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 Shark on the water [WIP]

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Great White Shark

Great White Shark


Localisation dans Gotham : Dans sa cellule, à Arkham Asylum

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MessageSujet: Shark on the water [WIP]   Shark on the water [WIP] Mininew-3561a9aSam 17 Nov - 19:27









Nom : White
Prénom : Warren
Âge : 34 ans
Sexe : Requin mâle
Nationalité : Américaine

Groupe : Criminel
Alias : Great White Shark
Affiliation : Le Requin possède sa propre petite affiliation, que l'on pourrait qualifier d’entreprise. Il paie des mercenaire qui travaillerons pour lui, le temps d'un contrat.

Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Statut : Divorcé
Profession : Autrefois homme d’affaire pour une compagnie d’investissement, il est maintenant un baron du crime organisé.


Vous vous trouvez dans le bureau de Joan Leland. Son nom est affiché sur la porte que vous venez de franchir, sur une plaquette de métal aux reflets dorés. Est inscrit devant ce nom la contraction Dr et est suivi, une ligne plus bas, par Psychiatre. Il y a une fenêtre qui laisse pénétrer dans la pièce la faible lumière nocturne de la lune et de ses amies étoiles. Vous devez allumer l’interrupteur afin de voir les détails de la pièce. Alors que le commutateur change de position, des néons illuminent la pièce. La lumière est d’abord aveuglante, puis vos pupilles se règlent à la luminosité.

Qui vous êtes n’a pas d’importance. Vous pouvez bien être Dr Leland, ou bien un gardien de cette prison que l’on appelle asile. Cette information semble si peu importante dans ce bureau.

Vous vous avancez vers un classeur dans le coin de la pièce en face de vous. Il y en a plusieurs. Certains ont des tiroirs pleins, d’autres sont presque vides. Ce sont les caprices de l’ordre alphabétique. Vos pas résonnent silencieusement dans la pièce qui vient de se réveiller. Votre main avance vers l’un des derniers tiroirs du dernier classeur. Il est identifié par un bout de ruban adhésif sur lequel est inscrit W-Z. Vos doigts se glissent dans la fente qui permet d’ouvrir le meuble. Vos muscles se tendent et le tiroir s’ouvre. Un lourd bruit s’échappe des rails alors que vous tirez le lourd compartiment. Dans celui-ci, vous pouvez voir quelques dossiers entassés contre les autres. Il n’y en a pas beaucoup, et ce fait facilitera votre recherche. De vos doigts, vous faites un rapide tri des dossiers pour finalement tomber sur celui qui vous intéresse.

Ce dossier se trouve au fond du tiroir. Sur l’étiquette qui identifie son contenu, vous pouvez y lire un nom : W. WHITE. Le dossier est léger : il n’y a pas tellement de feuilles à l’intérieur. Vous vous approcher du bureau, déposez la chemise sur le meuble et soulever sa page protectrice. Vous sentez déjà un mal de crâne faire preuve de présence dans le fond de votre tête. Une profondeur qui n’appartient pas au monde physique. La lumière aveuglante des néons se réfléchie sur le papier blanc et fait travailler vos yeux. Vous pourriez vous lever pour éteindre la lumière de plafond et vous servir de la lampe sur pied qui s’enracine sur le bureau, mais vous n’avez pas le temps. Vous savez que vous n’avez pas le temps.


Description physique
Attachée à la première feuille par un trombone, une photographie d’un homme cache une partie du texte. Vous la soulevez légèrement sans la regarder pour voir l’écriture derrière, mais vous la relâcher et poser un regard plus attentif dessus. C’est un homme de race blanche séduisant à cachet italien. Il porte une crinière brune qui laisse découvert son large front, témoin d’une grande intelligence. Ses épais sourcils dessinés d’un crayon gras sur son visage semblent lui donner une expression de chien battu. Ses grands yeux bruns, eux-aussi, s’illuminent d’une étincelle maline. Son large sourire, surmonté d’une moustache Clarke Gable discrète, révèle ses dents d’un blanc entretenu. En début de trentaine, de faibles rides viennent accentuer ses traits, et cela semble lui aller.

Cette tête de haut en bas décrite se perchait sur un corps non-affiché d’un mètre quatre-vingt (Cinq pieds et onze pouces, pour les citoyens américains). En se fiant aux autres informations fournies sous l’image - autre que la taille, la couleur des yeux et des cheveux – le poids indique cent quatre-vingt livres. Dans le passé, les membres de l’homme étaient moulés de quelques heures de musculations par semaine, mais restaient de frêles armes s’il avait eu à s’en servir. Il s’adonnait également au jogging le matin pour le tenir en forme. Il fut, et l’est encore, en bonne forme physique malgré qu’il passait le plus clair de son temps dans son bureau ou bien dans les restaurants chics de la ville. Ces muscles étaient pour le look, que la gente féminine semblait apprécié. Il y avait également comme information son nom complet : Warren White.

Mais, tout ça, c’était hier. Le genre de description que l’on donne lorsque l’on parle d’un être cher disparu. Un vague souvenir sur des photographies encore fraîches. Dans le bureau de la psychologue de l’asile d’Arkham, cette photo est attachée par un trombone à une pile de feuilles bien mince comparée aux chemises des autres prisonniers de l’établissement.

On trouve cependant une seconde image à ce dossier. Alors que vous feuilletez les pages qui reflètent la lumière clignotante des néons défectueux, vous trouvez, un peu plus loin, sous quelques feuilles, une deuxième photographie. Il est facile de croire qu’il ne s’agit pas d’un humain, mais il l’est bel et bien. Heureusement que le trombone tient tout en place, car l’on pourrait croire qu’il s’agit d’un autre patient dont la fiche fut égarée dans une autre chemise que la sienne. Vous avez à prime abord un sentiment de peur pour ce second visage, puis vint le dégout. Le dégout d’un être laid, qui ne semble aucunement apparenté à la première photographie.

L’homme, si l’on peut l’appeler ainsi, possède un visage aux traits déformés. Toutes ces choses qui permettent d’identifier un être humain semblent avoir disparus. On ne peut l’identifier justement que par l’absence de ces traits. Sa peau est blanche et légèrement bleuâtre. Elle semble brisée. Marquée par des cicatrices à l’allure superficielles, mais qui ne semblent ne jamais avoir cicatrisé. Des sortes de rides artificielles dessinées par l’homme. Les plus imposantes sont celles qui déchirent son cou. Trois profondes blessures le marquent, et vous avez l’impression que vous avez déjà vu ce genre de marque. Puis, ça vous vient : On dirait que cet homme possède des branchies. Vous avez alors une impression générale de l’homme. Vous ne pouvez pas encore mettre le doigt sur le mot qui vous vient à l’esprit mais, ce mot, sans être compréhensible, vous donne des frissons.

Le crâne du prisonnier sur la photo est dépourvu de poil. Le bas de son visage également en est totalement démuni. Comme si il avait pris le temps de se raser de près avant de se présenter devant l’objectif. Le nez sur la photo… N’est justement pas là. Vous tentez de vous convaincre que c’est l’angle de la caméra, l’éclairage qui donne l’impression d’une absence, mais les fentes qui se trouvent à la base d’où devrait être un nez vous convainquent : Cet homme n’a pas de nez. Il n’y a qu’une légère bosse entre les yeux, qui doit être l’os nasal. Deux fentes sous ce relief servent de narines. Vous avez de plus en plus l’impression de voir un crâne nu.

Puis, vous tombez sur le sourire de l’homme. Il vous semblait au départ qu’il n’y avait pas de sourire, comme le nez, mais vous vous apercevez que son sourire est si large que vous ne pouviez l’avoir vu. Les dents taillées son encore plus blanche que la peau du prisonnier. Elles semblent si nombreuses, se dressent dans sa mâchoire jusqu’où il devrait y avoir des joues. La peau, les lèvres et les joues, par leur absence, laissent apparaître un sourire macabre, animal, d’un prédateur. Elles sont taillées en pointes, tel…

Un requin. Le mot qui se cachait dans votre esprit vient de sortir de l’eau. Cet homme vous semble apparenté à un requin blanc. Sa large mâchoire aux dents acérées, les marques ressemblant à des branchies, son visage plat… On croirait à un croisement entre un humain et un poisson carnivore. Ses yeux vous percent l’âme, tel le regard d’un prédateur posé sur sa proie. Toujours sans poils, les sourcils sont inclinés vers l’intérieur. Une ombre se pose sur ses yeux bruns et la pupille se détache de la blancheur macabre qui teinte le reste du visage. Deux points foncés qui vous fixent jusqu’au plus profond de votre esprit. Vous ne pouvez rien cacher à cet homme. Alors que ce n’est qu’une photographie, vous avez l’impression qu’il en sait beaucoup plus sur vous que vous en savez sur lui.

Vous retirez la photo du dossier et vous la déposez sur le bureau. Derrière l’image se trouve d’autres informations physiques de ce requin. Les informations générales sont les mêmes, le poids, la taille, mais une nouvelle clause vient attirer votre attention. Il est écrit que l’homme sur la photographie ne possède que six doigts. Une référence vous amène au dossier médical de l’homme, quelques pages plus loin. Vous commencez à tourner les pages, animé par une curiosité malsaine. Se trouve parmi les feuilles des photocopies de radiographie. Sur la première, une main gauche. Une palme blanche sur fond noir laisse légèrement apparaître des os. Vous devinez que c’est une main par la disposition de l’ossature de la paume, mais c’est tout. Il n’y a pas cinq doigts à cette main, mais seulement trois. L’auriculaire et l’annulaire sont absents. Le sectionnement se trouve à la base des doigts, à la première phalange.

Vous savez déjà ce qui se trouve sur l’autre page avant même de l’avoir révélée. La main droite de l’homme avec encore une fois deux doigts manquant. Vous tournez tout de même la page, et la photocopie apparait aussi surprenante que la première. La main droite manque le pouce et l’index. D’un rapide décompte, vous comprenez que l’homme n’a qu’un seul de chaque doigt, sauf une paire de majeur. Vous fixez encore un moment la radiographie et vous retournez à la première page. La vue de la photographie du premier homme vous réconforte, jusqu’au moment où vous apercevez pour une seconde fois ses yeux.

Les mêmes yeux que celui du requin blanc.


Description psychologique
Vous commencez anxieusement à lire le dossier. Car il le faut. Vous tombez d’abord sur une évaluation psychologique de l’homme avant son séjour à Arkham. Il y a quelques lignes écrites à la machines. Vous suivez anxieusement chacune des courbes de ces lettres :

« Warren White est un homme qui se croit au-dessus de tout. Possédant un intellect et un physique plus que respectables, il croit que les lois et règles ne s’appliquent pas à ceux qui savent les déchiffrer. Le patient a de la difficulté à discerner le bien du mal. Même si une zone grise apparait à chacun de nous lorsqu’il s’agit de cas uniques, tout n’est pas blanc ou noir, et M. White semble posséder une perception de cette zone grise beaucoup plus large que la plupart des gens. Il n’a pas conscience que ce qu’il a fait pour arriver dans cet asile est mal.
Il aime la compagnie des femmes, et apprécie encore plus les avoirs à ses bras pour les exposer, telles des trophées. Il croit que l’apparence est la chose la plus importante. M. White soigne son physique, et juge les autres de la même manière qu’il croit être jugé. Il passe le plus clair de son temps à son bureau. Il travaillait dans une entreprise d’investissement, et sa seule préoccupation était d’investir de l’argent pour en faire encore plus. Il est le parfait exemple d’un yuppie. Si ce n’était que je sais la raison de son internement, j’aurais put croire faire face à Patrick Bateman. »

Le texte continue, mais vous en avez lu assez. Le reste de l’évaluation parle d’avantage en langage de psy. Aucun intérêt. Ce qui vous importe, maintenant, c’est de savoir comment l’homme qu’il était s’est transformé. Ce qu’il est devenu. La personne sur la seconde photographie vous intrigue. Vous en avez encore peur, toujours dégouté, mais la curiosité malsaine qui justifie votre présence ici l’emporte toujours.

Les pages passent de votre main droite à la gauche. Vous arrivez à la seconde partie du dossier, qui était délimitée par la photographie du monstre. Il y a encore une fois la même typographie tapée à la machine sur les pages. Vous lisez le texte. Chaque mot, chaque virgule. Le mal de crâne qui planait au-dessus de vous prend de plus en plus forme. La lumière vous perce les yeux, l’encre noire semble former des trous dans votre esprit. Mais vous devez continuer de lire. Vous en avez tout d’un coup besoin. Vos yeux vous piquent, mais vous continuez de lire. Ils brûlent. Comme si on vous dévorait les yeux. Mais ça ne vous arrêtera pas.

Il y a plusieurs termes que seuls les psychologues peuvent comprendre, mais vous saisissez tout de même leur sens. Le requin a bien changé comparé au premier texte que vous avez lu. Shark a confiance en lui grâce à son pouvoir, et donc à son argent. Son apparence ne lui importe plus, pas son visage en tout cas. Au lieu de porter des costards et des complets de marque, il doit se conformer aux règles de la prison et porte dorénavant toujours son uniforme orangé de prisonnier. S’il avait le choix, il reviendrait volontiers à ses anciennes habitudes, mais les boutiques n’existent pas où il se trouve.

Warren est devenu un homme de pouvoir qui utilise son visage meurtrit et son argent pour influencer les gens. Il est intelligent et c’est là son arme la plus redoutable. Le requin identifie les points faibles de sa proie, et les exploitent pour arriver à ses fins. Son argent lui permet de se faire des alliers, et d’éliminer ses ennemis. C’est un véritable requin. Aucune pitié, et se réjouissant de voir verser le sang de ses victimes.

Cette grande confiance est également son plus grand défaut, et sa plus grande faiblesse. Il fera des erreurs parce qu’il ne pense pas à l’échec. Lorsque les choses commencent à aller mal pour lui, il n’hésitera pas à s’adapter à la nouvelle situation en changeant de camp, s’il le faut, pour se retrouver du côté des vainqueurs. C’est lorsque le premier faux pas est fait que les autres arrivent. Et c’est à ce moment que l’on tombe.

Mis à part ce détail, White Shark est un prédateur avec une grande ambition. Il connaît ses limites et planifiera plusieurs coups à l’avance ses prochaines actions. Il se sert de son statut de prisonnier comme alibi pour ses crimes. C’est grâce à son grand réseau d’influence et ses nombreux pots de vin que Shark réussit à mettre à exécution ses plans, que ce soit à l’intérieur de la prison, ou dans la ville de Gotham. C’est lui qui décide qui doit entrer à l’asile ou bien en sortir. Et à quel moment. Son influence se répand même jusqu’à la prison de Black Gate, où ses contacts lui permettent d’avoir les mêmes pouvoirs qu’à Arkham.

Le requin blanc agit dans le crime organisé en finançant les criminels, si leur cause lui semble valable. Il demande évidemment en retour soit de l’argent, soit des services. L’homme se sert ensuite de ces criminels pour épandre son empire d’influences. Commanditant des crimes et des meurtres, il met des bâtons dans les roues des autres barons criminels de Gotham. Il est le Grand Requin Blanc.

Vous comprenez que l’asile dans laquelle vous vous trouvez ne semble pas aussi sécuritaire que ce que l’on raconte. Avec son argent, White Shark corrompt les gardes et lui donne des passes droits. Un livre plus récent pour ses périodes de lecture, une meilleure place à la cafétéria, un moment tranquille avec un prisonnier…

Sous le regard de la lune, vous venez de lire la grande majorité du contenu du dossier. Il y reste encore le dossier médical, mais vous n’en avez rien à faire de savoir quand est-ce qu’il a eu son dernier vaccin pour la grippe. Vous connaissez maintenant le requin blanc, ce qu’il est.

Votre mal de crâne sévit toujours. Vos bras se dressent et vous déposez vos mains sur vos tempes pour les masser dans le sens horaire. La douleur se calme et reste à un niveau stagnant de douleur. C’est au moins ça de gagné. Vos paupières se sont fermées lors du processus et les rouvrir vous aveugles momentanément. Les pages sont un peu moins blanches.

Vous apercevez alors une autre feuille sur laquelle est imprimée une liste avec de nombreuses lettres et numéros. Il s’agit des cassettes d’enregistrement des séances que Shark a eu avec la psychologue. Vous poussez la chaise en vous levant avec le dossier toujours entre les mains. Le bruit de vos pas résonne alors que vous vous rendez de nouveau vers les classeurs. Un classeur sans étiquettes d’identifications se dresse devant vous. Vous tirez le premier tiroir, qui produit un son aigu. Il y a l’intérieur des boîtes avec des cassettes audio classées selon les chiffres écrits dessus. Vous jetez un coup d’œil au dossier dans votre main et identifier un numéro au hasard qui se retrouve dans la liste. Vos doigts papillonnent les cassettes d’enregistrements et vous prenez celle qui correspond au numéro que vous avez choisit.

Il y a un lecteur correspondant au format dans un des tiroirs non-verrouillés du bureau. C’est un vieil appareil, et vous doutez de son état de marche. Lorsque vous placez la cassette à l’intérieur et appuyez sur le bouton de marche, le ruban se met à tourner, et un bruit de friture résonne dans la pièce. Le bruit ne semble pas vous troubler et vous ne chercher pas à le faire taire. Une voix masculine s’élève. Elle semble être criée, selon le bruit de friture qui s’intensifie lorsqu’il parle.


Histoire
    « Je n’ai pas besoin de session! C’est ce que j’essais de vous dire! Je ne suis pas cinglé! Je ne devrais même pas être ici!
Une seconde personne prit la parole. Sa voix est celle d’une femme, probablement afro-américaine. Elle est beaucoup plus calme et semble provenir de la gauche du magnétoscope.

    - Et pourquoi pensez-vous que vous ne devriez pas être ici?

    - Je suis ici parce que j’ai trouvé un moyen d’escroquer des millions de dollars. Je suis ici parce que j’ai été négligent, parce que je me suis fait prendre, dit la première voix, qui devait appartenir à Warren White. Il semble être sur le point de fondre en larmes.

    - Vous vous êtes fait prendre à quoi?

    - J’ai… j’ai perpétué la plus grande fraude financière de l’histoire américaine.

    Sa voix reprit confiance au fur et à mesure qu’il prononça ses mots.

    - Continuez.

    - Tout ça, ça reste confidentiel, non? Pause. D’accord. Vous connaissez Ponzi? Charles Ponzi? Sommairement, une combine à la Ponzi consiste à faire croire à un investisseur qu’il peut faire un gros coup d’argent en investissant une grosse somme dans une affaire. On promet ça à plusieurs investisseurs, avec des montants de plus en plus gros, et les investisseurs paieront les frais des autres investisseurs, comme dans une sorte de pyramide. La légitimité est illusoire, et il faut toujours aller chercher d’autres investisseurs pour payer les autres. La combine s’arrête seulement quand on le souhaite, où l’on a qu’à faire croire à un effondrement. On garde alors tout l’argent. C’est exponentiel. Plus on a d’investisseurs, plus on peut en avoir d’autres! J’en ai eu pour des millions… et une sentence à vie…

    - Et vous ne trouvez pas que c’est mal de prendre tout cet argent à des gens innocents?

    - S’ils se font prendre, aussi bien que ça soit par moi.

    La seconde voix devient plus insistante.

    - Mais vous saviez que l’argent que vous preniez appartenait à des pères et des mères de familles? Sans cet argent, ils se retrouvent dans la rue avec leurs enfants.

    - Ce n’est pas ma faute s’ils sont tombés dans le piège. C’est eux qui ont marchés droit dedans.

    - Vous n’éprouvez aucun remords de ce que vous avez fait?

    - Bien sûr. Si ce n’avait été de Milton…

    - C’est ce Milton qui vous a forcé à faire ça? Vous lui deviez de l’argent?, dit la voix de femme d’un ton plus détendu.

    - Quoi? Non! Rich Milton c’est l’employé à la comptabilité qui à tout fait foiré en se suicidant. La police à lancé une enquête, et voilà dans quel merdier il m'a fourré. »

La session semble s’arrêter là. Il y eu un claquement, puis un grand silence. Seulement le bruit du ruban qui se déroule vous parvient à l’oreille. Un second claquement se fait entendre, et la voix de la femme se fait de nouveau entendre.
    « Dr. A. Carver. En consultation avec Warren White. Monsieur White, j’ai pensé à votre situation. Je crois que je pourrais vous faire transférer.

    Sa voix était formelle.

    - Transférer?

    - Prison à sécurité minimale, chambre avec douche personnelle. Beaucoup de temps libres. Mais il y a un prix à payer. Pause. Vous êtes un milliardaire, vingt million n’est rien pour quelqu’un comme vous, Warren. Mais, pour moi, ça sonne avec une nouvelle vie, une vie confortable, loin, très loin d’ici. Cela va prendre du temps, par contre, une semaine ou plus. Vous comprenez, beaucoup de documents à remplir, d’appels… Mais en attendant…

    - Qu’est-ce que vous voulez? Demandez, et vous recevrez!, dit Warren d’une voix qui cachait avec difficulté son excitation.

    - Est-ce que l’on peut juste parler? Plus je suis avec vous, moins je dois passer du temps avec ces fous, dit-elle d’une voix légèrement séduisante.

    - Oui, bien sûr.

    - Détendez-vous. Voulez-vous me parler de votre famille? Votre enfance?
On entendit des bruits de froissements. White s’étendait probablement sur un divan.

    - Il n’y a pas grand-chose à dire. Je suis fils unique. Mon père était avocat, et ma mère était secrétaire.

    - Aviez-vous de bonnes relations avec eux?

    - Je n’ai pas vraiment connu ma mère. Mon père l’a laissé lorsque j’avais cinq ans. Je ne crois pas que je ne l’ai jamais revue. Lui, il m’a éduqué. Il m’a payé les meilleures écoles, les meilleurs jouets. Il m’a tout appris sur le système judiciaire et comment fonctionnait la société. C’est lui qui m’a poussé vers les finances.

    - Et comment s’appelait-il?

    - Watson White. Ma mère se nommait Julia Matonne (Il dit ce nom avec un accent italien). Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. C’est mon père qui m’a amené dans la haute société, et ma mère s’est faite renvoyée par mon père lorsqu’ils ont rompus, à cause d’une historie de maîtresse. Je crois qu’il se trouve dans une maison de retraire en Floride maintenant. Ça fait un bon moment que je n’ai pas eu de nouvelles…

    - Rien d’autres?

    D’une voix irritée, Warren répondu :

    - Écoutez docteure, je veux bien répondre à vos questions, mais je n’ai pas envi de subir un interrogatoire de psy.

    - D’accord, si vous voulez. Et ensuite?

    - Ensuite? Je suis devenu investisseur dans une compagnie d’investissement. J’ai finalement créé ma propre compagnie : White World Net. Vous connaissez la suite.
On entendit des bruits de poings contre la porte du bureau sur la gauche. Une troisième voix s’éleva, estompé par l’épaisseur de la porte. C’était un homme avec une voix profonde.

    - Dr. Carver? On a besoin de vous.

    Il y eu un soupir et des bruits d’agitation. Dr. Carver reprit la parole.

    - Ça sera tout pour aujourd’hui je crois Warren… On se reparle au sujet de-

    Clack


    « Dr. A. Carver. En consultation avec Warren White. Alors Warren, comment à été votre semaine?

    La voix qui suit celle de la docteure Carver tremble énormément. Vous reconnaissez à peine Warren White qui semble être sur le point de fondre en larmes.

    - La pire semaine de ma vie… Je n’arrive pas à dormir à cause de Death Rattle. Il m’interdit de prendre l’autre couchette, car il dit que le lit appartient à Molly.

    - Oui, Molly. C’est une petite fillette de huit ans qu’il a assassiné dans son lit avec son oreiller avant d’arriver à Arkham, expliqua la femme noire au milieu de bruits de feuilles que l’on tourne.

    - Je veux bien, mais il dit qu’elle a besoin de sommeil et que le lit au-dessus est le sien. C’est un fou, il croit voir l’esprit des gens qu’il a tué!

    - C’est le genre de personne que l’on voit à un asile, effectivement.

    - Ouais… Enfin, je dors par terre sur le ciment froid à cause de lui… Si j’arrive à dormir : Il n’arrête pas de murmurer quand il dort, et il dit mon nom… White prit une pause. On l’entend renifler, puis poursuivit. Il dit qu’il va me tuer… Il m’a réveillé une fois au début, il a essayé de m’étrangler! Il me léchait le visage et… Pause. Heureusement que Cash était là, sinon je serais mort…

    - Oui, Cash. Et les autres? Comment vous traitent-ils?

    - Les autres? C’est pire. On n’arrête pas de m’appeler Poisson. Poisson, Poisson, Poisson! Je suis White Shark, enfin! Le Grand Requin Blanc! Pas un poisson…

    - Ici, ce que vous étiez n’a pas d’importance. Pour eux tous, vous n’êtes que le nouveau Poisson.

    - Justement, Killer Croc trouvait que je ne ressemblais pas assez à un poisson. Cette bête m’a soulevé de terre d’une poignée de main, et de l’autre il m’a griffé… Il m’a déchiré le cou! Il disait que ça faisait de chouettes branchies, que j’étais un véritable poisson maintenant…
L’homme d’affaire fondit en larme. Anne Carver sembla lui passer des mouchoirs pour essuyer ses larmes.

    - Calmez-vous, Warren, dit-elle d’une voix véritablement chaleureuse, réconfortante. Nous sommes entre amis ici. Les blessures se cicatrisent maintenant. On vient de vous retirer vos bandages, il n’y paraît presque plus-

    - C’est vous qui le dite…, interrompit White.

    - Et ma parole n’a pas d’importance pour vous?

    - Ce n’est pas ça, c’est juste que… C’est l’asile, et tout ça. On me traite comme un moins que rien et…

    - Et vous savez que vous valez plus?

    La voix de la psychiatre sembla se rapprocher de la voix du criminel.

    - Évidemment! Eux aussi en fait! Ils n’arrêtent pas de dire que je suis la pire personne de cette prison! Le Joker m’a même dit que j’étais la pire personne qu’il n’ait jamais rencontrée! Le Joker! Il tue des gens, enfin! Il m’a dit qu’au moins, lui, il n’avait pas volé l’argent des études de leurs enfants…

    - Et vous ne regrettez toujou-

    - Et il y a Double Face aussi…, s’empressa de dire le requin, sans écouter ce qu’elle avait à dire. L’autre jour, je n’ai fait que le regarder, et il m’a menacé d’un couteau rétractable! J’avais une chance sur deux de mourir là… Et ils me battent tous… Ils me frappent, me griffent, me menacent… Ils ne comprennent pas que j’ai de l’argent? J’ai tout l’argent qu’il leur faut! S’ils arrêtaient de frapper, je leur donnerais tout!

    - Au sujet d’argent, j’ai terminé ma part du marché : Tous les papiers sont remplis et en ordre. Vous pourriez être transféré ce soir si vous voulez. Maintenant, c’est à votre tour.

    - Oui, évidemment! Tout pour sortir d’ici!

    - Parfait je vous passe le téléphone et-

    - On peut couper? L’enregistreur?

    - Oui, évidemment… Donnez-moi une seconde. »
Il y eu le bruit annonciateur de la fin de la session. Vous vous apprêtez à sortir la cassette d’enregistrement de la machine, mais un second claquement beaucoup plus rapprocher se fit aussitôt entendre. Les bruits et les voix semblaient plus éloignés qu’à l’ordinaire, comme si le magnétoscope se trouvait dans une boîte, ou bien dans un tiroir ouvert. Vous avez toutefois l’image de l’appareil d’enregistrement se trouvant sur une chaise, sous un bureau. L’image vous semble si vrai, que vous avez soudain l’impression de vous trouvez vous-même dans le bureau d’Anne Carter. Celle-ci se tient derrière la chaise de son bureau, enregistrant à l’insu de White sa conversation au téléphone.

    « Je suppose qu’ils n’ont pas été localisés ou bien bloqués? Bien. Pause. Oui, vingt million pour la jeune femme que j’ai mentionné. Pause. Mot de passe et reconnaissance vocale? Bien sûr. La voix est encore plus loin. Vous voyez le prisonnier tenter de cacher sa voix, mais on l’entend tout de même parfaitement sur l’enregistrement. Marteau! Tigre! Mako! Pause. Parfait. On raccrocha le téléphone. C’est fait.

    - Bon, ils ne restent plus qu’à attendre un moment pour que je puisse vérifier la transaction sur mon ordinateur… Mais puisque l’on a de temps à tuer…

    - Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous faites? »
Vous imaginez parfaitement la scène. Dr. Carver s’approchant de Warren, déboutonnant son chemisier. Celui-ci est surpris au départ, mais se laisse faire. On entendit la femme dire « S’il vous plaît, ça fait si longtemps… » Le chemisier est complètement ouvert lorsque les deux adultes commencent à s’embrasser, dévoilant son corps de femme. Soudainement, la femme noire glisse une lame de couteau de sous sa jupe. L’homme d’affaire ne voit rien, bien trop occupé à goûter à sa liberté future. L’arme frôle l’uniforme de prisonnier du requin pour se rendre jusqu’à son cou.

    « Si longtemps, que je n’ai pas fait ça avec personne… »
Puis, soudainement, un grand bruit de verre brisé se fit entendre. C’était la fenêtre qui venait de voler en éclats. Vous entendez furtivement White dire le nom de l’ombre qui venait de se fracasser une entrée dans un bureau de l’asile.

    « Batman!

    - Pas assez longtemps! Laisse tombé le couteau!, dit Batman avant de s’attaquer à la femme noire et de lui enlever la lame des mains.

    - Lâche-là!, dit Warren avant de vous l’imaginez sautant sur le dos de la chauve-souris.

    - Reste en dehors de mon chemin, White! Et tu pourras peut-être t’en sortir vivant! »
Le corps du prisonnier semble voler à travers la pièce, et un bruit sourd vous laisse deviner qu’il a été projeté sur un mur. Témoin invisible, vous voyez les décorations clouées sur le mur s’effondrer sur l’homme. Un grand cris aigu vous glace le sang, puis se mélange au cri de White lorsqu’il découvre sous un masque africain une tête en décomposition. Vous ne savez pas tout de suite à qui elle appartient, mais vous le découvrez plus tard. Il s’agit du crâne d’Anne Carver, psychiatre à l’asile d’Arkham.

    « Tu t’en es presque tiré cette fois, Jane Doe. Presque.

    - Je vais te tuer Batman!

    - Tu as été Anna Carver pour combien de temps? Deux mois? Tu aurais cru que la vie aurait été plus facile de l’autre côté du divan. Mais ça ne l’était pas, n’est-ce pas? Tu as peut-être eu la chance de voir ton propre dossier. Je suis sûr que tu en as appris beaucoup au sujet de Jane Doe. »
Cette Jane Doe fondit en larme. Elle tombe à genoux parmi les livres et les tiroirs vidés de son bureau. L’enregistreur est parmi les débris.

    « - Jane est vide, elle est incomplète. Sa vie est désolante, alors elle convoite la vie des autres. Elle leur enlève la vie pour qu’elle puisse avoir leur vie. Elle les étudie pendant des mois, puis Jane prend leur peau. Elle a leur visage, leurs manies. Elle- »
On défonce la porte. Des hommes entrent dans la pièce.

    « Personne ne bouge! Qu’est-ce qui se passe- batman?

    - Pas de gestes brusques!

    - Qu’est-ce qui s’est passé? C’est quoi cette histoire? Elle allait me faire sortir d’ici.

    - Non. Ce n’était qu’appât au bout de son hameçon. Elle vous a étudié pendant des semaines, White. Apprenant votre maniérisme, vos secrets. Elle allait prendre votre vie, et votre place. Mais vous avez raison sur un point : Ça vous aurez fait quitter cette maison de fous.

    Clack. »


C’est la fin de la cassette. Le ruban tourna encore pendant quelques secondes, le temps que vous reveniez à vous. Tout ça semblait si réel, si palpable. Votre main se tend vers le magnétoscope et enclenche le bouton d’arrêt. Le claquement produit est identique aux autres sur le ruban. Vous retirez la cassette et allez la porter dans le classeur avec les autres. La place qu’elle occupait dans la boîte cause un vide entre les bandes d’enregistrements. Alors que vous alliez la remettre à sa place et fermer le tiroir, vous décidez de continuer. Continuer à suivre son histoire. L’histoire du Grand Requin Blanc. Vous saisissez la boîte au complet et l’amené avec vous. La cassette que vous avez écoutée retourne à sa place, et une autre laisse une nouvelle place libre. Vous la glissez dans le magnétoscope, et vous appuyez sur marche. De nouveau le même claquement caractéristique de l’appareil. Le ruban se déroulant perce le silence des lieux, qui se fait par la suite briser par la voix d’une femme qui vous est encore inconnue. En arrière plan, vous entendez la voix de Warren qui semble paniquer.
    « Dr. Joan Leland, en consultation avec M. Warren White. Attendez un instant s’il vous plaît monsieur White.

    - Je ne devrais plus être ici!
On entend le bruit de feuilles qui se fond cogner contre un bureau pour les mettre en place.

    - Comme je vous le disais M. White, c’est moi qui s’occupera de vos rencontres à présent.

    - Mais Dr. Carver-, commença à supplier le patient.

    - Puisque le Dr. Carver à qui vous vous confiez n’était pas une véritable psychiatre diplômée, l’asile ne peut satisfaire votre demande de transfère. Ça sera à moi d’en juger s’il est nécessaire de-

    - M-mais, elle la demande était approuvée! Je vais me faire transférer à une prison à sécurité minimale!

    - Non. Vous ne le serez pas. Voyez-vous, lorsque vous avez fait vos petites magouillent financières, M. White, vous avez ruinez la vie de millions d’Américains. Vous avez détruits les fonds de pension de toutes classes sociales : Plombier, chauffeur d’autobus, mère au foyer, psychiatres--

    - Mais le Dr. Arkham ne peut-

    - --directeur d’asile. Je suis certaine que maintenant que ses plans de retraites – et les miens également – sont à l’eau, il est très heureux de vous voir aussi longtemps dans cette asile.

    - Mais… Mais…

    - Commençons la session si vous le voulez bien, Poi- M. White. Vous avez pris part à une bataille dans la cafétéria il y a deux jours, non?

    - Non…

    - Mais des gardes vous on vus vous battre contre Jonathan Crane.

    - Vous voulez dire qu’il m’a planté une fourchette dans la main et que tout à basculer ensuite.

    - Si vous le dites. Vous êtes ensuite allé à l’infirmerie.

    - Ouais.

    - Et vous avez fait la rencontre de Double-Face?

    - Oui, C’est le médecin qui m’a recommandé de lui parler. Il en avait assez de me voir chaque jour avec une nouvelle blessure. Il m’a recommandé de trouver quelqu’un pour surveiller mes arrières. Je croyais qu’il voulait de l’argent, mais il n’en voulait pas. Il parlait d’une alliance entre criminels… Être la face-sérieuse du Joker, la main-à-pantin du Ventriloque, le fourreur-de-paille de Scarecrow… C’est à ce moment que j’ai entendu une pièce rouler jusqu’à mes pieds. Double-Face se tenait sur deux lits plus loin, les deux mains dans le plâtre suite à bataille de la cantine. Il m’a demandé sur qu’elle face la pièce était tombé.

    - Et c’est comme ça que vous êtes devenu son mec-à-la-pièce.

    - Ouais… C’est moi qui faisais tourner sa pièce quand il en avait besoin. Et il en a souvent besoin. Il me protégeait, une chance sur deux. J’étais passé de Poisson à Flipper. Comme le dauphin.

    - Oui. Vous montez dans la chaîne alimentaire à ce que je vois. Je vois aussi dans mon dossier que vous avez un nouvel ami : Humphrey Dumpler., alias Humpty Dumpty. Vous partagez sa cellule maintenant?

    - Oui, j’ai été transféré. Il paraît que c’était sa demande. Vous voyez, avec Dent, si j’étais dans le pétrin, je devais me fier à sa pièce pour survivre… C’était à cause de Death Rattle, mon ancien compagnon de cellule… Il… Il voulait me tuer, et j’ai demandé l’aide d’Harvey. La pièce n’était pas du bon côté, et je devais m’arranger seul avec ce problème. J’ai protesté, tentant de le résonner sur le fait que si Death Rattle me tuait, il n‘aurait plus de mec-à-la-pièce, et qu’il serait dans la merde. À quoi bon le servir, s’il me protégeait qu’une fois sur deux? Il m’a demandé de faire tourner la pièce, pour savoir comment j’allais m’en sortir avec lui… Humprey est arrivé, et a attrapé la pièce de monnaie en plein vol, disant que j’étais à lui maintenant.

    - Et pourquoi pensez vous qu’il voulait que vous soyez à lui?

    - Il disait que… Que depuis que j’étais ici, tout le monde ne faisait que me mettre en pièce. Que ce n’était pas juste. Pas juste.

    - Vous lui en devez une bonne.

    - Ouais.

    - Vous n’avez rien d’autre à dire?

    - Non, je ne crois pas.

    - C’est ce qui conclut notre session dans ce cas. Vous semblez aller beaucoup mieux maintenant. J’espère qu’à notre prochaine rencontre, vous allez avoir encore changé. Passer peut-être de Flipper au bon vieux requin blanc?

    Clack. »

Tout au long de l’enregistrement, vous ne pouviez que remarquer que la voix de White avait changé. Il était beaucoup plus amorphe qu’à l’ordinaire, comme si rien ne pouvait plus l’attendre maintenant. Il semblait avoir accepté son sort de se trouver à Arkham pour le reste de ses jours. Son dernier espoir avait été écrasé, victime de ses propres magouilles d’avant. Il ne regrettait toujours pas ce qu’il avait fait, aucuns remords pour les victimes. Seulement des remords pour tout ce que ça avait amené de mauvais dans sa vie.

Le second entretien sur la cassette commença. Dr. Leland se présenta, comme auparavant. Malgré qu’il s’agissait toujours d’un entretient avec Warren White, jamais vous n’auriez pu le reconnaître : Sa voix était beaucoup plus caverneuse qu’avant. La sorte de voix qu’on le peut faire lorsque l’on essai de jouer les méchants, avec la gorge qui tremble à chacune de nos syllabes. Une voix profonde, du plus profond de l’océan. Sa manière de parler à changer aussi : Il semble à avoir de la difficulté à prononcer certains sons, comme les b ou les p. Vous comprenez tout de même parfaitement ce qu’il dit mais, sans ce ton de voix animal, il aurait put être comique.

    « Bonjour Ms. Leland.

    - V-vous avez bien changé, dit donc, depuis notre dernière rencontre.

    - En effet. On croirait que j’ai une nouvelle peau, n’est-ce pas?

    - Une de moins p-peut-être. Que s’est-il passé? Est-ce que cela à un lien avec l’évasion massive de la semaine dernière?

    - Peut-être bien. Je ne vois pas comment j’aurais pu me trouver dans la cellule de Mr Freeze sinon. Voyez-vous, docteure, toute cette évasion n’était qu’un plan de Jane Doe –Vous connaissez Jane Doe, n’est-ce pas? Bien – un plan qui consistait à voler mon identité et de me laisser pour mort afin d’avoir accès à ma colossale fortune. Elle avait prit l’identité d’un garde, et avait libéré de nombreux patients de leur cellule. La changelin est ensuite venue me trouver dans la cellule d’Humpty en prétextant vouloir me faire sortir d’ici. Jane m’a mené jusque dans la cellule de Fries et m’y a enfermé, comme un poisson congelé. Elle est partie, avec une nouvelle identité. Avec le nom de Warren White.

    - Et comment vous vous êtes-

    - Comment je me suis senti? Abandonné? Je ne sais pas. Je souffrais à cause du froid et des blessures qu’elle m’avait infligées. Tout devenait de plus en plus noir, alors que ma peau devenait de plus en plus blanche. Je me sentais tomber en pièce… Je n’avais plus l’impression d’être Warren White. C’était Jane Doe qui était White, maintenant, pas moi. Je me sentais mourir en n’ayant aucun nom. Un simple inconnu, mort dans une chambre froide. Chaque morceau de Warren White en moi se détachait : Mes cheveux me restaient dans mes mains par poignée. Mon nez se fracassa contre le sol alors que je m’y cognais le crâne. Je ne sentais plus mes doigts… et avant que je puisse tenter de les réchauffer, je n’en avais plus que six. J’avais beau appeler à l’aide, cogner contre la porte, mais pas trop fort, j’avais peur de perdre d’autres morceaux. J’acceptais finalement la mort, mais ce fut la folie qui m’emporta. Mon âme s’était brisée à la même cadence que mon nez. Et vous voyez ce qui m’en reste de mon nez, maintenant?

    - Oui, je- hum. Je vois bien.

    - Dites, est-ce que je vous fais peur?

    - Non, pas dû tout. Ce n’est pas ça, c’est juste-

    - Est-ce que je vous fais peur, docteure?
Il y eu un bruit de chaise se renversant sur le sol. Il y eu également un cri retenu de la part de la psychiatre. La porte sembla s’ouvrir et des bruits de pas vous informèrent de l’entrée de nombreux gardes. Puis, ce fut le silence.

    - Désolé les gars, je me suis laissé aller. Vous voyez? J’ai les mains dans les airs. Je n’ai rien fait.

    - Tou-tout va bien, merci messieurs. Au repos.

    - Où étions nous rendus, docteure?

    - Hum… Dites moi, comment ça se passe maintenant pour vous?

    - Plutôt bien. Je me fais plein de nouveaux amis. Vous êtes contente, non?

    - Oui, contente pour vous.

    - Merci. Même les gardes sont gentils avec moi! Disons qu’ils ont droit à un service spécial. Il faut bien qu’ils paient les études de leurs gosses, non? Et tous ces gadgets que les supers-criminels ont avec eux, il faut bien qu’on les finance. Non, je n’ai jamais été aussi bien traité depuis que je suis ici.

    - C’est ce que je vois.

    - J’en ai assez de cette session, docteure. J’ai un horaire chargé, voyez-vous? Je crois qu’il serait temps d’y mettre un terme.

    - Oui, bien sûr M. White. Quand vous voulez.

    - Aussi, Leland. Appelez-moi White Shark. J’en ai assez de monsieur.

    Clack. »



Famille : Un père, Watson White, à la retraite, probablement en Floride. Il ne connue que très brièvement sa mère, Julia Matonne.
Alliés : Les alliés du Requin sont multiples et changeant. Ceux qui possèdent de son argent sont des alliés jusqu’à un certain point, et il pourra se faire de nouveaux amis d’un simple coup de chèque.
Ennemis : Tout les autres gangsters de la ville de Gotham sont ses ennemis. On pourrait mettre en tête de liste le Pingouin, mais également Double-Face et Scarface. Il en veut également à Batman, qui lui a empêché de sortir de sa prison avant l’incident de la cellule frigorifiante.

Compétences : White Shark est un très grand homme d’affaire qui possède une très grande fortune. Il possède de très bonnes compétences financières, ainsi qu’une très grande intelligence. Il est très sournois et manipulateur, ce qui lui permet de contrôler les gens à faire ce qu’il veut.
Son visage meurtri lui permet d’intimider les autres, et ses dents tranchantes pourraient lui permettre de vous couper un doigt! Mais préférant ne pas se salir les mains, il enverra plutôt quelqu’un à votre domicile pour vous placer une balle entre les deux yeux.

Hors Jeu

Présentation : Spoiler.

Disponibilités : Tout les jours, un peu moins le week-end.

Pourquoi avez-vous choisi ce personnage? Ce personnage m’a toujours intrigué et me semblait intéressant. Le jouer relève du défi, puisque sa demeure reste l’Asile d’Arkham, et ce sera très plaisant de le jouer de cette manière.

Avez-vous lu le règlement et approuvez-vous tous les points? Je l'ai dévoré.
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Shark on the water [WIP]
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