mais il n'entendit rien. Le bâtiment, insonorisé et discrètement blindé, truffé de sécurités, était utilisé par l'organisation du Léviathan depuis plusieurs semaines, mais il avait semble il autrefois appartenu, et légalement et juridiquement, il lui appartenait toujours, à Talia Head, un requin des hautes sphères du genre invisible.

Cette femme se voyait peu dans le paysage politique et économique et peu de reporters, journalistes, experts s'intéressaient à elle mais il était clair qu'elle faisait partie des gens apparemment sans grande réputation qui marchaient silencieusement dans les couloirs du monde et qui ouvraient les portes dans lesquels les présidents s'engouffraient, par lesquels l'Histoire s'écrivait. Comme tout le monde, le Docteur savait peu de choses sur cette femme hormis qu'elle avait été sous le gouvernement de Lex Luthor, la ministre chargée de la sécurité et qu'elle avait autrefois travaillé dans l'organisation de Lex Luthor, la Lexcorps, dont elle semblait être l'un des partenaires les plus importants. C'était une femme célibataire, à la fortune mal connue mais probablement ahurissante, qui n'avait pensa-il jamais mis les pieds à Gotham City hormis pour des rendez vous d'affaires avec la compagnie Wayne et consorts et qui devait probablement n'attacher aucune importance au bâtiment dans lequel il officiait. Elle avait dû reçevoir une somme d'argent intéressante du Léviathan ou une aide pour un quelconque délit politique qu'elle avait commis et fermait ainsi les yeux sur leur activités. Tant mieux. Une fois de plus, le prétendu docteur se demanda qui tirait les rênes du Léviathan, et qui avait intérêt à faire taire Talia Head tout en utilisant ses joujoux mais comme d'habitude, il n'arriva à aucune conclusion, sinon au fait que la personne en haut de la pyramide était sûrement inconnue de tous, et il était certain que même la plupart des criminels de très hautes capacités engagés ne savait rien de ce mystère. Il y avait bien une personne qui SAVAIT mais il s'agissait très probablement de la dernière personne à laquelle on aurait l'idée de demander des informations. Au lieu de se poser ce genre de questions bornées toujours sans solution, il se pencha en avant et soupira, comme si cela allait l'aider à repartir au travail. Mais il n'avait aucune envie de vérifier une énième fois sa production de la journée en attendant que les nouveaux enfants arrivent. Cela ne saurait tarder, la camionnette était partie depuis quelques heures maintenant et les hommes dépéchès sur les lieux étaient du genre efficaces, rapides et satisfaisant. Le Léviathan avait de la chair à canon très bien formée et à l'image de la Ligue des Assassins, elle avait décidé d'opérer plusieurs rafles d'enfants afin de former des soldats destinés à accompagner l'intervention et la garde physique des membres du Léviathan, une sorte de petite armée de très haut niveau capable de s'opposer au Batman, encore une fois à l'image de la Ligue des Assassins.

S'emparer des enfants alors qu'ils étaient encore très jeune et la plupart du temps dans un cadre familial quasiment stable permettait de les briser et d'améliorer leur malléabilité pour développer plus facilement leurs capacités, les rendre plus dociles et faciliter leur intégration dans la caste. C'était toujours très efficace et cela faisait d'eux des soldats bien meilleurs que les gangs de pouilleux et de paramillitaires stupides rassemblés par le Pingouin, le Joker et les autres opportunistes de Gotham City. A terme, le Léviathan était, et surtout serait une organisation d'un niveau plus élevés que tout autre organisation criminelle sauf les sectes construites sur la perfection, mais ces dernières étaient constituées de bien peu de membres, sauf une fois de plus la Ligue des Ombres, mais ces derniers s'étaient déjà positionnés en tant qu'alliés des rivaux de la Batman Incorporated. Cependant, ils avaient un avantage sur eux, un avantage qui leur permettrait de voler bien au dessus du lot et d'avoir enfin la force nécessaire pour détruire la menace Batman mondiale : la technologie. Le fait qu'ils utilisent une camionette van en était la preuve, mais leur équipement ballistique et les exosquelettes en préparation en étaient d'autres. Avec des appuis technologiques et le talent d'une armée perfectionnée et de criminels incroyables, le Léviathan ne ferait qu'une bouchée de son adversaire. Cette opération et idée de rafles d'enfants ne datait pas d'hier. Elle se rapprochait beaucoup – au vu de la violence de la séparation parentale et du cercle relationnel – de la thèse selon laquelle plus un homme a enduré une souffrance, moins il sera vulnérable et plus fort il se vengera, ou frappera.

Cette thèse était depuis longtemps utilisée, particulièrement en Tchétchénie où les Shahidkas, dites les Veuves Noires, veuves des combattants morts contre l'ennemi, étaient entrainés et lancées contre le front adverse où elle se révélait très dangereuse, autant que la lionne a qui l'on a enlevé son enfant. Un souvenir remonta dans la mémoire du pseudo Docteur et il frissonna, son visage grimaçant devant l'acidité des rumeurs qu'il avait entendus à cette époque. Un homme, un ancien psychologue de talent, contemporain du Dr.Jonathan Crane connu à Gotham sous le nom de Scarecrow, avait servi durant plusieurs conflits posts-mondiaux tels la scission des Soudans, la guerre de Tchétchénie, ou encore les derniers remous yougoslaves et avait opéré à beaucoup de séances d'interrogatoires et de tortures, passionné et obsédé par la douleur comme Crane était obsédé par la peur. Il n'avait aucun camp dans ces conflits et trahissait souvent mais il n'y participait en réalité que pour entendre le cri de ses victimes et pousser jusqu'au plus loin de leur condition. Il était rapidement devenu paranoiaque et ambitieux, aussi s'était il crée un cercle organisé pour l'aider dans ses recherches, le protéger et lui servir d'hommes de mains. Au bout de quelques années, il eut l'idée de créer par la douleur le monstre humain le plus hideux qu'on eut vu, des personnes insensibles à la douleur et qui seraient passées maîtres dans l'art de la provoquer chez d'autres. Cette personnalisation humaine de la douleur devint son grand but et il y parvint finalement au delà de toute nature. Les petites filles – uniquement des filles - étaient d'abord choisies parmi les plus innocentes et les plus pures d'Amérique puis elles étaient enlevées avec leur parents et subissait de la part des hommes du docteur et de lui même un long entraînement au support de la douleur. Beaucoup y laissaient la vie mais toutes étaient traumatisées très rapidement autant physiquement que mentalement car leur mère étaient assassinées devant eux dans des conditions horribles. Après plusieurs longues années d'entraînements et de souffrances, leurs pères étaient soustraits de leurs captivités et elles avaient pour test final l'ordre de les briser et de les tuer à leur tour. La chose qui ressortait de cette aventure était un monstre, et non plus une femme. Plus l'enfant avait été innocent, plus il était horrible et effrayant. Elles avaient été un temps utilisées pour leur immense talent d'interrogatoire et la façon rapide avec laquelle elle faisait parler leur victime puis cette secte avait été démantelée et le GCPD avait enfermé une grande partie des pauvres victimes du docteur, lequel avait été abattu par un policier qui accepta de faire quelques années de mittard si c'était un prix à payer pour supprimer ce démon.

La méthode du Léviathan et de la Ligue des Ombres étaient bien moins inhumaines que cela mais elle allaient dans le même état d'esprit et par chance, un enfant était plus facile à se procurer et à maîtriser qu'un adulte. C'est pour cette raison que le camion allait très probablement bientôt revenir. D'autant que depuis très peu de temps, environ une semaine, la tâche des rafleurs était plus que facilitée par l'intervention d'un homme mystérieux, qui à coups d'appels anonymes s'intéressait beaucoup au travail du Léviathan et leur donnait des informations toujours véridiques et drôlement efficaces pour permettre les kidnappages. Son appel anonyme était introuvable et trop court pour être suivi mais il se faisait appeler par le «  Docteur Valentin » sous le pseudonyme « Soleil ou Pluie »  en arguant qu'il était capable de tout savoir, même la météo du lendemain. Le Léviathan profitait de cette aide mais une enquête était tout de même ouverte pour vérifier la chose. En attendant, neuf gamins avaient dèja été ramenés cette semaine, dont un attirés par un faux marchandage de glace. Le premier avait été pris aux abords de l'école alors qu'il attendait ses parents et avait été menacé d'une arme pour être ramené à bon port, le second et le troisième avait été séparés alors qu'ils se disputaient brutalement près de l'école, et les deux adultes médiateurs qui les avaient séparés les avaient rassemblés pour une séance de cris apeurés dans la même voiture. Le quatrième, qui était aussi le plus âgé mais qui avait beaucoup de potentiel - avait été attiré dans un piège à la suite d'une courte correspondance via Internet, tandis que le cinquième avait été arraché à la rue alors que ses parents lisaient un panneau publicitaire près de leur domicile. Le sixième en date s'achetait un vêtement lorsque le vendeur l'avait contrait à rejoindre l'arrière boutique puis à quitter le bâtiment en passant devant le corps du vrai vendeur plus qu'apaisé. Le septième faisait parti de ces familles peu axées sur l'amour infantile et la sécurité et se promenait seul dans la rue malgré son âge lorsqu'il avait disparu de la circulation. Le huitième sortait du judo pour les enfants pour constater qu'aucune de ses techniques ne marchaient sur un ninja silencieux et indéniablement musclé, c'était donc le neuvième qui avait cru pouvoir acheter une glace tout près de chez lui lorsqu'il s'était lui même retrouvé au frigo. Non, le van ne serait pas long à revenir

….

L'un des trois hommes toussota, et regarda l'environnement immédiat de la camionette, avec l'incroyable envie de sortir de cette dernière pour embrasser la route et ne plus écouter le cri de ses satanés gosses, grâce à l'insonorisation du camion. Ils se trouvaient sur une route typique de Gotham, avec un goudron usé supportant des taches blanches en tout sens symbolisant des directions et des sigles de circulation que certains ne se donnaient plus la peine de respecter. Autour de la rue, des résidences sous formes d'immeubles sombres et anciens se dressaient, tels des Batmans de plusieurs mètres projetant leurs ombres sur les rares piétons debout. On était loin des quartiers chics de Los Angeles, prêt de la plage et gorgés de soleil et de fraîcheur mais voilà longtemps qu'aucun d'entre eux n'avait mis les pieds à la ville des Anges. Le dernier enfant venait de monter à bord, il était désormais temps de partir. C'est d'ailleurs ce qu'ils firent mais au bout de quelques minutes, l'évidence était là : ils étaient suivis. Un singe en haîllons dansait à quelques mètres de la route et les suivait discrètement. Il était assez efficace de ce côté là mais après plusieurs fausses routes et changements de direction improbables, le fait qu'il soit toujours peu loin agaçait prodigieusement le conducteur et les quatre autres membres du Léviathan, lesquels décidèrent d'un commun accord de s'en débarasser.

Le moins occupé de tous tira de l'habituel placard à soins un fusil de précision, et passa entre les gosses pour atteindre la meilleure fenêtre de tir avant de commencer sa visée. S'il ne touchait pas Tatters, ce dernier serait averti ; ils savaient qu'il était là et ne révélerait rien stupidement.
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Moses Fischer/Tatters

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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aMer 4 Juil - 22:58

Mais qu'est-ce qu'il foute je...MERDE C'EST UNE ARME.

Tatters croyait avoir été plus subtile que cela. Mais apparemment ces hommes l'avaient remarqué parce qu'il venait sortir ce qui semblait être un fusil de précision, et de toute évidence, ils le visaient. C'était dans ces moments là qu'il se rendait compte qu'il manquait d'expérience solo sur le terrain. Ragman aurait pu suivre dans l'ombre sans que personne ne le remarque et aurait suivi le camion jusqu'à l'endroit important. Là sa couverture était fichue. Soit il prenait une balle, soit il interceptait le camion. Il y avait toujours l'option de fuir, mais ce n'est pas comme ça qu'on apprenait le métier de Justicier. Ragman n'aurait jamais fui devant ce fusil, l'apprenti non plus ne fuirait pas. Tatters tiendrait bon, c'était son moment.

Évaluation rapide: Ils utilisaient un fusil de précision dans un véhicule en mouvement. Ce qui n'était pas très malin. Une mitraillette aurait été plus adaptée. Tirer dans un véhicule qui brasse de tout les côtés exige un style "cow-boy". C'est-à-dire, beaucoup de balle, de manière très rapide, tout le contraire d'un sniper. Un Sniper c'était tout miser sur un coup, ou sur 2... ça prendrait un sacré tireur.

D'ailleurs la balle fut tirée. Vous allez peut-être rire, mais le bruit de sniper c'est un peu comme, dieux qui tousserais. Je vous jure ça vous empreigne les tympans d'un son conçus pour vous clouer sur place, à tout jamais. Tatters réagit très rapidement, il fit une pirouette vers l'avant afin de traverser une ruelle. La balle traversa sa cape. Il avait affaire à un très bon tireur. Il devait donc rester en permanence en mouvement et surtout il devait changer de côté de voiture. Il prit son bâton d'escrime relié à la corde et le lança vers une cheminée d'un immeuble. L'avantage d'être à Old Gotham c'était que les chemins étaient conçus en vieille brique et avec les anciennes normes de maçonnerie, ça tiendrait même sous la force d'un ouragan. Le bâton fit le tour et fit l'effet d'une ancre, Tatters sentait la corde tendue alors il se jeta dans le vide.

Ça semblait facile comme ça, mais il y avait des heures que dis-je des jours d'entraînement pour en arriver à ce résultat. De dure séance d'entraînement avec Ragman qui était un mentor très exigeant. Batman était probablement aussi exigeant, mais Tatters comprenait. C'était un métier extrêmement difficile, et même si le mentor était très prenant, les ennemis l'étaient encore plus. Une claque ou une balle?

Une fois dans le vide il utilisa l'effet de balancier pour se propulser de l'autre côté de la rue et vers l'avant. C'était un avantage d'être dans Old Gotham, les routes ont été à la base conçues pour des charrettes pas pour des voitures, les routes étaient petite et pas très large, traverser se faisait bien. Le moment le plus difficile pour l'acrobatie de Moses arrivait. Il devait donner un coup qui créerait une vague dans la corde afin de la détendre et que le bâton décroche et revient vers son propriétaire. Sinon la corde le bloquerais dans son élan et à la vitesse qu'il allait, c'est les muscles du bras qui prendrait tout le coup. Il réussit son mouvement atterrissant sur un balcon de l'autre côté de la rue. Il n'arrêta pas sa course prenant pied sur le rebord du garde il se propulsa vers l'avant. Il entendit une deuxième balle passée près de lui. Il sentit une douleur à l'épaule. La balle ne l'avait pas percé, mais elle l'avait touché, frôler le bras droit. Ça faisait mal, mais il n'avait perdu aucune agilité. Il atterre sur le toit de la camionnette.

Analyse rapide. Parfait j'ai profité d'un virage pour être sur le toit, mais là l'abrutit avec l'arme se remonte un petit peu c'est ma chance. Il prit sont bâton non attaché et frappa très fort et il s'enfonça dans l'entre toi se qui lui offra une stabilité. Il s'y agrippa fortement puis il fit tournoyer celui attaché à la corde au dessus de la camionnette qui de toute évidence avait ralenti un peu pour permettre à l'homme de remonter. Dès que sa tête fut à porter, il frappa. L'homme perdit pied et son flingue lui échappa des mains pour disparaître sur la route derrière eux. Tatters profita que l'homme tentait tant bien que mal de rentrer dans la camionnette pour avancer. Il s'accrocha sur le bord de la cabine conducteur et profita de sa souplesse et de sa force pour pénétrer par la fenêtre ouverte pied devant. Le conducteur reçut deux pieds bien placés directement dans le visage,donnant ainsi un coup de volant très violent. la camionnette capota. Tatters eut seulement le temps de lancer son bâton comme ancre pour le sortir rapidement de la camionnette. Son bras subit un violent choc, heureusement grâce à l'entraînement ce n'était que musculaire et il sentait bien que rien n'était brisé, c'était seulement endolori. La camionnette alla s'emboutir dans un lampadaire.

Tatters revint rapidement vers la camionnette les deux chauffeurs étaient inconscient... en fait il semblait inconscient, pourvu qu'il ne soit qu'inconscient... Il ouvrit la porte pour porter secours aux deux hommes blessés. Un bloc-notes d'information tomba du camion. Il avait dû sortir de son compartiment lors de l'impact. Tatters le mit dans sa poche, mais n'eut pas le temps de vérifié le contenu des cris se faisait entendre à l'arrière du véhicule. Il se dirigea vers l'arrière et ouvrit les portes...

Merde...

C'était des enfants, 5 enfants. Aucun mort et presque pas de sang. On avait isolé la camionnette avec de vieux matelas. Ce qui leur avait probablement sauvé la vie. Par contre il y avait des blessés. Un des enfants avait une vilaine fracture ouverte à la jambe et un autre avait probablement une fracture de la mâchoire. Ils pleuraient tous. Il ne devait pas avoir plus de 8 ans de moyennes d'âgés. Tatters prit le cellulaire que Ragman lui avait donné. Il n'était pas fiché et était enregistré sous une fausse adresse, il pouvait s'en servir sans crainte qu'on remonte jusqu'à lui. Il appela les ambulanciers et la police. Il resta avec les enfants pour leur administrer les premiers soins jusqu'à ce qu'il entende les sirènes de police au loin. Il décida qu'il était temps de tirer sa révérence. Il coure vers l'avant et remarqua que le conducteur c'était éclipsé, le passager toujours inconscient saignant apparemment abondamment. Mais Tatters n'avait plus le temps, il devait disparaître avant l'arrivée des officiels. Il courut et disparu dans une ruelle.
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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aSam 7 Juil - 10:06

Une côte presque cassée, une épaule agonisante, un nez brutalement raccourci. Il a déjà vu pire mais la concentration hétérogène de la douleur en trois points distincts puisse dans ses ressources physiques à une vitesse prodigieuse, d'autant que le sang qui l'éclabousse et les tremblements de ses jambes, qui s'ajoutent à l'angle qu'il est obligé de donner à son épaule, ne l'aident pas à courir. Il a trouvé une solution, et pour l'appliquer, a du prendre un gros risque mais c'est le seul moyen d'arriver au quartier général avant le gosse. Il n'a pas d'armes sur lui, est vulnérable et loin de posséder les capacités des membres assermentés du Léviathan. Mais sa carrure reste impressionnante, assez en tout cas pour effrayer le possesseur de la Peugeot 406 qui comptait se garer sur sa route effrenée. L'homme, un vieux cadre chargé du maintien juridique d'une obscure PME prit ses jambes à son cou lorsque sa portière défoncée laissa paraître une main ensanglantée, poilue et puissante. La voiture marchait bien et avait de l'essence. Il était un piètre conducteur, et n'était pas habitué à se trouver sur ce siège mais la véritable difficultée du trajet consistait en la recherche du bâtiment ou stationnait un bras de l'organisation obscure. Gotham pouvait être un vrai labyrinthe, surtout la nuit mais grâce au ciel, le véhicule accidenté ne s'était "arrêté" qu'à quelques kilomètres du quartier. Sans respecter les lois de la route, qui aurait été létales pour le Léviathan, mais sans se faire remarquer non plus, il traversa la voie publique jusqu'à atteindre son but, les yeux rivés dans le rétroprojecteur à la recherche de la silhouette d'un gosse en habit de classe très populaire. Aucun haillon ne claquant dans le vent laissé par son sillage, il finit par se rassénerer et repassa en boucle l'accident, ainsi que tout ce que le justicier pouvait avoir déduit ou trouvé en investissant la camionette. Qui que soit le chef du Léviathan, il allait râler car c'était toute une journée de rafle qui venait de tomber à l'eau, et cela signifiait tout un tas de parents enragés, la bave aux lêvres comme des chiens qui lâcheraient des hordes de policiers renifleurs et d'avocats aboyant en meute sur l'enquête, attirant l'attention sur tout ce qui s'était passé et éclaboussant ainsi toute la suite des activités du système anti-Batman.

Ce sale garçon avait dèja, par son geste, occasionné beaucoup de dégats, beaucoup trop, d'autant que l'homme de main allait probablement payer pour ce qui était arrivé. S'il avait trouvé un moyen de le filer ou mis la main sur un objet reliant les rafles à quelqu'un de ce bâtiment, l'organisation avait tout une cellule de corrompue. Dans un frisson, le viril exécutant se vit enchaîné à une chaise, endolori et noyé de sueur, les yeux rivés sur le dos du Professeur Pyg, le véritable " médecin traitanté - très ironiquement - de l'organisation, prêt à le punir et le transformer en pantin sans âme telle Circé réduisant les amis d'Ulysse à l'état de porcelets. L'homme appuya sur l'accélateur, visiblement stimulé par cette pensée horrifique. Le fait que son "agresseur" soit inconnu à ses yeux d’expérimenté soldat du crime était une bonne nouvelle, car à moins d'un mauvais coup de chance et d'une tromperie dans sa tenue vestimentaire, il ne devait pas avoir accés à un réseau d'informations et d'aide aussi grand qu'un Batman, Robin, Nightwing ou autre grands justiciers s'entraidant et ayant un talent surhumain, auquel cas le danger aurait été d'une étendue le dépassant totalement.

Dans un dernier coup de frein plus que franc, la voiture s'arrêta à un bon kilomètre du bâtiment, histoire que la recherche de ce bien volé n'aboutisse pas à la découverte du QG, puis son occupant en sortit et entreprit de découvrir le millier et demi de mètres qui le séparait de la sécurité. A vue d'oeil encore une fois, on ne l'avait pas suivi mais il n'était pas très confiant aussi tenta il plusieurs feintes et fausses entrées avant de disparaître en tapant le code du vieux local de Talia Head, et en utilisant un scanner tactile intérieur. Il dut pour cela nettoyer le sang qui couvrait ses mains et qu'il avait évité de déposer sur le volant grâce à une serviette, désormais dans sa poche. Il fit irruption dans le calme espace administratif comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et ne se priva pas de hurler pour faire entendre son information. Aussitôt, le bras du Léviathan se leva et s'organisa. Deux hommes quittèrent le bâtiment pour reprendre possession de la voiture et aller le faire couler quelque part ou la faire sauter loin du Quartier. La sécurité se mit en branle bas de combat et l'on avertit les supérieurs, qui avertirent les supérieurs, qui firent de même. Il y avait bien quelqu'un qui allait finir par informer LE supérieur mystérieux du Léviathan, il n'était tout de même pas inconnu de tous. La description de l'agresseur fut vite comparée avec les données du réseau mais l'homme avait une bonne couverture et une réputation bien gardée. Il leur fallut bien dix minutes pour rapprocher cette description de Ragman, et encore cinq pour avoir l'idée de chercher son sidekick et trouver des images ou des descriptifs sur lui. En tout, un très bon quart d'heure. La chasse à "l'homme qui pouvait en savoir trop" commença, mais beaucoup étaient sur les dents. Il était probable que la menace soit dèja dans le poulailler...
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Moses Fischer/Tatters

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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aLun 9 Juil - 16:57

Tatters avait couru jusque dans une ruelle assez loin pour pouvoir être à l'abri des gêneurs. Il avait mal au bras de sa précédente acrobatie et à l'autre bras de la balle qui l'avait touché. Il s'assoya par terre. Comme ça dans la ruelle avec les poubelles, il avait l'air du vagabond plus que jamais. Il regarda la déchirure laissée par la balle. Elle l'avait toujours, mais au moins la balle n'avait pas pénétré le muscle, c'était superficiel. Il prit sa cape qu'il déchira pour se faire un pansement bien serré. C'était ça l'avantage de la cape recyclé, on pouvait la tailler chaque soir et le lendemain s'en choisir une nouvelle dans le commerce Rag N'Tatters, il n'y avait qu'a la teindre. Il fit son pansement serrant fort pour faire une pression endormante pour le mal. Il prit sa main valide et ses dents pour serrer le noeud.

Une fois faite il s'accota la tête sur le mur de brique derrière lui. Il était fatigué, mais ce n'était pas le temps d'abandonner. Il repensa aux enfants. Ce n'était certainement pas les premiers ni les derniers à être enlevés dans la camionnette. C'était une aberration pour quoi voler des enfants et surtout qui pouvait avoir le coeur assez froid pour le faire. Bon d'accord, plusieurs réponses se bousculèrent dans sa tête. En fait Gotham avait une faune criminelle des plus sadiques et sans coeur. Il pourrait s'agir d'à peu près 80% des criminels de cette foutue ville. Tatter laissa ses bras tombés. Il sentit quelque chose dans ses poches.

C'était le bloc-note d'information. Tatters le sortit. Il n'y avait plus de page sur le dessus. Il sortit un crayon de plomb, le même que celui qu'il avait utilisé pour réviser ses notes d'enquête. Il le mit à plate de façon à se que la mine du crayon est couchée et il grisonna la page. Un numéro de téléphone y apparut avec le nom du Dr Valentin. Il était embossé par la pression du crayon sur la page manquante. Avant de signaler le numéro, Tatters appela l'opératrice.

*0*

Oui bonjour Madame j'aimerais avoir l'adresse du numéro suivant *CENSURE*...


L'opératrice lui donna l'adresse. Tatters téléphona à la police, il était temps d'avoir un petit peu de renfort.

*911*

Ligne d'urgence.

Oui monsieur, envoyez toute une escouade à l'adresse suivante *CENSURE*... On a kidnappé des enfants et on les a amenés à cette endroit.

Monsieur resté calme quelle est votre nom?

*CLAC*

Tatters ferma le cellulaire. Il savait que le GCPD était habitué à ce genre d'appel. Gotham n'était pas une ville comme les autres, quand on appelait anonymement pour quelque chose il se rendait, car bien souvent c'était une présomption réelle. Il ne les entendait pas, mais il savait que les voitures du GCPD venaient de partir en trompe du commissariat. Il devait se rendre sur les lieux avant eux. Il ne voulait rien manquer de l'arrestation il voulait surtout vérifier que personne n'essaierait de prendre la fuit.

Tatters se dirigea donc vers l'endroit. En passant de toi en toi on sauvait énormément de temps. Tatters connaissait maintenant Gotham comme le fond de sa poche. Comment me direz-vous? Trois mois à suivre un conducteur de taxi comme passager. Vous connaissiez tous les recoins de la ville et les chemins les plus rapides pour se rendre, mais la voltige restait encore le meilleur moyen. Tatters avait mal au bras, mais l'image du visage des enfants du camion lui donnait du courage. C'est ainsi qu'il arriva au bâtiment situé à l'adresse du numéro de téléphone. Quelle chance qu'il s'agit d'une ligne résidentielle et non d'un cellulaire, de nos jours c'était vraiment un avantage. Il se posta sur un immeuble sur le côté de l'immeuble ce qui lui donnait l'occasion de voir le devant et le derrière du bâtiment. Certes il y avait des angles morts, mais c'était la meilleure vision possible. D'ailleurs la vision qui s'offrait à lui était accompagnée d'un concert son et lumière. Des flashs lumineux rouge et bleu et une mélodie de sirène se firent entendre. La police avait été rapide. La descente commençait et Tatters restait aux aguets.

(( Si il y a un problème dit le moi ))
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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aDim 15 Juil - 12:12

Un jeu d'enfant (04 mars 2012) 1012012-pyg_8

Dans le bâtiment en question, c'était le branle-bas de combat total. L'annonce de l'homme "survivant" qui était revenu rapidement au quartier avait jeté de la poudre dans les locaux du Léviathan, en l'attente d'une étincelle aux origines bleues et rouges de gyrophare. Tandis que la voiture utilisée pour doubler Tatters était jetée à plusieurs kilomètres de là, toutes preuves des activités de l'organisation étaient cachées ou détruites à la hâte, tâche peu difficile car en réalité seules les bibliothèques gardées par le "Docteur " prouvaient quelque chose de concret. Par conséquent, cette dernière n'était accessible que par plusieurs portes, une pour chaque salle, qui ne s'ouvraient qu'à la suite d'un scanner rétinien valide et d'un mot de passe. Seuls les membres du Léviathan, les grands partenaires comme le Professeur Pyg et les "docteurs classeurs" y avaient accès. Ces défenses, et le blindage des portes, allait peut-être permettre à l'organisation de continuer à respirer. Le bâtiment choisi par Talia Al'Ghul dans la clandestinité la plus totale et possédé par Talia Head dans une innatention du même acabit était bien fait, bien entretenu et bien défendu, c'est bien pour cela qu'une branche du Léviathan y travaillait. Même sans chef, la communautée criminelle anti-Batman s'organisa rapidement. Une partie des soldats se déployèrent près de la bâtisse, dans d'autres intérieurs ou à quelques dizaines de mètres pour accueillir les membres du GCPD, tandis que d'autres utilisaient le camion de service de la société écran qui officialisait leur présence ici en le remplissant par la fenêtre arrière des documents importants, afin de les extrader. Le plus dur serait, une fois le bâtiment encerclé et cela allait arriver très vite au vu de la rapidité du GCPD, de se traçer une voie pour sortir d'ici sans être poursuivi et garder toutes ces précieuses informations autre part.

Pour occuper la police, outre les soldats, le Léviathan avait une autre carte dans sa manche. Le faux vendeur de produits de mer ne cachait énormément de moules entre ses murs mais ils avaient des cochons. Et pas le genre de cochons qu'intéressent les boucheries, plutôt ceux qui éxécutent des boucheries. Le Professeur Pyg, toujours doté de son visage singulier ainsi qu'accessoirement, d'une tronçonneuse et d'un Single Colt Action, poussa les portes de l'établissements, entourés de six crinières rousses. Les Dollotrons, comme à leur habitude, étaient laids et effrayants, leurs yeux, posés sans vie dans leurs orbites, fixant le néant sans rien envier aux zombies de jeux vidéos. Ils étaient eux aussi armés, d'une arme blanche et d'un pistolet mitrailleur, les mêmes qu'au GCPD, c'est plus facile à ramasser. Cette pinata improvisée aurait probablement de quoi occuper les forces de police un petit moment, sauf si un justicier s'en mêlait. Pour arrêter ce dernier, il restait les soldats du Léviathan, formés et endoctrinés spécialement pour cette tâche et tapis dans les environs.

Ce qui était un simple centre de vente de fruits de mer prenait doucement l'allure d'un champ de bataille...
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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aDim 15 Juil - 14:08

Tatters regardait le bâtiment se faire tranquillement encerclé, mais quelque chose clochait... Au lieu de les voir détaler comme des lapins-personne ne sortait du bâtiment. La police ne criait dans son porte-voix, mais pourtant aucune réponse du côté de l'entrepôt de fruit de mer. Tatters plissa les yeux regarda de plus prêt pour il aperçu par une des fenêtres. Une tête de cochon.

Oooo non merde... c'est pas des petits kidnappeur.

Il reconnut immédiatement les marques du professeur pyg. Ragman et lui l'avaient déjà rencontré auparavant dans une affaire autre. S'il était le dedans, c'est que ça allait brasser. Les dollotrons n'avaient plus d'âme. C'était l'équivalent des robots, il se battrait jusqu'à la mort dans sourciers. Le GCPD allait se faire canarder, il devait agir sinon il assisterait à une véritable boucherie. Il voyait les agents du GCPD presque à porté de tirs ils avançaient tranquillement l'arme au poing. De toute évidence avec leurs angles de vue il ne pouvait pas encore voir les hommes masqués en porc qui n'attendait que de les flinguers.

Putain Ragman t'es jamais là quand j'ai besoin... bon on y va.

Tatters s'accrocha une fois de plus pour de balancer et se rapprocher de la scène. En fait ce qu'il voulait c'était passé devant les policiers et il n'eut pas trop de mal, car l'encerclement n’était pas encore complété. Il put aller se jucher sur un des toits en tôle du bâtiment, malheureusement en tombant il fit un gros bruit *BANG*...

Merde merde, pas plus feutré crétin !!!

Tatters se mit, à courir sur le toit dans sa course on entendit, les bruits de mitraillettes commencés à être tiré. Les balles transpercèrent le toit on entendait très clairement le son des armes`se déclencher et perforer la tôle afin de dégommé Tatters. L'apprenti héros utilisa ses talents de gymnaste afin de faire de grand saut et d'éviter une course normale afin de ne pas donner d'indice aux tireurs sur ses déplacements. Il passa près de l'avant. Il put voir que sa diversion bien que mal planifié avait fonctionné. Ayant entendu les tirs de mitraillettes. Les officiers du GCPD avaient reculé et c'était mis à couvert derrière leurs voitures. Une fusillade semblait imminente de ce côté également. Tatters remarqua qu'une partie du bâtiment avait un toit de ciment ou il pourrait ne pas craindre de balle sous ses pieds. Il fit donc le saut vers cette partie. Une fois les deux pieds, sur le gravie qui servait de coupe chaleur à la parti cimenté, il se précipita vers une lucarne. Il y jeta rapidement un oeil et vit que l'entrée donnait sur une petite pièce fermée et vide. Probablement un ancien bureau de concierge. Il y entra. Il ne savait pas grand-chose, mais une chose était maintenant sûre, il était dans la gueule du loup... il devrait faire au mieux sinon il finirait avaler par la bête.
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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aMar 17 Juil - 15:12

Le Professeur Pyg ronchonnait bruyamment, et il avait toute légitimité pour cela. Que ce soit les hommes du Léviathan, ses dollotrons, mais aussi les petits pantins du GCPD, tout le monde se battaient comme des cochons. Cachés comme à l'habitude derrière leurs voitures stylisées, les hommes aux insignes et leurs chefs moustachus - selon la tradition, un chef se doit d'être moustachu et transpirant, c'est seulement comme ça que Pyg les aimait, il les trouvait plus rapprochés de la perfection - tentait de tuer le minimum de personnes tout en se défendant, défendant leurs précieux véhicules et tout cela en cherchant à traçer une voie à demi-sûre vers le bâtiment de plus en plus suspect. Rare de voir une telle bataille mortelle entre un démon psychotique de Gotham, les soldats d'une mystérieuse organisation omniprésente et les forces de l'ordre pour la possession d'un simple centre de vente de fruits de mer. Soit les aliments en question étaient vraiment excellentissimes au point d'être le met ultime recherché par l'espèce humaine, soit il y avait vraiment anguille sous roches. Ou plutôt dragon sous porcherie dans le cas présent.

Peu importait finalement. Les poulets, où qu'ils soient, n'allaient pas sortir vivants de cette fusillade et Professeur Pyg se fit promettre mentalement qu'il ne laisserait aucun uniforme entrer dans l'antre du Léviathan. Ce n'était pas très esthétique, trop loin de la mentalité d'un porc qui se respecte. Il allait changer ça. L'une de ses Dollotrons avait réussi à se glisser dans le dos d'un homme qui s'était approché du bâtiment pernicieusement et était sur le point de tenter une médiation avec le Professeur Pyg, détenteur de la dernière radio encore en marche dans cet endroit. Drôle d'idée. Si l'on veut se mettre à la hauteur du professeur, il faut accepter d'atteindre la perfection porcine, un point point c'est tout. La poupée sans vie le poussa mollement contre le mur, lui faisant par la même occasion lâcher son porte voix et sa radio, puis se jeta sur lui et commença à lui mordre la clavicule pour l'immobiliser. Une salve de balles venue d'autre part l'entoura immédiattement, jusqu'à ce que l'agresseur soit fusillé à distance par un homme du Léviathan. Les caméras ne devaient pas être loin, l'événement était une véritable fusillade comme Gotham les aime. Comme Gotham les vit. Pyg s'en raclait le groin, une envie de rire lui chatouillant l'âme diabolique dont il avait hérité. Le bâtiment pouvait être évacué par derrière et l'on pouvait toujours trouver une façon de dissimuler leur départ, tant qu'un hélicoptère zélé ne se pointait pas.

....

Les "faux et vrais" employés, analystes en stratégie et agents de suivi des membres de l'organisation qui s'étaient dèja organisés dès l'arrivée du fuyard, s'étaient presque tous rassemblés à l'étage dernier pour quitter à la hâte la strucuture. Cependant, quelqu'uns s'affairaient encore à rassembler leurs affaires et emporter les objets compromettants, comme ce scientifique-profiler, qui s'était précipité vers le local dans lequel Tatters se cachait pour retrouver ses fiches personelles...
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MessageSujet: Re: Un jeu d'enfant (04 mars 2012)   Un jeu d'enfant (04 mars 2012) Mininew-3561a9aLun 23 Juil - 9:22

Tatters jeta un coup d'oeil dans la pièce. Un bureau, des dossiers, un classeurs, et autres trucs inutiles qui collaient les murs afin de donner le plus de place possible à l'occupant. Tatters s'avança vers la porte et colla son oreille sur la porte afin d'entendre ce qu'il y avait derrière. Il venait à peine de sortir d'une fusillade, il n'allait pas ressauter à pieds joints dedans. Il entendit des pas de course se diriger vers lui. Il devait se cacher... Le toit en ciment avait des armatures ouvertes en fer forgé, ça offrirait tout le soutien nécessaire pour le poids de Tatters. Il sauta et s'agrippa afin de se remonter. Il s'installa prêt de la porte un homme entra en trompe. La porte alla claquer contre le butoir tellement il entra vite et rebondir dans la puissance afin de presque se refermer sur elle-même. Moses se félicita de ne pas s'être caché derrière la porte (ça première idée). L'homme ne s'occupait évidemment pas de lui. La tête dans ses tiroirs. Il semblait bien qu'il cherchât à préserver le plus possible de documents et de s'en aller, car il fourrait toute dans un porte-document brun. Tatters descendit tranquillement et donna la petite poussée que la porte nécessitait pour se fermer. L'homme ne le remarqua toujours pas la tête plongée dans son classeur, il se parlait à lui même.

Ça, c'est important, ça non ...

À première vue l'homme n'était pas un soldat ni un dollotron. Il ressemblait à un comptable, ou un analyste ou un autre col blanc travailleur de bureau. Moses n'aura pas trop de mal à le maîtriser. D'ailleurs fini de rêvasser, il devait, agir. Il avait besoin de trois informations. Il s'approcha de l'homme par-derrière. Lui appuya un bâton d'escrime sous la gorge et le recula. Il échappa tous ses papiers. Il le tira vers l'arrière en maintenant la pression afin de créer un effet de suffocation.

Tu va me parler toi petit fumier. Je veux savoir, s'il reste des enfants, comment faire entrer les policiers et à qui appartient cette endroit.

Moses n'avait pas le temps de jouer. Il était allez pour l'approche directe. Après tous les policiers et les dollotrons se tirait dessus à grand coup de mitraillettes et de fusil. Il fallait faire vite. De plus Tatters ne savait pas si d'autres personnes feraient irruption dans le petit bureau prochainement. Il ne devait pas rester là longtemps. Il tendit donc l'oreille et desserra un petit peu son étreinte afin de laisser l'homme répondre, mais sa réponse fut plus choquante que satisfaisante.

Hail Leviathan.

Puis de l'écume se mit à couler le long de sa bouche, il convulsa, devint mou et la vie quitta son corps... Mort aussi rapidement. L'effet d'une capsule de cyanure à n'en point douter. Il préférait mourir que de trahir ce qu'il avait appelé Leviathan. Tatters mijoterait le dessus plus tard maintenant il devait partir. Il devait aider les policiers à entrer, vérifier s'il avait des enfants encore à l'intérieur et si possible arrêter Pyg. Il sortit de la pièce en ouvrant la porte tranquillement. Il s'agissait d'une passerelle et elle était vide. Elle donnait vue sur une mezzanine et était connectée à la partie avant du bâtiment. Donc à la partie où les policiers tentaient d'entrer. Son objectif était donc clair pour l'instant. Il devait ouvrir la grande porte et déranger les dollotrons et les mercenaires le temps de laisser les policiers entrer. Avec du renfort il serait plus facile de chercher les enfants, qu'il soupçonnait d'être tenus captifs dans les hangars. Son esprit devait réfléchir vite... comment faire.
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