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 Wavelenght [5 Février 2012]

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Talia Al'Ghul

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MessageSujet: Wavelenght [5 Février 2012]   Wavelenght [5 Février 2012] Mininew-3561a9aMar 17 Juil - 18:52

Il commence à se faire tard. L'heure exacte n'a pas réellement d'importance, mais il est certain que l'on tourne autour de minuit, l'heure du changement. Depuis longtemps déjâ, le pâle halo rouge des reverbères dispute à la nuit ses droits sur la rue torturée. Cette bataille silencieuse est largement dominée par l'obscurité, dont la chape lourde s'abat sans partage sur les murs fissurés, les débris invisibles soufflés par le vent parfumé et les quelques ombres qui parcourent vaillamment les alentours du Robinson Park. Mais les reverbères n'ont pas dit leurs derniers mots et des filaments rougeâtres s'infiltrent, sans peur, dans les rangs de l'assaillant, éclairant là un carton déchiré, là un vélo edenté laissé à l'abandon, ici un pan de mur sur lesquels des adolescents naîfs ont écrits à la craie la preuve indéniable d'un amour sans doute dèja dissipé. Entre ces quelques poches de résistance, sous le crachotement agonisant des ampoules mais surtout le silence pesant, traînant sa carcasse usée sur une Gotham dont il a fait son esclave, quelques êtres de passage font leur bonhomme de chemin, dans la discrétion la plus totale. Ils sont pour la plupart inodores, pour une minorité invisibles. Ce ne sont que des ombres, sans nom, sans formes ni silhouettes. Sans buts. Parmi eux, l'une d'elle se démarque par sa vitesse. Elle a une démarche de femme, au port contrastant entre la noblesse affirmée et la précision de combattante. Chacun de ses pas est rapide, précis, efficace, comme calculé longtemps à l'avance. L'ombre appartient sûrement à une femme, grande, longiligne, avec un fort dessin de la silhouette, tellement envoûtant qu'il semble crée dans ce seul but, et l'est probablement. Impossible de lui donner un cadre, un nom, ni même un accent. La fière projection disparaît et reprend forme au gré de la lumière, inarêtable et virtuellement intangible, comme de l'eau qui coule entre les creux d'une main ou un rêve qui s'échappe. Sur son passage dèjâ, plusieurs autres êtres ont tenté de l'arrêter, de maîtriser son ombre ou de lui parler. En vain.

Elle fend la nuit à qui elle semble appartenir et fait voile sur un chemin précis sans tenir compte des vibrations extérieurs, des voix ou des débris de vie croisant sa route. Au fil du temps, plusieurs détails colorés apparaissent, et prennent place sur la chimère. D'abord des talons satinés, peut-être plus noir que la nuit, puis une crinière de cheveux libres, volant dans son élément naturel ainsi que des yeux indéfinissables, dans lesquels cohabite une solide et inébranlable détermination ainsi que l'étincelle tremblotante d'une idée qui pourrait brûler sans vergogne. Chaque étincelle d'espoir peut provoquer un incendie de bonheur. Pourtant, ce n'est pas au service du bonheur que cette femme frappe la grève du talon, et c'est sans joie apparente qu'elle longe les murs, ombre parmi les ombres. Enfin, elle s'arrêta, toujours dans le silence complet. Un nouveau détail s'offre à la lumière : des mains pâles, aux ongles noir bien taillés. Des mains dont la finesse cache mal la fermeté et le maintien martial. Des mains probablement impregnées de beaucoup de sang. L'une d'entre elles se pose sur la poignée d'une porte, laquelle renferme le secret d'un bâtiment peu agréable à l'oeil, sans particularités sinon une vue sur le Robinson Park et un balcon désert. Quelques rais de lumières se font la malle à travers les vitres proprettes et se reflètent dans les yeux sans peur de la femme, lesquels sont concentrés sur l'image cloué sur l'établissement. Il y a une date, en rouge, des indications et l'inévitable prix. Mais il y a surtout les jambes presque dénudées, la jupe en queue de pie et le costume indémodable, complété par un chapeau haut de forme, une baguette magique et un sourire tout aussi magique. C'est la bonne porte.

Talia ouvrit prestement la plaque de bois, qu'elle referma plus lentement derrière elle, puis partit s'asseoir dans le public non sans avoir repoussé le barman et ses questions du bout de deux doigts. Plusieurs occupants se mirent à marmonner, murmure entre eux, et certains eurent même l'idiotie de la montrer du doigt, ou de sourire dans son dos, croyant, incrédules, qu'elle ne pouvait pas les voir. Elle n'en avait rien à faire. Le spectacle qu'elle cherchait était en cours. Zatanna et ses tours de magie, le meilleur show de tout Gotham. Sans mot, Talia s'assit anonymement et attendit que la magicienne parcourt l'assemblée du regard entre deux coups de baguette...
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MessageSujet: Re: Wavelenght [5 Février 2012]   Wavelenght [5 Février 2012] Mininew-3561a9aJeu 19 Juil - 9:02

Le bâtiment paraissait lugubre et peu accueillant. Une aura mystique planait autours, et pourtant la foule affluait de tout côté. Une affiche terne surplombait la façade avant. Promouvant la célèbre magicienne Zatanna Zatara. Sa réputation était déjà faite. L intérieur de la salle était agencée comme un chapiteau. Une lumière blafarde éclairait la piste. Le brouhaha qui bourdonnait s'arrêta net lorsqu'une brume bleuâtre apparue sur la piste. Une boule de feu se dégageait du centre avant de grandir dessinant la tête de la magicienne, et une voix suave se fit entendre.

-" Ladies and Gentlemen, bienvenus, installez vous confortablement avant d'entrer l espace de plusieurs minutes dans un monde mystique dépassant la raison. Merci de faire l honneur de votre présence

À cet instant la boule de feu aspira la brume tel un trou noir avant d'éclater dans une lumière blanche aveuglante. Une silhouette fine se profila. Zatanna venait de faire sont entrée. La foule s esclaffait et applaudissait à la fois. La jeune magicienne retira son chapeau pour saluer son public.

."-" Merci, merci. Ce soir la magie ne s'arrêtera pas à un vulgaire bouquet de fleur ou un lapin, des foulards, des colombes, des éléphants ou encore des boîtes


Tous les objets qu'elle citait sortaient de son chapeau,.meme l éléphant qui barrirait sur la piste, émerveillant les enfants du premier rang. Après quelques applaudissement, sa baguette en main, elle fit tout disparaître dans un éclat de poussières dorées.
Zatanna esquissa un sourire et agita sa baguette s esclaffant fortement.

-" Xuef ne snoil ! "

À ses mots, dans la pénombre et aux quatres coins de la salle, des spectres de lions en feux, descendaient les marches des allées, certains passaient sur les spectateurs rugissant calmement sans une once d agressivité. Ils arrivèrent sur la piste formant un rideau de feu.

-" Il va me falloir un/ une volontaire.

Zatanna scruta la foule. Son regard se porta sur une jeune femme brune aux yeux émeraudes.

-" vous... Approchez je vous prie.
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MessageSujet: Re: Wavelenght [5 Février 2012]   Wavelenght [5 Février 2012] Mininew-3561a9aJeu 19 Juil - 14:53

Talia était confortablement assise sur sa chaise de bois sobre et classique, bien loin du trône Al'Ghul, centenaire et volé aux monarques français par son père, qu'elle utilisait parfois dans la forteresse du démon. Comme à son habitude, Zatanna impressionnait fortement le public, lequel était à deux doigts de bondir en arrière et de se protéger avec leurs chaises des lions de fumée et autres illusions bien menées, mais ils restaient paralysés, comme tous les hommes qui rencontrent Zatanna et qui retrouvent leur yeux d'enfants d'un seul claquement de doigts, subjugués. Comme par magie. La plantureuse fille de Zatara, l'homme qui avait appris beaucoup de mouvements à l'amant de Talia, abattit beaucoup de ses cartes en un temps record. Elle avait apparemment choisi de sortir le grand jeu, comme une jeune élève du conservatoire observée par les huiles musicales de son pays. Zatanna donnait souvent tout ce qu'elle pouvait, même dans les situations qui ne le demandait pas absolument. C'est une des choses qu'elles avaient toutes deux en communs, probablement une chose que Bruce aimait bien.

L'immortelle se para d'un demi-sourire, insensible à l'impressionnant spectacle qu'offrait la magicienne mais convaincue par son raffinement. Ayant déjà pu observer les capacités de Zatanna, l'héritière du Démon en profita pour passer en revue les hommes et femmes présents dans le bâtiment. Peu avaient l'air menaçants, c'était simplement pour la plupart de pauvres gugusses habitués à vivre dans la rue, avec quelques drogués, quelques dealers qui allaient avec, deux trois véritables mauvais types mais peu d'armés. Tous étaient venus là pour boire un peu, discuter, voir une femme à moitié dénudée faire disparaître des chapeaux et échanger ce qui devait être échangé. Aucuns ne ressemblait à un espion, ni à un assassin ou un envoyé des ennemis de Talia/Zatanna. Des ennemis de Batman en somme.

Enfin, Zatanna, qui ne semblait pas l'avoir reconnue mais probablement attirée par l'innatention qu'elle portait au spectacle, sa tenue et tout ce qu'elle ne partageait pas physiquement avec ces gens, la désigna pour participer à son spectacle. Tous les regards ou presque se tournèrent une seconde fois vers Talia mais ne la lâchèrent cette fois pas. Son sourire mi-figue, mi-raisin s'agrandit et elle prit son temps avant de se lever, d'un mouvement souple et de rejoindre Zatanna, en mettant un pied devant l'autre avec une démarche qui allait bien avec son sourire. Finalement, la plus terrible des assassins se coula sur la scène et enferma Zatanna dans son regard. Qu'allait donc faire la magicienne ? Talia avait prévu de lui "parler" mais pour cela, elle avait besoin d'intimité, ce qui ne leur serait pas donné avant la fin du spectacle En attendant, elle allait devoir suivre la machination prévue par l'un des premiers amours du Détective...
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MessageSujet: Re: Wavelenght [5 Février 2012]   Wavelenght [5 Février 2012] Mininew-3561a9aJeu 19 Juil - 18:43

Zatanna sourit face à la jeune fille qui n était autre que Talia. La magicienne jouait avec les flammes du mur de feu. La foule avait les yeux rivés sur la piste. Le mur rugissait. Zatanna savait pertinemment de quoi était capable Talia. Les deux jeunes filles s'entendaient bien sauf sur un point, Batman. Zatanna n avait pas digéré le fait quelle donna un fils au chevalier noir.pourquoi pas elle. Bref la n'était pasla question. Zatanna racla délicatement sa gorge et amplifia sa voie pour être entendue.

-" cette jeune femme va traverser ce mur et s'en sortir indemne."

Zatanna attendu que Talia le fasse. Elle savait que ça ne proposerait pas de problème. Zatanna regarda Talia s'exécuter sans hésitation. La foule s écriaient de peur, le souffle coupé. Certains fermaient les yeux. Zatanna applaudi calmement. Elle invita Talia à retourner à sa place. Les divers spectateurs regardaient la jeune cobaye dubitativement. La magicienne éteint le mur de flammes avec un fluide vert qui fit évaporer le tout.
Zatanna poursuivit sa représentation avec soin. Méticuleuse elle était. Le spectacle avait durée deux bonnes heures. La fin arriva enfin. Zatanna jeta un regard vers Talia. La magicienne disparue dans des flammes bleues.
Zatanna se retrouva dans sa loge, elle se remaquilla alors qu elle entendue frapper à la porte.
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MessageSujet: Re: Wavelenght [5 Février 2012]   Wavelenght [5 Février 2012] Mininew-3561a9aSam 21 Juil - 13:52

Au final de l'interprétation de Zatanna, cette dernière usa d'une illusion pour disparaître de la scène, stupéfiant comme d'un éclair tous ses spectaceurs, à l'exception de Talia, restée à coté de la scène après avoir joué son petit rôle. Toujours inexpressive, son petit sourire disparu depuis un moment, elle passa son temps à observer les spectateurs, et ne fut pas surprise par leur tête de jeunes enfants lorsque la magicienne disparut. Elle profita de ce moment "inoubliable" pour différencier les têtes, faisant la part entre les imbéciles stupéfiés, les perplexes etonnés, les jemenfoutistes étonnés eux aussi devant tant de talent et les désabusés, qui étaient souvent l'autre nom des mauvaises herbes. Ces derniers, en grande minorité, froncèrent les sourcils à la disparition de Zatanna et se regardèrent intensément, en échangeant quelques mots, bien plus discrets que les cris du reste de la salle. Finalement, le regard de deux d'entre eux croisa celui d'un homme costaud, mal proportionné, à la peau - d'un pigment noir afroaméricain - couverte de plaies et de brûlures. Une moustache mal taillée couvrait sa lèvre supérieure proéminente, tandis qu'un bouc étrangement bien entretenu prenait une partie de son menton. Ce dernier acquiesça imperceptiblement, puis s'arracha de la chaise sur lequel il s'était affaissé afin de suivre ses trois congénéres vers les loges. Ils furent assez discrets pour s'y rendre sans éveiller l'attention des autres spectateurs et assez menaçants pour décourager le personnel de toute intervention. Leur petit groupe passa la porte du couloir des artistes avant que Talia ne bouge le petit doigt mais elle ne se faisait aucun souci. En quelques pas, bien plus discrète encore qu'eux, elle fut à la porte et un simple regard suffit pour lui laisser le droit de passage pour un staff décidément submergé. Fort heuresement, cette dernière ne faisait pas de bruit, seulement Talia l'ouvrit trop fortement et elle tapa le mur, produisant ainsi un son sourd. L'un des hommes du groupe, en bonne marche vers la loge de Zatanna, se retourna et son regard nerveux explosa dans le couloir.

Après qu'un éclair eut traversé ses pupilles, il estima la silhouette de Talia et le simple couteau orné qu'elle portait dans la main, et les deux globes de peur concentrés qu'il portait sous ses sourcils noyés de sueur se rassénérent légèrement. Très légèrement. Dans l'obscurité, il ne pouvait tout à fait discerner la jeune femme, cependant, il comprit rapidement ses intentions et tapota aussitôt l'épaule de l'un de ses collègues. Sans s'arrêter, ces derniers gardèrent un oeil sur Talia, espérant ralier les quelques pas qui les séparait de la magicienne, s'emparer d'elle, et s'enfuir avant que la mystérieuse femme ne les rattrape. Si elle y arrivait, ils seraient obligés de la tuer et leur sortie serait beaucoup plus difficile, d'autant qu'ils seraient poursuivis dans tout le quartier. Heuresement, pour une raison obscure, elle marchait lentement et même en courant, elle aurait eu du mal à les rattraper. Ils ne pouvaient savoir que si elle allait à cette allure, ce n'était pas parce qu'elle redoutait leur combat mais parce qu'elle réfléchissait à ce qu'elle allait dire à Zatanna. En réalité, elle les avait à peine noté dans sa mémoire et ne faisait pas très attention à leur présence provisoire. Lorsque le premier toucha de sa main grasse la poignée de bronze du logement de Zatanna, une volée étincelante traversa le couloir, brilla un instant sur ses côtes avant d'être remplacée par du sang en abondance. Il se mit à grogner de douleur et maintint sa blessure à deux mains, espérant stopper l'hémoragie. C'est alors que tout s'embrasa dans le petit gang.

Leur chef hurla de rage, poussa son compagnon blessé contre le mur et avança vers Talia en dévérouillant la sécurité de son arme. Elle avait soudain considérablement augmenté sa vitesse mais elle ne semblait toujours pas lui prêter attention lorsque sa main se posa sur le pistolet, l'arracha de sa prise malgré la centaine de kilos qu'elle avait de différence avec lui et le déchargea en un mouvement marqué par la célérité. Les deux parties de l'arme tombèrent au sol dans un son clair, tandis que l'immortelle se servait d'une attaque brouillonne du gangster pour démettre son bras, puis le projeter au sol où il resta. Les deux autres, ainsi que le blessé, s'engouffrèrent tapèrent deux fois sur la porte avant de trouver à tâtons la poignée. Ils s'engouffrèrent - se ruèrent est un mot plus juste - dans la pièce, poursuivis par Talia.
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