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 Le temps d'une disparition

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MessageSujet: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aVen 24 Aoû - 9:42

Le temps d'une disparition

23 mai 2012

L'air chaud de l'été approchait. Les gens passaient leur journée, ou plutôt leur temps libre, à lire un livre dans les rares oasis de verdure de la ville de Gotham. Dans un journal, on pouvait lire un terrible drame au milieu des autres catastrophes humaines et naturelles, un scientifique du nom de Sebastien Peters était porté disparu. L'article décrivait que les policiers venaient e lancer l'enquête en priant la population de les contacter si ils avaient plus d'informations. La photo n'était pas encore affichée au public. La seule qu'on pouvait avoir était datée de 2003 sur un profil internet, downloader par quelqu'un d'autre. Au journal télévisé, ils commençaient à mentionner une voiture de couleur bleu, bien que les informations étaient sans doute erronées et le témoin n'étant pas officiel.

Au travail, les effets de Sebastien avait été mit dans une boîte. Une photo de femme dans un cadre, quelques crayons gravés à son nom et des cahiers remplis de notes griffonnées. Ce n'est pas très visible et surtout désordonné ; une note par-ci et un trait par-là. Une carte semble attirer votre attention. Une carte d'entreprise était coincée entre les pages d'un des cahiers. Vous découvrez vite que le nom de Labost y figure plusieurs fois. Quelque petite recherche et vous trouvez l'adresse de l'endroit. Le site internet déclare une compagnie de services financiers et comptabilité. Il y a une adresse, un courriel et un numéro de téléphone.

L'homme avait l'habitude de sortir dans un bar de billard le soir. Le barman n'a rien trouvé de suspect la dernière fois qu'il l'avait aperçu. Il était discret et surtout seul, mais bien connu pour sa présence. Il venait surtout pratiquer en solo en buvant au maximum deux bières. Il donnait un excellant pourboire, le serveur le jure sur sa tête. Il n'était pas marié et aucun enfant de connu à sa charge. C'est sa sœur qui a signalé la disparition à la police il y a six jours, c'est-à-dire le 17 mai 2012. Ayant des cas plus urgent à régler, le dossier est resté inactif durant quatre jour. La porte de son appartement est restée verrouillée et aucune trace d'intrusion à l'intérieur. On suppose qu'il est simplement sorti comme à son habitude. Les voisins n'ont rien à signaler d'inhabituel. Le scientifique marche ou utilise les transports en commun, ne possède pas de voiture. Il avait un chat qui a été saisi par les autorités.

L'édifice fait une cinquantaine d'étage, jumeau de son voisin de l'autre côté de la rue. Ils possèdent un nombre de vitres incroyable séparées par des bandes de bétons et des corniches étroites. L'immeuble n'a pas d'autre décoration que les fins motifs près de la porte en bas. La compagnie en question se trouve au 42ème étage. Elle occupe un étage complet, engageant une vingtaine d'employé à bas salaire. Le stationnement se trouve au sous-sol, il n'y a pas présence de voiture bleue comme signalée à la télévision.

Il est 20 h 00. Les rideaux du bureau principal sont fermés, bloquant la vue aux personnes trop curieuses des bâtiments voisins. Vous pouvez apercevoir à l'étage du haut des gens rattrapant leur travail en retard, ou au moins, ce que vous pouvez supposer à cette heure. Aucune lumière n'éclair les trois étages du dessous. La rue est animée par les nombreuses voitures qui passent. Le vent est relativement calme et la lune reste cachée derrière des nuages.

Soudainement, vous pouvez percevoir du mouvement au 42ème étage. Que faites-vous?

Plans et autres:

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Stephanie Brown/Spoiler

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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aLun 27 Aoû - 12:36

    Le mois de mai était annonciateur de chaleur et de beau temps. Les orages n’étaient pas très communs, comparé à l’année dernière où l’été entier avait été gâché par l’incertitude de la pluie. Non, cette année, l’été sera chaud et humide!

    Ce n’est pas à cause de la pluie que Stephanie restait enfermé dans sa chambre tous les soirs depuis le début du mois. La raison de son isolement était la session d’examen qui achevait. Cette session de l’année était nouvelle pour Stephanie, et l’avait prise par surprise. La vie de justicier ne cadre pas bien avec celle d’étudiante. Heureusement, elle s’était reprise rapidement, et ne lui restait plus qu’un seul examen avant de dire adieu au livre pour l’été. Pour leur dire adieu, elle ferait des adieux! Ses yeux lui piquaient à chaque mot qu’elle lisait dans son livre de cours. Celui-ci traitait de la génétique humaine. Dans le cadre de son cours, elle devait faire le lien entre une conférence à laquelle elle dut assister, qui traitait de l’humain, de son ADN, les cellules et tout ce charabia qu’elle ne faisait que commencer à décrypter, et des répercutions technologiques que cela pourrait apporter dans l’avenir. Comment l’humain pourrait être modifié.

    Elle se disait qu’elle aurait dut aller en histoire de l’art.

    La jeune femme décida que s’en était assez de tout ça. Elle n’arrivait pas à étudier, car son esprit était ailleurs.

    L’homme qui avait donné la conférence était Sebastien Peters. Le scientifique qui avait été porté disparu il y a quelques jours. Lorsqu’elle avait apprise la disparition de celui-ci, elle avait tout d’un coup l’impression de se retrouver dans La Quatrième Dimension. Elle avait donc décidé de faire sa propre enquête, rapidement. Elle ne voulait pas se faire recaler, parce que elle était trop occupée à porter une cape et courir à la rescousse de son conférencier préféré. Si seulement M. Peters avait été kidnappé quelques jours plus tôt!

    Spoiler avait donc fait son enquête, et trouvé la carte d’affaire de Labost Inc. dans ses effets personnels. Grâce à l’Internet 2.0, elle avait trouvé toute l’information nécessaire sur la compagnie de services financiers et comptabilité. La dite compagnie.

    Toute cette enquête avait eu lieu hier au soir. Et maintenant que le tout avait mijoté dans son crâne, elle trouvait le tout très intriguant. Stephanie avait revêtue son uniforme de justicière et s’éclipsa en douce de sa chambre, destination Diamond District.

    Mais elle allait avoir besoin d’aide pour faire le travail. La femme masquée ne voulait pas quémander de l’aide auprès de Batman et compagnie. Elle avait fait une croix sur eux depuis un moment. Par fierté. Elle voulait se prouver qu’elle pouvait agir seule, sans faire éclater une guerre… Par mesure de sécurité, elle décida de faire un détour avant de s’attaquer à l’édifice où se terrait Labost Inc. Elle allait avoir besoin des Birds of Prey.

    Stephanie avait connue, il y a longtemps, ces drôles d’oiseaux lorsque Batman l’avait prise sous ses ailes et décidé de l’entrainer. Elle fut formée au combat par cette organisation, et connaissait bien quelques membres.

    Protégée par le voile sombre de la nuit, Spoiler s’approcha de leur antre pour découvrir que les rapaces étaient absents. Une mission à l’étranger. Il ne restait à Gotham qu’Huntress. Stephanie se dit que si ça continuait comme ça avec ses détours improvisés, elle ferait mieux de retourner chez elle. Mais, se connaissant, elle savait qu’elle finirait à y aller seule et se faire tuer. Voir pire.

    Après un second détour par le manoir d’Huntress, où elle laissa un indice sur ses actions futures à la justicière, elle fonça finalement vers la tour du district où elle comptait bien continuer son enquête. C’est au quarante-deuxième était que se trouve toute les réponses.


[HRP: Désolé pour l'attente, je ne le referais plus, promis!]
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H.Bertinelli/Huntress

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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aDim 9 Sep - 6:06

Helena attendait que le feu passe au vert, maugréant toujours comme à son habitude que les feux étaient trop long et que c’était une perte de temps inimaginable lorsqu’on prenait la peine d’assembler toutes les minutes écoulées à la suite des unes et des autres, cela donnait des heures, puis des jours, des semaines et ainsi de suite. Elle pianota de son index avec agacement son volant. Sa journée avait été fastidieuse et il était tard. Qui avait dit qu’être professeur d’anglais dans une université était de tout repos ? Le feu passa enfin au vert. Elle écrasa la pédale de l’accélérateur faisant ainsi vrombir furieusement sa voiture et attira encore plus l’attention sur son véhicule aux vitres teintées. Elle devinait les regards étonnés, scrutateurs ou vitreux des passants harassés de fatigue et de chaleur après une bonne journée de travail sous ses lunettes de soleil qui lui masquait en grande partie le haut de son visage et derrière son pare-brise pare-balle. C’est-à-dire que lorsque vous êtes propriétaire d’une Lamborghini Gallardo violette de fabrication purement italienne, vous ne passez pas inaperçu dans les rues de Gotham City, la ville avec un taux record de criminalité jamais atteint à ce jour, près de 75 %. Pour vous dire que c’était beaucoup. Beaucoup trop. Helena était elle-même issue d’une famille de criminel. Plus précisément d’une tristement célèbre et influente famille mafieuse sicilienne, les Bertinelli. C’était d’ailleurs l’unique héritière, mais heureusement pour tout le monde, elle n’a jamais baigné dans toutes ces machinations étant donné qu’elle détestait ce que faisait son père. Non bien au contraire, elle était une honnête citoyenne, tout ce qui avait de plus respectable. Elle traversa toute la ville pour se rendre à Bristol Township, là où elle résidait dans le manoir familial des Bertinelli qu’elle avait bien évidemment hérité.

Le manoir était situé dans les quartiers nobles de Gotham City. Il y avait des inégalités partout, et ici à Gotham, plus qu’ailleurs. Respectant la logique des choses, les haut-quartiers étaient localisés au Nord, les bas-quartiers, au Sud. La Lamborghini s’engagea dans l’allée centrale du domaine Bertinelli, projetant de ses pneus les graviers dans un crissement caractéristique d’une voiture qui se garait, après que le portail automatique d’un blanc aveuglant avait daigné laisser passer l’automobile, reconnaissant les ondes émises par le boîtier d’ouverture qu’avait actionné la propriétaire dans un geste décontracté qui trahissait un automatisme ou une action mainte fois répétée. Sortant de son véhicule avec une grâce naturelle, sa superbe silhouette se dirigea avec un pas alerte vers la porte du manoir quand soudain elle écrasa de tout son poids quelque chose avec un bruit de papier froissé.


« -Merde. L’allée est censée être nickel. Encore une incompétence de ce genre et je vire direct la domestique. »

Dans la pénombre naissante, elle se pencha pour ramasser ledit déchet, qui n’en était pas un. Elle entra en furie dans le manoir et alla apostropher sèchement la domestique soit disant incompétente lorsque son cerveau lui suggéra que le papier n’était pas un emballage d’un quelconque produit, mais plutôt ce qui devait normalement ressembler à un post-it jaune fluo habillement enroulé avec un élastique autour d’un galet de décoration d’intérieur de taille moyenne. Helena lut le post-it sous la lumière du hall d’entrée et leva un sourcil en reconnaissant l’écriture. C’était le message laissé par Black Canary avec l’intention de prévenir quiconque connaissait le repère des Birds Of Prey et qui avait besoin d’aide que toute l’équipe à part Huntress, par conséquent Helena, était en mission à l’étranger. En enlevant l’élastique, une coupure de journal glissa sur le tapis rouge aux motifs dorés du hall. La belle sicilienne se pencha encore une fois et ramassa donc l’article sur un porté disparu nommé Sebastian Peters. Il n’y avait pas de photo, mais la jeune femme connaissait le scientifique, elle avait vu un reportage sur lui, mais elle avait bien vite changé de chaîne en baillant. Une carte de visite était également attachée via un trombone à l’article de presse avec des indications de Spoiler.



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Helena vérifia sur son portable rapidement la localisation du lieu. C’était vers la tour du district, il était 19h47, elle n’avait pas mangé, venait à peine de rentrer et devait aussitôt repartir. La sicilienne prit le temps de s’étirer, de remonter les escaliers quatre-à-quatre, de prévenir la domestique qu’elle rentrerait tard avec son amabilité habituelle, de manger rapidement, de se changer en Huntress en vitesse tout en pensant à Spoiler … :

*Que me réserve cette petite dévergondée avec la souplesse d’un cow-boy dont le cheval serait mort et qui aurait été obligé de conduire son troupeau de bovin pendant trois jours en montant la plus grosse de ses vaches ? Le pire sûrement … *

… De prendre ses équipements et enfin de rouler avec l’Huntress’ Motorcycle comme une sauvage pour être finalement à 19h59min59s au lieu de rendez-vous fixé par Spoiler. Elle gara sa moto dans une ruelle adjacente et attendit que Spoiler se montre.
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Stephanie Brown/Spoiler

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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aLun 10 Sep - 14:15

    Dissimulée dans la noirceur de la nuit, Spoiler se tenait accroupie sur l’immeuble de l’autre côté de la rue qui faisait face aux bureaux de Labost Inc. L’ édifice devant elle était plus grand d’une dizaine d’étages, ce qui lui donnait une bonne vision de son objectif. L’architecture était banale, très épuré. Probablement un des premiers buildings de cette partie de la ville. Les rideaux tirés du quarante-deuxième étage ne lui disait rien de bon. Le vent était assez fort en extérieur et l’immobilité de ces rideaux se détachait des papiers froissés qui voletait à quelques centimètres au-dessus des trottoirs, quarante étages plus bas. Pas un seul mouvement, même pas un résidu d’air climatisé de l’étage. Pas de froissement de tissu causé par le mouvement d’un travailleur honnête travaillant sur un gros dossier à la dernière minute. Spoiler scrutait du regard le bureau principal, espérant peut-être qu’elle développerait une vison à infrarouge ou aux rayons-x en fixant d’avantage la fibre du tissu d’une couleur sombre impossible à distinguer dans cette nuit sans nuage. Peut-être bleu.

    Il y eu soudain un mouvement à l’étage. Avant qu’elle ne puisse vérifier si cela était créer par son esprit, un second mouvement attira son attention. Celui-ci ne pouvait être plus réel. Une motocyclette s’était garée dans la ruelle entre les deux bâtiments jumeaux. Ses yeux, fatigués de l’effort qu’elle leurs avait demandés, ne put distinguer clairement la silhouette qui se leva du siège. Elle put cependant reconnaître la moto, pour l’avoir déjà vu il y a longtemps : L’Huntress’ Motorcycle.

    Elle se déplaça de son abri pour monter sur l’immeuble voisin. De son sommet, elle utilisa son grappin pour s’en servir tel une tyrolienne en direction d’un bâtiment de l’autre côté de la rue, les crochets aux bouts de son corde bien agrippés. Elle put parcourir les derniers immeubles aux pas de course pour rejoindre Huntress. Spoiler utilisa, pour se faire, une seconde fois son grappin pour se glisser lentement vers le sol la ruelle, telle une araignée faisant son ascension vers le bas au bout de son fil de soie.

    « -Salut Huntress. »

    Stephanie se posa sur une rambarde qui se trouvait au second étage de cet immeuble, accroupie, et saisissait la surface étroite de ses deux mains pour bien tenir en place.

    « -Merci d’être venue. Sebastien Peters est porté disparu depuis quelques jours, et tout mène à cet immeuble : Labost Inc. Elle indiqua l’édifice en question avec son menton, les yeux tournés vers le ciel. Quarante-deuxième étage. Cinquante étages. Tout est éteint en-dessous et quelques civils bossent au-dessus. J’ai mémorisé le plan de l’étage. »

    Elle marqua une pause, réfléchissant à leurs prochaines actions. Il fallait devoir pénétrer à l’intérieur du bâtiment, sans se faire repérer. Un truc classique. Spoiler partagea son plan avec sa compatriote justicière :

    « - On entre par le haut. On descend les étages par les escaliers et je jetterais un œil au système de sécurité en place, s’il y en a un. Je désactive et tu entres. Tu chasses du regard les lieux et on improvisera sur les lieux. »

    Stephanie descendit de son perchoir et se releva après l’impact avec le sol. Elle se tenait devant Huntress, la tête légèrement soulevée. Sa posture était droite. Spoiler avait déjà fait la rencontre de la combattante auparavant, lorsqu’elle était plus jeune. Plus inexpérimentée. Il semblait que cela faisait tellement longtemps. L’adolescente qu’elle était était devenue adulte. Elle le savait. Mais pas Huntress. Elle pouvait le voir dans le regard qu’elle lui jetait.
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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aVen 21 Sep - 16:01

Observant l’immeuble avec minutie malgré la faible luminosité des lieux, Huntress aperçut en même temps du coin de l’œil une silhouette descendre le long d’un immeuble voisin telle une araignée du bout de son filin de soie. Devinant qui s’était, elle ne bougea pas, mais changea imperceptiblement son centre de gravité afin de parer toute attaque au cas où cette silhouette n’était pas Spoiler. Mais son soupçon s’envola quand elle entendit la voix gracile de Stéphanie :

« -Salut Huntress »

« -Bonsoir Spoiler », répondit Huntress d’une voix peu amène et irritée.

« -Merci d’être venue. Sebastien Peters est porté disparu depuis quelques jours, et tout mène à cet immeuble : Labost Inc. Quarante-deuxième étage. Cinquante étages. Tout est éteint en-dessous et quelques civils bossent au-dessus. J’ai mémorisé le plan de l’étage. »

Spoiler jeta un coup d’œil vers l’immeuble et Huntress en fit de même, comptant les huit étages à partir du sommet du bâtiment. Assez haut, mais pas impressionnant pour autant. Les structures étaient composées de béton. Une surface non agrippable. Pas comme des briques. Dommage qu’Huntress n’avait pas de ventouses en sa possession. Tant pis. Elle allait faire sans. Au moins elle avait des bottes qui grippaient remarquablement bien.

« -On entre par le haut. On descend les étages par les escaliers et je jetterais un œil au système de sécurité en place, s’il y en a un. Je désactive et tu entres. Tu chasses du regard les lieux et on improvisera sur les lieux. »

Spoiler lui présentait son plan, un plan imposant et grand que la jeune héroïne avait sûrement "emprunté" dans les archives de la mairie de Gotham. Elle devait étendre les bras au maximum pour avoir une vue d’ensemble du bâtiment. C’était légèrement risible et tellement discret … Helena ne put s’empêcher d’émettre un commentaire désobligeant :

« -Tu n’aurais pas plus grand ? »

Et sans attendre la réponse, elle prit de l’élan et courut directement vers le mur latéral droit de l’immeuble, sa cape volait à sa suite et d’un bond se propulsa contre ledit mur, se retourna en prenant appui sur le mur opposé heureusement très rapproché. Elle put ainsi arriver au fil de ses bonds au sommet de l’immeuble d’à-côté qui ne faisait qu’une trentaine d’étages. Sa respiration s’était à peine accélérée. Elle se pencha par-dessus le toit afin de tendre sa main et hisser Spoiler à ses côtés. Elle avait ensuite prévue d'utiliser le grappin de Spoiler et en visant juste avec son arbalète, elle pourrait établir un pont précaire entre l'immeuble où elle se situait et le sommet de celui de Labost Inc.
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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aLun 24 Sep - 12:22

    Comme elle l’avait prédit, Huntress le voyait toujours comme un enfant. Alors que seulement cinq années environ séparaient les deux femmes, elle semblait être tout juste en âge de ne plus porter de couches. Stephanie était adulte, elle était expérimentée. La plus jeunes ne connaissait pas Huntress, mais elle pouvait facilement affirmée qu’elle-même avait plus d’expériences que la chasseuse. Elle avait porté de nombreux masque et échappés à de nombreuses situations à la mort. Mais tout ça importait peu pour la femme à l’arbalète. Spoiler était une jeune fille qui entrait dans l’adolescence dont elle ne sortirait jamais. Elle avait marché sur son égo en demandant de l’aide aux Birds of Prey. Elle croyait avoir agit intelligemment, mais c’était quelque chose que sa nouvelle partenaire ne semblait pas pouvoir comprendre. Imbue d’elle-même, l’idée qu’elle s’était faite de Spoiler était toujours la seule et unique vérité. Aucun contre-argument ne pourrait la faire changer d’idée. La justicière était destinée à jouer l’enfant gardé.

    Et Huntress lui prouvait en passant son commentaire qui n’avait aucun autre but que de rabaisser son plan. Elle se demandait bien ce qu’était le plan fabuleux qu’Huntress avait élaborer après un coup d’œil rapide des lieux, sans comprendre l’enjeu de ce qui les attendait. La chasseuse commença à sauter d’un mur à l’autre pour parvenir à atteindre le haut de l’immeuble dont elle venait de descendre tranquillement de son câble telle une araignée. La femme bougeait de manière rapide et concise. Sa cape voletait derrière elle et semblait ne pas pouvoir suivre les mouvements de sa propriétaire. Spoiler n’attendit pas de voir sa partenaire atteindre le haut de l’immeuble pour commencer sa propre ascension. Elle se servit de son grappin pour grimper rapidement, alternant son point d’appui d’un immeuble à l’autre. La chose avait moins de grâce et de force que lorsque Huntress sa projetait d’un mur à un autre, mais avait l’avantage d’être légèrement plus rapide et beaucoup moins épuisant. Elles atteignirent le haut du bâtiment voisin environ en même temps, et Spoiler accepta volontiers la main d’Huntress, signe de bonne foi. Elle prêta même son grappin à Huntress lorsque celle-ci lui demande pour établir le point t’attache du câble au sommet du gratte-ciel voisin. Stephanie laissa la chasseuse passer en premier sur le pont formé par ses outils d’escalades urbains. La traversé fut longue pour chacune d’elle, car l’angle formé était très grand. Néanmoins, malgré ce long moment, aucun mot ne fut échangé. Le moment n’était pas idéal, mais c’était surtout les deux femmes qui ne voulaient pas s’adresser à l’autre. Cette nuit s’annonçait longue.

    Lorsqu’elles furent au somment de l’édifice, Spoiler rangea son grappin qui ne devrait d’être aucune utilité à l’intérieur des bureaux jusqu’au moment d’une future fuite. Le toit était vide, mis à part les ventilateurs de l’air climatisé et les tours permettant d’intercepter les signaux téléphoniques et internet. Il y avait également un petit bâtiment en ciment avec une porte qui permettait, habituellement, de monter sur le toit en passant par l’intérieur de l’immeuble. Ce genre de porte était rarement verrouillé. Il ne faut pas se surprendre si les cas de suicides par chute du haut d’un immeuble était chose courante dans les métropoles.

    Les justicières passèrent rapidement le pas de la lourde porte pour entrer dans l’immeuble. Les ascenseurs ne se rendaient pas jusqu’à leur niveaux, mais elles ne prévoyaient pas s’en servir même si c’était le cas. L’escalier suivait les murs pour former une spirale aux angles droits avec un vide en son centre. Le trou formé ne descendait que d’une demi-dizaine d’étages avant de tomber sur un sol de ciment qui délimitait le début des bureaux de l’établissement. Spoiler n’eut aucune hésitation en sautant quelques étages plus bas pour toucher le sol tranquillement en se servant de sa cape pour ralentir légèrement sa chute, tel un parachute. Elle atterrit sur ses jambes en fléchissant légèrement les genoux pour absorber le choc.

    Une porte menait au reste de l’édifice devant la dernière marche de l’escalier. Leur niveau était relativement vide avec quelques pièces qui devaient servir à l’équipe d’entretien. La justicière eue rapidement l’idée de se servir des éléments électriques qui se trouvait ici pour couper l’électricité, mais cette action, en plus de n’avoir aucune garantie, risquait de détruire leur couverture si elle voulait agir de manière furtive. Elle décide de rester attacher au plan principal en trafiquant le système de sécurité sur place, s’il en avait un.

    La porte qu’elles empruntèrent s’ouvrit également sans embuches et dévoila un ascenseur avec une cage d’escalier à sa gauche, le tout sur un couloir perpendiculaire tapissé d’une couleur neutre et d’un sol habillé d’un faible tapis. La seule lumière était celle de la notification EXIT d’un rouge prismatique au-dessus des escaliers. De nombreuses portes donnaient probablement sur des bureaux de chaque côté du couloir avant de créer un angle perpendiculaire sur des bureaux probablement plus haut placé dans la hiérarchie avec fenêtres et vue sur la ville.

    Il n’y avait personne et l’équipe d’héroïnes passa rapidement à l’escalier pour descendre les quelques niveaux restant les séparant de leur objectif. Le tout n’avait prit que quelques minutes depuis que les deux justicières s’étaient rencontrées dans les ruelles. Le plus long avait été de monter. Maintenant que la descente était elle aussi accomplie grâce aux escaliers, l’ouverture qui donnait sur le quarante-deuxième étage se présentait un étage en dessous des deux femmes vêtues de costumes. L’ouverture était juste à côté d’un l’ascenseur. Il ne semblait avoir aucun système de sécurité. Il y avait probablement des caméras qui donnaient sur les accès à l’étage pour sécuriser l’endroit, mais cela sera chose facile de les localiser et les désactiver une fois à l’intérieur. Une fois les dernières marches franchies, on pourra voir les deux justicières dans l'embrasure de l’ouverture qui donnait sur la réception si jamais quelqu’un s’y trouvait.

    Spoiler indiqua à Huntress que le plan n’avait pas changé, et que c’est elle qui passerait devant alors que la cadette resterait en arrière en cas de besoin le temps de faire une esquisse rapide des lieux. Si jamais il y avait des gens à l’étage, ce sera à eux d’agir.
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MessageSujet: Re: Le temps d'une disparition   Le temps d'une disparition Mininew-3561a9aLun 5 Nov - 14:16

42ème étage

Huntress:

Huntress s’accroupi à côté de son allié. Le plan allait continuer même si il était évasif. Cet état leur permettait d’improviser au maximum tout en ayant toujours du soutien. La lumière de la pièce était tamisée, assez claire pour que l’utilisation de lampe-torches soit inutile pour ceux qui s’y trouvait. Elle entendait aussi des murmures venant de plus loin dans le bureau. Pour en avoir entendu le son, ils devaient avoir monté le son. L’homme qu’elles cherchaient était surement à cet endroit, tout au fond du couloir. Suivant le plan prédéfinis, elle passa en catimini par la porte tout en tenant son arbalète près de sa cuisse. Il était chargé et prêt à propulser son contenu sur un homme. La jeune femme ne sentit aucune présence particulière pour le moment. Tout était calme. Elle colla son dos contre la paroi massive du bureau de l’entrée. Elle s’arrêta pour écouter, les sons de l’escalier était moins présente dans cette salle. Outre les voix qui s’étaient maintenant tue, seul le bourdonnement continu de l’électricité brisait le silence.

L’endroit était richement décoré tout en restant simple. Peu d’objets étaient présents sinon un pot de fleur, la chaise derrière le bureau et sans doute un ordinateur. Il y avait un cadre d’art abstrait qui pourrait servir en cas de nécessité. Il y avait une porte de l’autre côté de la réception ainsi qu’une dans le champ de vision de la justicière toujours sur le sol. Huntress fit signe à Spoiler d’attendre un moment. Elle appuya sa main contre le sol et jeta un regard dans le couloir. Elle reprit rapidement sa position initiale en désignant un ennemi potentiel. Une chance pour elle, il était de dos.

Huntress prit pied et se donna un élan pour aller derrière le bureau. La justicière était donc maintenant hors de la vision de son allié, encore plus loin de celle de son ennemi. Il n’y avait personne là non plus. Dans sa vitesse d’action, son pied avait presque touché la chaise qui aurait pu rouler et se heurter à la table. Sa tête de baissa en signe de prière et soupira de sa chance. Doucement, elle se releva en faisant signe à Spoiler de s’avancer. Il n’y avait pas de danger. Avant que la jeune femme n’entreprenne sa course, la première lui fit signe d’arrêter. Elle entendait les pas remonter dans le couloir vers leur direction. Ses yeux suivirent le haut des murs dans l’espoir d’y voir un grand miroir ou quelque chose qui pourrait les aider à avoir un meilleur angle de vue sur l’assaillant. Spoiler allait devoir se faire discrète et lui indiquer quand attaquer. Il ne fallait pas qu’il passe à côté d’elle sans avoir une avance. Huntress attendit un signal pour assommer le garde. Des allers-retours et de la curiosité qu’il possédait, il ne pouvait pas qu’être un employé simple.

Le garde arrivait tranquillement. Son niveau de stress avait tout de même augmenté. Il avait cru entendre du bruit à l’entrée. Il ne leva pas son arme au cas où ce serait simplement quelqu’un de perdu. Même à cette heure, ce genre de visite pouvait arriver. Son patron perdrait toute crédibilité si il faisait cette gaffe. Il était intelligent, assez pour plaire à son employeur sans lui causer de problèmes.

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